Brest : le téléphérique urbain accusé d’être trop bruyant

Brest (Finistère), en 2016. Un jeune couple compare le «bourdonnement» de la cabine à «une remontée mécanique de ski». PHOTOPQR/Ouest-France/Béatrice Le Grand

Face aux plaintes de riverains, Brest Métropole (Finistère) va changer le câble principal et a opté pour un modèle de 15 à 20 % plus cher, mais qui va apporter de nettes améliorations acoustiques.

Après ses nombreux déboires, depuis son lancement fin novembre 2016, le premier téléphérique urbain de France, qui avait enfin pris son rythme de croisière, va devoir changer son câble principal. Non-pas à cause d’un dysfonctionnement ou d’un incident, mais parce qu’il serait trop… bruyant. « Depuis les premiers essais, des riverains nous ont fait part de leur inquiétude quant aux nuisances sonores », a expliqué un responsable de Brest Métropole (Finistère), en partie chargée des opérations globales de maintenance(Keolis est opérateur).

« Comme nous devions, de toute façon, effectuer un changement de câble, nous avons opté pour un modèle particulier, de 15 à 20 % plus cher que celui de base, qui va apporter de nettes améliorations acoustiques. »

«Comme un bruit d’ascenseur permanent»

Pourtant, ils ne sont pas si nombreux à se plaindre de ce « bourdonnement ». « C’est peut-être depuis qu’on le fait fonctionner jusqu’à minuit en semaine et minuit et demi le week-end ? » hasarde un riverain du centre. Lui, n’a pas porté plainte, mais « peut comprendre » ceux qui ont contacté la mairie. « Ça fait comme un bruit d’ascenseur permanent ou une remontée mécanique de ski », raconte un jeune couple. « Après, nous nous sommes habitués… Mais nos invités ne dorment pas bien. »

D’autres sont plus circonspects quant aux plaintes signalées : « C’est un non-problème », soupire Jean-Christophe, galeriste. « On vit en ville, ce n’est pas plus bruyant qu’autre chose ! » Par ailleurs, le téléphérique, équipement parfaitement adopté par les Brestois, frise déjà le 1,7 million de voyageurs, soit 1 800 par jour en moyenne.

Nora Moreau

Source : Brest : le téléphérique urbain accusé d’être trop bruyant – Le Parisien

Brest expérimente l’arrêt à la demande

Depuis le 1er décembre 2017, Brest Métropole et Keolis Brest expérimentent durant deux mois l’arrêt à la demande sur la ligne 1 de bus à partir de 22h00. Une mesure qui reste encadrée pour respecter les règles de sécurité routière.

Source : Brest expérimente l’arrêt à la demande

Le téléphérique sur la pente urbaine

Transport trois étoiles des montagnes, le téléphérique investit aujourd’hui les villes. Plus faciles à construire que les classiques métros et tramways, plus efficaces pour contourner les reliefs et les cours d’eau, souvent moins chères, ces nouvelles solutions aériennes s’imposent peu à peu dans la réflexion des urbanistes. Même les acteurs du Grand Paris s’y essaient. La faisabilité d’un téléphérique entre la gare de Lyon et Austerlitz est à l’étude. Et, depuis le 8 octobre, le Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) peaufine le projet du Téléval, dans le Val-de-Marne, qui devrait relier Créteil et Villeneuve-Saint-Georges d’ici à 2018. Mais la pionnière hexagonale est la ville de Brest qui lance, en ce début 2013, un appel d’offres pour son projet de liaison entre les quartiers de Siam et des Capucins, au-dessus du fleuve Penfeld.

Source : (20+) Le téléphérique sur la pente urbaine – Libération

Le téléphérique de Brest réduit à une cabine

Après le crash d’une des deux cabines lors d’une opération de maintenance, la ligne du téléphérique de Brest a rouvert le 25 août 2017. Depuis la réintroduction de ce mode de transport en ville, les déboires s’accumulent pour ce système mis au point par le constructeur suisse Bartholet.

Source : Le téléphérique de Brest réduit à une cabine

Le téléphérique de Brest à nouveau en panne

Le téléphérique de Brest a bien repris du service, le 5 janvier 2017, après un arrêt technique de plus d’un mois. Mais le 8 janvier, le téléphérique était à nouveau à l’arrêt en raison d’une panne du système informatique. Keolis Brest annonce sa remise en service le 10 janvier à 12h00.

 

Ce mode de transport propre, d’un coût de 19 millions d’euros, est doté de deux nacelles pouvant embarquer chacune jusqu’à 60 passagers pour un trajet de 420 mètres réalisé en moins de 3 minutes.

Source : Le téléphérique de Brest à nouveau en panne

Téléphérique urbain : les villes se lancent

Une loi présentée début février en conseil des ministres clarifie les incertitudes juridiques et n’oblige plus les municipalités à exproprier tout en instaurant des servitudes. Brest, Toulouse, Orléans, Grenoble et Créteil ont des projets sur la table qui ont l’avantage d’être moins cher que le tramway.

Source : Téléphérique urbain: les villes se lancent