Partage de la voirie : quelle place pour les bus ?

La vitesse commerciale des bus à Paris se dégrade depuis plusieurs années. Dans un contexte d’espace urbain contraint, la politique déjà ancienne de partage de la voirie a donné davantage de place aux modes actifs au détriment des modes motorisés (automobiles, motos, scooters et transports collectifs). La pandémie de Covid-19 qui a bousculé les pratiques de déplacements des Franciliens a depuis renforcé la mise en œuvre de cette politique de partage de la voirie en faveur du vélo. Néanmoins, la volonté d’apaiser les villes est une tendance de fond et la crise sanitaire n’a été qu’un accélérateur du développement des modes actifs.
Ce petit déjeuner décideurs-chercheurs s’intéressera à la place des bus dans le partage de la voirie. Comment, sur quels principes et quels compromis, le bus a-t-il trouvé sa place dans la circulation parisienne entre le début du XXe siècle et aujourd’hui ? Pourquoi et comment cette place a-t-elle évolué ? Peut-on abaisser la vitesse de circulation des voitures, développer la marche et le vélo tout en maintenant un service public de bus performant ? Quelle place attribuer à ce mode de déplacement historique et quels nouveaux compromis construire à l’échelle de la métropole ?
Pour en débattre nous croiserons différents points de vue : historique et contemporain, opérationnel et académique, francilien et européen.

Replay du petit déjeuner décideurs-chercheurs

Intervenants

  • Ouverture : Dany NGUYEN-LUONG, directeur du département Mobilité et Transports de L’Institut Paris Region
  • Animation : Brigitte GUIGOU, chargée de mission partenariat recherche à L’Institut Paris Region
  • Introduction : Élie GUITTON, spécialiste mobilité, Département Mobilité et Transports de L’Institut Paris Region

Interventions

  • Arnaud PASSALACQUA, professeur en aménagement de l’espace et urbanisme, École d’Urbanisme de Paris
  • Pierre CHAISE, responsable de discipline Ingénierie de Circulation et Aménagement Urbain au département « Études générales, Développement et Territoires », RATP
  • Marie THIBAUT DE MAISIÈRES, porte-parole du Gouvernement de la région de Bruxelles-Capitale

Source : Partage de la voirie : quelle place pour les bus ?

Paris-Orléans en 15 minutes : le projet fou d’une start-up parisienne

La société parisienne Jacques Vaucanson veut utiliser l’ancien rail en béton au nord d’Orléans pour créer une navette ultrarapide montée sur coussin d’air et propulsée à 450 km/h.

Et si les Parisiens pouvaient bientôt aller à Orléans en un quart d’heure ? C’est le projet fou de la société parisienne Jacques Vaucanson qui estime que ce sera réalisable à partir de 2025. Comme le rapporte Le Parisien, cette start-up d’une quinzaine d’ingénieurs travaille sur le train supersonique du futur : le SpaceTrain. Il s’agit d”‘une navette montée sur coussin d’air et propulsée à 450 km/h par des moteurs alimentés par des piles à hydrogène et des batteries lithium-ion”. Cela permettrait de relier Orléans en 15 minutes au lieu d’une heure actuellement.

La société a choisi de baser son laboratoire dans un bâtiment anonyme situé à Cercottes, au nord d’Orléans (Loiret). Elle y assemble actuellement un premier prototype à l’échelle 1/2. “Nous mènerons nos premiers essais partiels dès le mois d’avril, puis des essais complets fin 2020, avant de construire un prototype de taille réelle qui devra rouler sur un vrai rail en béton”, a expliqué Faouzi Ben Ammar, responsable du développement, jeudi dernier devant le député Cédric Villani.

Objectif ? Concurrencer l’Hyperloop d’Elon Musk

La société parisienne Jacques Vaucanson veut directement concurrencer l’Hyperloop, une autre navette ultrarapide, testée dans le Limousin. Le projet de recherche industrielle a été lancé en 2013 par l’Américain Elon Musk. Afin de pouvoir le devancer, la direction de la start-up a demandé de l’aide au député LREM de l’Essonne afin de franchir les étapes administratives. Et le choix de s’installer à Orléans n’est pas anodin pour la société. En effet, les ingénieurs veulent utiliser le rail de l’ex-aérotrain appartenant à l’État.

>>> À lire aussi : Un centre d’essai de train Hyperloop débarque dans le Limousin

Problème, pour que la société puisse l’utiliser, la législation européenne impose un appel d’offres. “La France accueille à bras ouverts un projet nord-américain. Et retarde un projet français”, s’est ainsi agacé Emeuric Gleizes, directeur général de la société, devant le député mathématicien. Comme le souligne le quotidien, ce dernier leur a promis qu’il allait intervenir en leur faveur.

Source : Paris-Orléans en 15 minutes : le projet fou d’une start-up parisienne – Capital.fr

Les effets du tramway sur la fréquentation du transport public. Un bilan des agglomérations françaises de province

Cet article propose d’actualiser un bilan réalisé en 2006 des effets de la réintroduction du tramway sur la fréquentation du transport public dans les agglomérations françaises de province. Sa démarche se légitime par la multiplication des mises en service, permettant de doubler le panel, et par l’ouverture d’un débat sur les effets réels du tramway, mis en question par des approches empiriques et socio-psychologiques. L’analyse se construit à partir de la fréquentation du transport public publiée annuellement dans les annuaires statistiques du CERTU1. Se fondant sur les mises en service de tramway entre 1985 et 2007, elle s’interroge à la fois sur ses effets sur la fréquentation du transport collectif, et sur celle de leur évolution diachronique au cours des deux décennies étudiées. Les résultats confirment que l’introduction du tramway a un effet fort sur la fréquentation, quoiqu’elle soit légèrement sensible aux aléas conjoncturels. Néanmoins, ses effets semblent minimes en termes de report modal depuis l’automobile, tandis que deux points méritent d’être approfondis pour une meilleure compréhension : le rôle dans ce succès de la refonte du réseau de transport, et les motivations socio-psychologiques à l’origine du choix modal du tramway.

Source : Vincent Gagnière, « Les effets du tramway sur la fréquentation du transport public. Un bilan des agglomérations françaises de province », Revue Géographique de l’Est [En ligne], vol. 52 / 1-2 | 2012, mis en ligne le 16 octobre 2012, consulté le 16 août 2016. URL :

Voir également : A Dijon, le tramway accélère le trafic voyageurs et le nombre d’abonnés