Plateforme nationale de partage des données transport

transport.data.gouv.fr est la plateforme nationale de partage des données transport. Elle permet à la communauté des producteurs et des ré-utilisateurs de se rassembler, de dialoguer, de réfléchir ensemble à la montée en qualité des données transport et de construire les outils adéquats. Les agglomérations de Lille, Brest, Grenoble, Toulouse, Angers, Nancy, Saintes et Rennes ont rejoint à la fin du mois de janvier la communauté et ont déjà commencé à répondre aux questions des utilisateurs. En parallèle, le dernier OpenLab du 13 février a réuni plus de 25 producteurs et réutilisateurs, dont Mappy, Google, la SNCF, le Grand Nancy ou encore la Métropole Européenne de Lille

Remise du rapport du Conseil d’orientation des infrastructures “Mobilités du quotidien : répondre aux urgences et préparer l’avenir”

Le Gouvernement a installé en octobre 2017 le Conseil d’orientation des infrastructures, avec pour mission de lui proposer une stratégie pour la prochaine décennie en matière d’investissements dans les infrastructures de transports. Il est composé de 16 membres (parlementaires nationaux et européens, représentants des grandes associations de collectivités, experts).

Le rapport remis ce jeudi 1er février va permettre au Gouvernement de préparer le volet programmation et financement des infrastructures du projet de loi d’orientation des mobilités.

Cette nouvelle instance a entendu les parties prenantes de la mobilité, responsables politiques, entreprises, professionnels, ou associations d’usagers.

Le Conseil propose un programme de modernisation des infrastructures de l’État. Il s’est appuyé sur une évaluation multicritères mise au point par la commission Mobilité 21 et enrichie pour mieux tenir compte du niveau de maturité des projets à engager prioritairement. Chacun des projets et des programmes a fait l’objet d’un examen afin de prendre en compte l’urgence de leur réalisation et d’apprécier leur utilité socio-économique.

Les objectifs

Quatre priorités pour répondre à l’urgence

1 – Améliorer la qualité de service des réseaux, en assurer la pérennité et les moderniser;

2 – Développer la performance des transports en ville et y lutter contre la congestion routière et la pollution;

3 – Réduire les inégalités territoriales en assurant de meilleurs accès pour les villes moyennes et les territoires ruraux et tenir compte des besoins spécifiques des Outre-mer;

4 – Se doter d’infrastructures et de services de fret performants au service de l’économie française et transporter les marchandises sur le mode le plus pertinent.

Deux objectifs stratégiques pour préparer l’avenir

1 – Placer la France à la pointe de l’innovation, notamment pour assurer les transitions environnementales;

2 – Engager sans tarder les grands projets de liaison entre métropoles en commençant par les nœuds ferroviaires.

 

Les scénarios étudiés

Le Conseil a ordonné ses propositions autour de trois scénarios qui laissent au gouvernement et au Parlement les choix qu’ils jugent nécessaires pour assurer une cohérence avec les autres politiques publiques et pour assurer au pays les conditions d’une mobilité plus soutenable, performante et inclusive et garantir la qualité d’un réseau d’infrastructures contribuant à l’attractivité de la France.

Le scénario 1 est bâti pour ne pas nécessiter d’affecter des ressources supplémentaires significatives au secteur des transports. Il mobilise environ 48 Md€ en vingt ans pour l’AFITF. Il constitue l’extrapolation pour les années ultérieures de la trajectoire financière actée par le Gouvernement pour les années 2018- 2020 qu’il ne remet pas en cause (2,4 Md€ en 2018, 2,5 Md€ en 2019 et en 2020). A partir de 2021, le montant retenu est de 2,4 Md€/an, comme en 2018, soit 25 % environ au-dessus de la dépense de la période 2012-2016. Les priorités indispensables de restauration du patrimoine ne sont que partiellement satisfaites. Ce scénario offre peu de marges de manœuvre pour répondre aux enjeux de décongestion des nœuds ferroviaires. Il conduit à poursuivre, au moins pour cinq à dix ans, la pause décidée pour les grands projets. Ce faisant, en repoussant ces dépenses, il rend irréaliste une avancée substantielle de ces grands projets dans les vingt prochaines années et repousse autour de 2050 l’ambition de les avoir achevés.

Le scénario 2 est bâti pour permettre de satisfaire les priorités fixées par le Président de la République et nécessite d’affecter au secteur des transports des moyens supplémentaires significatifs. Il mobilise environ 60 Md€ en vingt ans pour l’AFITF. Il suppose d’affecter 600 M€ supplémentaires par an par rapport au scénario 1 dès 2019 et pour les vingt prochaines années, à partir de recettes existantes ou de recettes nouvelles créées à cette fin. Avec un montant de 3 Md€/an de dépenses AFITF, il se situe à presque 55 % au-dessus de la dépense de la période 2012-2016 et constitue donc un effort accru, conséquent et soutenu dans la durée. Il privilégie la mise en œuvre des priorités de restauration et de modernisation du patrimoine et d’amélioration des mobilités du quotidien pendant une dizaine d’années à un niveau d’ambition élevé qui s’inscrit en rupture des pratiques antérieures. Il permet d’avancer les premières phases des grands projets. Ces premières phases sont très utiles en elles-mêmes par exemple en réduisant la saturation des principaux nœuds ferroviaires au bénéfice de tous les usagers. Il prévoit ensuite que tous ces projets soient poursuivis de façon progressive.

Le scénario 3 correspond à l’accélération des projets du scénario 2 pour mieux répondre aux attentes des territoires. Il mobilise environ 80 Md€ en vingt ans pour l’AFITF. Il suppose un budget montant à 3,5 Md€/an à court terme (d’ici 2022), puis atteignant de façon stable 4,4 Md€/an durant les dix années suivantes puis 4 Md€/an ensuite. Cela suppose d’affecter dès 2019 1,1 Md€ supplémentaires par an par rapport au scénario 1 puis 2 Md€/an d’ici cinq ans, soit de doubler, et pendant au moins dix ans, la dépense par rapport à la période 2012-2016. Il permet la réalisation au plus tôt des projets en tenant compte des délais techniques et de procédures. La majorité du Conseil s’interroge sur la possibilité d’atteindre un tel niveau de dépenses dans le cadre financier et budgétaire que connaissent actuellement l’État et les collectivités territoriales appelées à co-financer environ à parité ces projets. Si les calendriers de certains projets tels qu’ils sont calés dans les scénarios 1 et 2 paraissent trop contraints, le scénario 3 éclaire les possibilités concrètes d’accélérer telle ou telle opération.

Source : Remise du rapport du Conseil d’orientation des infrastructures “Mobilités du quotidien : répondre aux urgences et préparer l’avenir” – Gart

Voir le rapport directement :

Synthèse des Assises Nationales de la mobilité

Vous retrouverez ci dessous l’ensemble des synthèses de la consultation publique en ligne, des ateliers en région et des ateliers territoriaux :

Rapports des 6 groupes d’experts

 

Rapports des ateliers de l’innovation

PDF icon  Synthèse des ateliers de l’innovation (19.76 Mo)

 

Synthèse de la participation du public

 

Journée internationale et séminaire logistique urbaine

Commission spécialisée du CNTE

PDF icon Note d’étape de la commission spécialisée mobilité du conseil national de la transition écologique – décembre 2017 (981.93 Ko)

 

COI

Source : Synthèses | Assises Nationales de la mobilité – Plateforme participative

Le télétravail est-il gagnant-gagnant pour les salariés et les entreprises ?

Ce mois-ci, nous avons choisi d’investiguer un mode d’organisation du travail en développement dans les entreprises : le travail à distance. Pour cela, nous avons mené une étude pour le comptoir mm de la nouvelle entreprise auprès de 1507 salariés et 401 dirigeants d’entreprises du secteur privé d’au moins 10 salariés[1]. Cette dernière nous apprend que le télétravail est devenu une réalité pour 1 salarié sur 4 ; une pratique amenée à se développer. En effet, connues à ce jour de seulement 42% des salariés, les ordonnances du 22 septembre 2017 encouragent le recours au télétravail pour les entreprises. Désormais, il n’est plus nécessaire de le formaliser dans le contrat de travail, il suffit d’un accord collectif ou d’une charte qui après avis du Comité économique et social, en précise les modalités. Par ailleurs, notre étude nous révèle que 56% des salariés qui ne télétravaillent pas valorisent ce dispositif et aimeraient pouvoir en bénéficier. La question suivante se pose alors : le télétravail est-il gagnant-gagnant pour les salariés et les entreprises ?

Source : Le télétravail est-il gagnant-gagnant pour les salariés et les entreprises ? – Le comptoir mm

Le transport de marchandises à la voile commence à travers l’Atlantique

Après des années de cabotage, Towt, la société finistérienne de transport de marchandises à la voile, a élargi l’horizon de ses routes aux Amériques. Et ne compte pas changer de cap de sitôt.

Source : Le transport de marchandises à la voile commence à travers l’Atlantique

Voie sur berge à Paris : rétablissons les faits

Décidée par Anne Hidalgo il y a plus d’un an, la fermeture d’une partie de la voie sur berge de la rive droite parisienne suscite toujours la controverse, entretenue par un rapport officiel récent concluant à l’inefficacité de la mesure. L’auteur de cette tribune, qui a lu le rapport en son entier, explique pourquoi il y voit « un petit chef-d’œuvre de manipulation ».

Source : Voie sur berge à Paris : rétablissons les faits

À Nantes, une maison construite par impression 3D

Au croisement de l’architecture, de la robotique et de la science des matériaux, le projet nantais Yhnova a consisté à construire une maison de cinq pièces par impression 3D. Comme le montre cette vidéo publiée avec Le Monde, c’est un robot qui, à partir d’un modèle numérique de l’habitation, a monté les parois en mousse expansive et coulé le béton.

Source : À Nantes, une maison construite par impression 3D | CNRS Le journal

Rencontres nationales du transport public 2017

Les Rencontres nationales du transport public ont été inaugurées par la ministre des Transports, Elisabeth Borne. Keolis a annoncé un partenariat pour développer des valideurs moins chers qui dématérialisent les tickets, RATP Dev lance une solution big data pour optimiser la gestion des réseaux, tandis que Transdev lance une expérimentation d’autocar 100% électrique.

Source : RNTP 2017 – Jour 1

Au menu, la présentation d’une étude du Cerema sur la billettique destinée aux collectivités, Conduent qui imagine un modèle économique original pour sa solution de validation sans contact et une transition énergétique qui inquiète élus et opérateurs.

Source : RNTP 2017 – Jour 2

Dernier jour du salon. La plénière de clôture est consacrée à l’ouverture à la concurrence dans le transport ferroviaire et à la remise des challenges de la Journée du transport public.

Source : RNTP – Jour 3

Bruxelles va s’équiper en bus électriques Bolloré

Le groupe Bolloré a remporté l’appel d’offres de la Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB). L’accord-cadre, d’une durée de quatre ans, prévoit la fourniture de bus 100% électriques à plancher bas dotés de la recharge pendant la nuit.

Source : Bruxelles va s’équiper en bus électriques Bolloré

TGV Lyria crée une classe affaires sur le modèle de l’aérien

La compagnie ferroviaire spécialisée dans les liaisons entre la France et la Suisse, lance, le 10 décembre 2017, la classe Business 1ère calquée sur les standards de l’aérien.  Une première étape dans la refonte de l’offre qui s’achèvera avec le renouvellement du matériel roulant à partir de 2020.

Source : TGV Lyria crée une classe affaires sur le modèle de l’aérien

Brest expérimente l’arrêt à la demande

Depuis le 1er décembre 2017, Brest Métropole et Keolis Brest expérimentent durant deux mois l’arrêt à la demande sur la ligne 1 de bus à partir de 22h00. Une mesure qui reste encadrée pour respecter les règles de sécurité routière.

Source : Brest expérimente l’arrêt à la demande

Les solutions de la Fnaut pour réduire les temps de parcours en train

L’association  d’usagers a présenté, le 6 décembre 2017, l’étude de l’expert ferroviaire Gérard Mathieu sur les moyens qui permettraient de réduire les temps de parcours en train sans augmenter la vitesse de circulation. Des préconisations qui rendent le rail plus attractif par rapport à la route.

Source : Les solutions de la Fnaut pour réduire les temps de parcours en train

Le BHNS, nouvelle coqueluche des transports publics urbains ?

Trente et une lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) ou de prolongements de lignes ont été créées dans 23 agglomérations, en seulement dix ans. Moins cher que le tram, de moindre capacité aussi, il lui sert aussi de complément. Le BHNS n’est pas pour autant l’apanage des grandes collectivités. Retour sur cette success story.

Source : Le BHNS, nouvelle coqueluche des transports publics urbains ?

Voir aussi l’étude réalisée par TTK et Trans-Missions pour la Fnaut, qui s’appuie sur les chiffres transmis par les agglomérations, a analysé les cas de six lignes de BHNS (T-Zen 1 et TVM en Île-de-France, Metz, Nantes, Rouen et Strasbourg) et trois tramways (Besançon, Lyon et Tours) afin d’aider les élus à prendre la bonne décision.

Le mythe du multitâche, et autres histoires d’inattention

Un conducteur roulant à vitesse très faible possède un champ visuel de 180 degrés. À 90 km/h, ce champ visuel est réduit de moitié, parce que le cerveau humain peut seulement traiter un nombre limité d’informations à la fois. Que se passe-t-il quand on ajoute un téléphone à cette équation?

La cécité d’inattention est une conséquence de la distraction cognitive causée par une conversation téléphonique. Les conducteurs regardent bien à travers le pare-brise, mais leur cerveau ne traite pas l’ensemble des informations qui lui parviennent. L’économie cérébrale de l’être humain est efficace, mais elle a ses limites, car le cerveau est un instrument puissant, mais malicieux. La « charge cognitive », la quantité d’attention consciente mobilisée sur une ou plusieurs tâches, est à double tranchant. Lorsqu’elle est trop élevée, notre cerveau trie et élimine des éléments qui peuvent être cruciaux. Mais avec une charge cognitive trop faible, l’individu a tendance à se mettre en pilotage automatique et à cesser de percevoir des repères clés de son environnement. L’idée très à la mode selon laquelle certaines personnes sont capables d’effectuer en même temps plusieurs tâches nécessitant de la concentration est une fiction.

Source : Le mythe du multitâche, et autres histoires d’inattention – Paris Innovation Review

Aide à la mobilité : Michelin guide les poids lourds

Lors du salon Solutrans dédié au transport routier et urbain, le groupe Michelin a présenté ses solutions d’aide à la conduite des poids lourds.

L’offre Michelin s’articule autour de quatre modules. MyBestRoute est un calculateur d’itinéraire intégrant les contraintes propres au gestionnaires de flottes de poids lourds. Il permet de comparer plusieurs itinéraires en fonction des temps de conduite, des coûts totaux d’utilisation mais également des coûts de carburant et les péages. Le répartiteur peut ensuite envoyer l’itinéraire retenu sur le smartphone du chauffeur. Parmi les trois autres briques, notons également la proposition d’embarquer les chauffeurs dans un jeu sérieux afin de développer les comportements minimisant les accélérations/décélérations, analysées via les traces GPS de leur parcours. Classés chaque jour, les bons conducteurs gagnent des bons d’achat Amazon.

Le communiqué de presse complet publié à l’occasion du salon Solutrans sous ce lien

Source : Aide à la mobilité : Michelin guide les poids lourds