Les risques sanitaires posés par la végétalisation des villes

  • La végétalisation des villes est l’une des solutions promues pour atténuer les effets du changement climatique.
  • Cette approche peut réduire significativement la température urbaine, améliorer le bien-être des citadins et la consommation énergétique.
  • La végétalisation urbaine crée de nouvelles niches écologiques, favorisant une biodiversité plus variée dans ces milieux, mais elle peut aussi augmenter les risques sanitaires liés aux maladies vectorielles.
  • La gestion de la végétalisation doit être adaptée pour éviter les risques sanitaires, comme les épidémies de dengue ou la propagation de tiques porteuses de maladies.
  • Il est essentiel de poursuivre la recherche pour comprendre et minimiser ces risques tout en maximisant les bienfaits de la végétalisation en ville.

Source : Les risques sanitaires posés par la végétalisation des villes

45 risques et fragilités systémiques dans l’aire grenobloise : sommes-nous prêts à faire face ?

L’Atelier des Futurs a publié un poster présentant les 45 risques et fragilités systémiques pré-identifiés dans la région grenobloise par les membres du groupe technique du RARRe (rapport annuel sur les risques et la résilience). La démarche est directement inspirée du Global Risk Report du Forum économique de Davos, revue au prisme d’une lecture experte et collective de notre territoire. C’est une mise initiale, appelée à évoluer.

Source : 45 risques et fragilités systémiques dans l’aire grenobloise : sommes-nous prêts à faire face ? – Projeter – Brève

Le paradoxe d’Ellsberg

Disparu récemment à l’âge de 92 ans, Daniel Ellsberg a surtout été salué pour son rôle de lanceur d’alerte dans l’affaire des Pentagon Papers. Mais outre cette leçon de courage, on lui doit aussi une leçon de décision restée célèbre

Imaginez que vous deviez choisir entre deux urnes, avec pour objectif de tirer une boule rouge. La première urne contient 50 boules rouges et 50 noires. La seconde contient 100 boules, rouges ou noires, en proportions inconnues. Le choix est donc entre un risque (quantifiable) et une incertitude (probabilité inconnue). En général, vous choisirez la première urne : le risque plutôt que l’incertitude

Mais supposez maintenant qu’on vous demande de tirer une boule noire. Changez-vous d’avis ? Ce serait illogique : la couleur des boules n’a aucune importance… Pourtant, vous en tenir à la première urne est illogique aussi : votre choix initial impliquait que les chances de tirer une boule noire dans la seconde urne soient supérieures !

Ce paradoxe illustre l’aversion à l’incertitude : nous détestons tellement l’incertitude que, pour la fuir, nous sommes prêts à être incohérents. Et donc à délaisser des opportunités attrayantes, dès lors qu’elles sont difficiles à quantifier.