South Korea’s street lights up as road safety for pedestrians that stare at their phones while crossing

Le « smombie warning system »

Vous avez sûrement déjà entendu parler des smombies (les « zombies du smartphone »), ces piétons qui préfèrent regarder leur smartphone plutôt que la chaussée (et la circulation) lorsqu’ils traversent la rue. En Corée du Sud, le phénomène fait rage, mais heureusement, c’est également de là que nous viennent plusieurs solutions ingénieuses permettant d’éviter que les passants se fassent écraser comme des mouches ! Il y a quelque temps, on vous parlait déjà de cette astucieuse invention appelée « Third Eye », sorte de web-cam se fixant en haut du crâne et permettant de ne plus avoir besoin de lever les yeux de son écran. Rappelons que ce projet, initié par le designer Paeng Min-wook, était une démarche satirique censée alerter contre la prolifération de ces fameux smombies… Sans succès, apparemment !

De ce fait, et voyant que ses habitants n’avaient pas du tout pour projet de décoller les mirettes de leur smartphone adoré, la capitale sud-coréenne a mis les petits plats dans les grands pour développer un vrai « smombie warning system » ! Il s’agit de feux de circulation (pour piétons, du coup) directement intégrés dans le sol à côté des marquages zébras. Ajoutez à cela le fait que certains croisements sont désormais équipés de radars permettant de notifier les passants et leur signifier de s’arrêter (ou au moins de jeter un coup œil devant eux pendant qu’ils arpentent les allées embouteillées de la mégapole). Avec tout ça, on imagine que Séoul va voir le nombre de smombies qui déambulent dans ses rues exploser, mais en toute sécurité… Et c’est déjà ça !

Source : South Korea’s street lights up as road safety for pedestrians that stare at their phones while crossing | Lifestyle | Independent TV

Que ce passe-t-il quand un quartier décide de bannir la voiture pendant un mois ?

Il y a 2 ans, un quartier de Suwon, une grande ville de Corée du Sud, s’est lancé dans une expérience sans voiture d’un mois, rapporte FastCoExist. L’initiative – baptisée le festival de l’écomobilité – lancée par Konrad Otto-Zimmermann, directeur créatif du cabinet l’idée urbaine, permet aux citoyens de mieux envisager ce que serait leur ville sans voiture, en le vivant concrètement.

Le processus de production de l’événement a pris lui-même 2 ans. En septembre 2013, 1500 voitures ont été déplacées et garées en dehors du quartier. 400 vélo ont été livrés et des navettes très régulières ont été mises en place pour aider les gens à rejoindre les parkings. Le quartier a été transformé avec des sièges et des bancs, les bars et restaurants ont élargis leurs terrasses… La durée de l’expérience avait pour but de casser les routines des habitants et de prendre le pouls de la valeur de l’amélioration obtenue. Certaines des améliorations, comme l’élargissement des trottoirs, l’installation de mini-parcs ont été prolongées au-delà de l’événement, certaines déviations maintenues et la vitesse réduite. Un jour par mois, le quartier demeure sans voitures.

Reste que le coût de l’expérience (10 millions de dollars dont l’essentiel est allé à l’aménagement de la voirie) est tout de même important. Un livre a été éditépour raconter l’expérience. Cet automne, Otto-Zimmerman va répéter l’expérience dans un quartier de Johannesburg en Afrique du Sud et une autre ville devrait suivre.

Via : à lire ailleurs