Une nouvelle télécabine pour desservir Saint-Gervais Mont-Blanc

Une solution de transport public. C’est ainsi qu’a été présentée la nouvelle télécabine Le Valléen, qui a été inaugurée le 6 septembre à Saint-Gervais Mont-Blanc (Haute-Savoie) et permet de relier les bourgs du Fayet à Saint-Gervais.

Construit par la Société des Téléportés Bettex-Mont d’Arbois, Le Valléen, qui se situe à côté de la gare ferroviaire, dessert en cinq minutes, tout au long de l’année (et pas seulement pendant les périodes de ski), la gare SNCF du Fayet (départ et terminal des lignes TGV, TER, Léman Express, Mont-Blanc Express) et le centre bourg de Saint-Gervais Mont-Blanc.

Il permet de ce fait d’aller de Paris à Saint-Gervais Mont-Blanc, de bout en bout, sans prendre sa voiture.  Autres avantages, la télécabine rend accessible à pied les différents points d’intérêt de la station de ski et doit contribuer à réduire le trafic routier dans le centre ville (environ 15 000 voitures) et les émissions de gaz à effet de serre (environ – 15 %).

Les prévisions de fréquentation sont de 250 000 allers-retours par an, dont 54 000 par des actifs.

Source : Une nouvelle télécabine pour desservir Saint-Gervais Mont-Blanc – Ville, Rail et Transports

Téléphérique du Val-de-Marne : on a testé la première cabine

La toute première cabine du téléphérique entre Créteil et Villeneuve-Saint-Georges a été dévoilée ce jeudi. Première impression et visite en images.

Source : Téléphérique du Val-de-Marne : on a testé la première cabine | Citoyens.com

Un téléphérique saisonnier pour un vrai enjeu d’attractivité touristique : Huy, Belgique

Inscrite dans le cadre d’un plan d’investissement et de
renforcement de l’activité touristique mené par la ville de Huy, la construction du nouveau téléphérique est un levier majeur pour accueillir les 70 000 touristes annuels.

Revisitant le design historique du téléphérique, les 2 nouvelles cabines de 15 places ont été dessinées pour permettre une vue panoramique à bord. 100% automatisé, le téléphérique permettra une gestion optimale des horaires et des départs permettant de sécuriser un taux de disponibilité supérieur à 99% tout en assurant l’assistance du futur exploitant dans la prise en main de cette nouvelle solution de transport fiable et sécuritaire.

Source : MND Ropeways : un telephérique saisonnier pour un vrai enjeu d’attractivite touristique

voir aussi : Téléphérique de Huy : héliportage des matériaux sur le site du chantier

Transdev exploitera le premier téléphérique d’Ile-de-France

Le gain du contrat d’exploitation du câble C1, qui doit relier les villes de Créteil à Villeneuve-Saint-Georges en desservant Valenton et Limeil-Brévannes en Ile-de-France, est particulièrement savouré par Transdev : contrairement aux autres lots, qui font l’objet d’une redistribution entre opérateurs suite à l’ouverture à la concurrence des réseaux de bus en grande et moyenne couronne, entamée depuis 2021, ce sera le premier téléphérique d’Ile-de-Franee et une jolie vitrine pour la filiale de la Caisse des dépôts (66 %) et de l’allemand Rethmann (34 %).

Source : Transdev exploitera le premier téléphérique d’Ile-de-France – Ville, Rail et Transports

Un premier téléphérique à La Réunion

Le premier téléphérique de La Réunion a été mis en service mi-mars à Saint-Denis dans le but de réduire les embouteillages fréquents dans cette île française au relief tourmenté.

La ligne, longue de 2,7 kilomètres, relie le quartier populaire du Chaudron, à l’est de Saint-Denis, et celui de Bois de Nèfles, sur les hauteurs de la ville. Un trajet qu’effectue en 14 minutes le métrocable. Baptisé « Papang » (du nom d’un rapace endémique de La Réunion), il peut transporter 1.200 personnes par heure et par sens, indique l’entreprise française Poma qui exploite le téléphérique. l’investissement est de 54 millions d’euros, dont 16 payés par des fonds européens.

Cinq stations sont desservies, dont un lycée et le campus universitaire, sur un parcours comprenant 270 mètres de dénivelé. Des parkings-relais pour voitures et des parcs de stationnement pour les vélos ont été implantés près de chaque station pour inciter au report modal.
Une seconde ligne est en projet entre les quartiers de La Montagne et de Bellepierre.

Source : Un premier téléphérique à La Réunion – Ville, Rail et Transports

Ile-de-France Mobilités signe avec Doppelmayr

Île-de-France Mobilités, l’autorité en charge des transports de la région Île-de-France, a signé un contrat de 110 M€ avec le groupement constitué de Doppelmayr France SAS (mandataire), Spie Batignolles GC, France Travaux, Egis Rail, et Atelier Schall, pour la conception, la réalisation et la maintenance du Câble A.

Le premier téléphérique d’Île-de-France reliera Créteil à Villeneuve-Saint-Georges via Limeil-Brévannes et Valenton. Il desservira directement plus de 20 000 habitants et 6 000 emplois en apportant une réponse concrète et innovante aux difficultés quotidiennes de déplacements des habitants de ces communes du Val-de-Marne.

L’objectif fixé au groupement est un démarrage des travaux en 2022 pour une mise en exploitation grand public mi-2025.

Cette liaison par câble constitue un transport en commun à part entière et sera articulé avec les autres modes de transports dont le réseau de métro francilien à Créteil (ligne 8) et intégré à la tarification francilienne sans aucune différence avec une ligne de tram, de bus ou de métro.

La liaison en transport par câble présente une longueur totale de 4,5 km environ et comporte cinq stations.

A la mise en service, environ 1 600 passagers à l’heure de pointe et par direction pourront prendre place dans des cabines confortables et sécurisés de 10 places assises.

La fréquence de passage entre chaque cabine sera inférieure à 30 secondes. Le temps du voyage d’un bout à l’autre de la ligne sera d’un peu moins de 17 minutes en heure de pointe.

Source : Ile-de-France Mobilités signe avec Doppelmayr

Namur inaugure un téléphérique signé Poma

Inauguré le 8 mai 2021, Le téléphérique de Namur reliera désormais le centre historique au site classé de la Citadelle de Namur.

Ce nouveau projet, réalisé par POMA et ses partenaires Labellemontagne et Franki, offre un nouveau point de vue sur la ville belge tout en renforçant son attractivité touristique.

POMA signe ici sa toute première réalisation en Belgique. C’est également la première concession touristique signée par POMA en Europe.

Les deux trains de trois cabines Diamond 6 places circuleront à 6 m/s en ligne pour ralentir en station et accueillir tous les publics : piétons, poussettes, vélos, PMR.

Le téléphérique de Namur permettra également aux résidents des quartiers de la citadelle de rejoindre le centre-ville en 4 minutes. Il sera également bénéfique aux riverains dans leurs déplacements quotidiens grâce à des horaires élargis.

Source : Namur inaugure un téléphérique signé Poma

Les Tops & Flops des Smart Cities

De Stockholm à Medellin, de Toronto à Singapour, pendant leur tour du monde en pleine pandémie, Dim et Ben d’Across The Blocks ont vu le meilleur et le pire de ces villes qui cherchent à gouverner via la Big Data. Leur conclusion ? Les stratégies les plus efficaces ne sont pas forcément les plus intelligentes : ce sont les plus apprenantes – on pourrait dire résilientes.
On vous embarque pour une expédition à la découverte des tops et flops des Smart Cities.
Et pour découvrir leur rapport complet, c’est là.

Source : Les Tops & Flops des Smart Cities – Cartes – Merci Alfred

Téléo, le téléphérique de Toulouse

Jean-Michel Lattes est le président de Tisséo, l’équivalent toulousain du SYTRAL. Il explique les grandes lignes du projet Téléo qui sera mis en service cette année, ainsi que les atouts de ce mode de transport.

La vidéo : http://magazine.sytral.fr/teleo-telepherique-de-toulouse/

Plus de 200 projets développés dans le monde, pourquoi cet engouement ?
Les réponses dans cette courte animation : http://magazine.sytral.fr/atouts-telepherique-urbain/

Systra : un nouveau contrat de télécabines à Tbilissi

L’Agence française de développement a retenu le groupement mené par Systra, avec Spectrum et TIM, pour prendre en charge les études d’évaluation et la préparation des dossiers d’appels d’offres portant sur une ligne de télécabines reliant une nouvelle zone en ville haute et ville basse de Tbilissi.

Source : Systra : un nouveau contrat de télécabines à Tbilissi – Construction Cayola

Le conquérant Poma à l’assaut des steppes mongoles

Les portes de l’Asie s’ouvrent pour le groupe français Poma qui vient de décrocher son premier marché à Oulan-Bator, la capitale mythique de la Mongolie. L’entreprise iséroise sera épaulée sur ce contrat par l’ingénieriste Egis.

Source : Le conquérant Poma à l’assaut des steppes mongoles – Construction Cayola

Le câble A est dans les tuyaux

Île-de-France Mobilités vient de voter la convention de financement du premier téléphérique francilien, le Câble A, qui reliera Créteil à Villeneuve-Saint-Georges en 2023. L’entreprise qui réalisera les travaux de construction sera choisie début 2021.

Sept années, c’est le temps qu’il a fallu à Ile-de-France Mobilités pour faire aboutir le premier projet de téléphérique urbain francilien, le Câble A-Téléval. Mobilisant 125 M€ financé à 49 % par la région Ile-de-France, à 30 % par le département du Val-de-Marne et à 21 % par l’Etat, ce projet de transport aérien de 4,5 km de long doit permettre de désenclaver via 5 stations plusieurs quartiers de Créteil, Limeil-Brevannes, Valenton et Villeneuve-Saint-Georges, en les reliant au bus et à la ligne 8 du métro. Île-de-France Mobilités financera quant à elle les télécabines et les coûts d’exploitations de la ligne, comme pour l’ensemble des lignes « classiques » de transports en commun. Cette convention de financement permet à l’Autorité organisatrice de poursuivre la consultation en cours avec les entreprises candidates pour la réalisation des travaux. Le choix du lauréat sera décidé début 2021 et lancera ainsi le début des études de conception détaillée et des travaux de réalisation. 

Source : Le câble A est dans les tuyaux – Construction Cayola

Les pylônes du téléphérique urbain se dressent dans le ciel toulousain

Téléo, le nouveau mode de transport en commun par câble toulousain, doit être mis en service à l’été 2021. Sur le chantier, les stations prennent forme et les pylônes sont désormais tous installés.

Source : Les pylônes du téléphérique urbain se dressent dans le ciel toulousain

Quel avenir pour la télécabine urbaine?

Dans sa thèse réalisée à l’EPFL, Fernando Simas étudie en quoi le transport à câble représente une alternative aux autres moyens existants du point de vue des usagers, et comment l’intégrer dans le territoire.

C’est un des symboles de la Suisse, avec le funiculaire et le bateau à roues à aubes: la télécabine. Mais ces petits «œufs», qui telles des guirlandes parent les flancs de montagne, restent associés aux loisirs hivernaux et estivaux. Dans quelle mesure peut-on considérer le transport aérien à câble (TAC) comme un moyen de déplacement urbain? C’est le sujet de la thèse de Fernando Simas, du Laboratoire de sociologie urbaine (LASUR) de l’EPFL, qu’il vient de défendre. Il conclut que si la télécabine rencontre les faveurs des usagers, elle constitue bien davantage qu’une infrastructure urbaine de transport. D’où le paradoxe qu’au-delà de sa simplicité technologique, son implantation relève d’ambitions et de choix territoriaux complexes.

La première partie de la thèse s’attache à comprendre les habitudes des usagers des transports en commun pour évaluer dans quelle mesure le TAC serait compatible avec celles-ci. Deux régions ont été étudiées: Rio de Janeiro, au Brésil, et l’arc lémanique. Dans la région lémanique cinq modes de transport sont comparés du point de vue de l’utilisateur: la ligne de métro M2 (Lausanne), la ligne de bus 5 (Genève), la télécabine du Châble-Verbier, le téléphérique du Salève et de la ligne N1 Lausanne-Thonon de la CGN. Les cas brésiliens ont été choisis en fonction de leur similitude avec les cas suisses. Concrètement, des chercheurs ont accompagné durant deux jours une dizaine d’usagers de chacune des 10 lignes sélectionnées et analysé leur expérience à travers 13 critères.

Ergonomie du temps de déplacement

«Le transport à câble a plutôt la cote, considéré comme plus confortable que le bus et se rapprochant du bateau par sa capacité à extraire l’usager de la monotonie du transport public, résume Fernando Simas. La cabine fournit un cocon à l’instar de l’automobile, mais contrairement à cette dernière qui établit un espace semi-privé, elle crée un espace semi-public, tout en évitant le contact physique avec les contraints de l’environnement urbain. Cela constitue un sentiment de soulagement pour les usagers, une sensation de confort.»

La comparaison des modes de transport s’inscrit par ailleurs dans un changement des attentes des usagers des transports publics: il ne s’agit plus uniquement de se déplacer, mais aussi de bénéficier d’un certain niveau de service, de confort, d’efficacité, de divertissement. Les chercheurs avancent ainsi le concept d’ergonomie du temps de déplacement qui inclut ces autres dimensions. « Un système de transport est une interaction homme-machine, résume le chercheur. Pour mesurer cette interaction, nous utilisons le concept de permanence: combien de temps un utilisateur peut-il être dans la même position, en interaction avec la machine? Un usager à l’aise dans son système de transport peut parcourir plus de kilomètres, et ce, plusieurs fois par semaine.» Finalement, tout comme le câble aide à mieux comprendre le territoire de la montagne, il permet à l’utilisateur de mieux comprendre la ville.

Mieux comprendre la ville

Dans un deuxième temps, la thèse se penche sur la pertinence du TAC dans plusieurs contextes urbains. En Suisse, plusieurs projets sont dans les tiroirs voire sur les bureaux à Sion, Fribourg, Morges, Zurich et Genève. Des chercheurs du LASUR et du LAMU (Laboratoire d’architecture et mobilité urbaine) ont d’ailleurs évalué à nombre d’entre eux. Il en résulte que «le transport urbain à câble aérien est un catalyseur de développement territorial». Il produit un espace tridimensionnel et la hauteur de la ligne de câble détermine non seulement les stations mais aussi sa relation avec l’espace territorial adjacent ou distant. Implanter une station de télécabine a bien plus d’impact qu’un arrêt de bus, il a le potentiel de modifier un quartier au-delà de questions de mobilité.

Finalement, conclut le chercheur, «le transport à câble aérien est une des options parmi les autres et devrait faire partie de la réflexion. Néanmoins, le TAC n’est intéressant que s’il propose quelque chose de plus que le bus ou le train. Il serait pertinent d’utiliser l’expérience positive du câble pour réaliser quelque chose d’inédit dans les villes suisses, concrétiser des projets que seules des télécabines peuvent faire.»

RéférencesTransport à câble aérien en milieu urbain: pertinence et pratique. De Oliveira Simas, Fernando Anisio; Kaufmann, Vincent; Lamunière, Inès

Source : Quel avenir pour la télécabine urbaine ? EPFL

Projet câble genevois

Faut-il déployer une télécabine entre la frontière et l’aéroport? La question se pose à Genève alors que le Grand Conseil doit débattre, sans doute lors de sa session de jeudi et vendredi, d’un crédit d’étude de 3 millions de francs pour dresser l’avant-projet de cette liaison par câble. La messe n’est pas dite, loin de là. En Commission des travaux, le non l’a emporté à une courte majorité. Ensemble à Gauche dénonce l’impact du projet sur les rives du Rhône (qui motive l’opposition du WWF), l’UDC doute de sa rentabilité, le MCG redoute son impact sur les propriétés privées, tout comme le PLR, qui demande également que des priorités soient mises dans les chantiers de mobilité, ceux liés au projet d’agglomération ayant pris du retard.

Hasard du calendrier, une thèse vient tout juste d’être soutenue avec succès sur ce sujet à l’EPFL, le 15 mars. Fernando Simas a obtenu le titre de docteur avec un travail de près de 500 pages sur le «Transport à câble aérien en milieu urbain», où il examine notamment les enjeux genevois. Entretien.

À la lumière de votre étude, le projet genevois de télécabine a-t-il du potentiel?

Comme pour tout projet de transport, il faudra étudier ses qualités et ses défauts. Cette télécabine s’intègre bien dans le projet d’agglomération et pourrait donc prétendre à un soutien fédéral. Elle répond à la forte demande d’accessibilité qui se fait sentir dans les communes que le tracé dessert: citons Bernex, Plan-les-Ouates ou Bardonnex. De plus, son tracé a la caractéristique de ne pas être radial, mais périphérique: il permet ainsi de gagner l’aéroport sans passer par le centre. Ces arguments suffisent pour dire que ce projet mérite d’être étudié.

Vous notez que le tracé n’a pas d’intérêt touristique. Est-ce rédhibitoire?

Ce n’est pas un gros défaut. On est encore habitué à voir du transport par câble en montagne, pas en ville où il peut faire valoir d’autres avantages. Le Canton, qui durant des années n’a pas réussi à fournir sa part de logements au Grand Genève, doit bâtir et il a aussi besoin d’espace pour ses activités. À ce titre, un atout du transport par câble est sa faible emprise au sol.

Vous soulignez que le tracé de la télécabine suit plus ou moins celui de l’autoroute, en la croisant souvent.

On voit que le Canton est à la recherche d’une autre solution que l’automobile et qu’il fait l’hypothèse que les pendulaires laisseront leurs voitures à un parking relais à la frontière avant de continuer leur chemin par le câble. Mais un tel comportement est incertain. La connexion au parking relais ne saurait donc justifier à elle seule une télécabine. Mais celle-ci peut avoir d’autres utilités pour les nouveaux quartiers prévus sur son tracé, avec des milliers de logements. Les stations de télécabine pourraient en devenir des centralités. Le transport par câble permettant une grande flexibilité, on peut les imaginer en hauteur, enterrées ou encore donnant sur une place. Il est très important d’intégrer ces stations au bâti.

Vous imaginez une télécabine reliant l’aéroport au Salève via l’ONU et une station en plein lac. Réaliste?

Nous avons étudié toutes sortes de projets, plus ou moins proches d’une réalisation ou, comme celui-ci, destinés à ouvrir les esprits, un peu comme Maurice Braillard l’avait fait en son temps (ndlr: en 1935) avec son plan directeur qui redessinait Genève. Cela montre qu’on pourrait envisager, grâce au transport par câble, un hub de mobilité au milieu du lac, avec des bateaux de la CGN et des drones, qui aurait un intérêt touristique, par exemple pour les visiteurs de Palexpo, qui ne se rendent pas forcément en ville. Mais ce n’est pas immédiatement réalisable!

Source : tdg.ch

Nous avons étudié toutes sortes de projets, plus ou moins proches d’une réalisation ou, comme celui-ci, destinés à ouvrir les esprits, un peu comme Maurice Braillard l’avait fait en son temps (ndlr: en 1935) avec son plan directeur qui redessinait Genève. Cela montre qu’on pourrait envisager, grâce au transport par câble, un hub de mobilité au milieu du lac, avec des bateaux de la CGN et des drones, qui aurait un intérêt touristique, par exemple pour les visiteurs de Palexpo, qui ne se rendent pas forcément en ville. Mais ce n’est pas immédiatement réalisable!

Brest : le téléphérique urbain accusé d’être trop bruyant

Brest (Finistère), en 2016. Un jeune couple compare le «bourdonnement» de la cabine à «une remontée mécanique de ski». PHOTOPQR/Ouest-France/Béatrice Le Grand

Face aux plaintes de riverains, Brest Métropole (Finistère) va changer le câble principal et a opté pour un modèle de 15 à 20 % plus cher, mais qui va apporter de nettes améliorations acoustiques.

Après ses nombreux déboires, depuis son lancement fin novembre 2016, le premier téléphérique urbain de France, qui avait enfin pris son rythme de croisière, va devoir changer son câble principal. Non-pas à cause d’un dysfonctionnement ou d’un incident, mais parce qu’il serait trop… bruyant. « Depuis les premiers essais, des riverains nous ont fait part de leur inquiétude quant aux nuisances sonores », a expliqué un responsable de Brest Métropole (Finistère), en partie chargée des opérations globales de maintenance(Keolis est opérateur).

« Comme nous devions, de toute façon, effectuer un changement de câble, nous avons opté pour un modèle particulier, de 15 à 20 % plus cher que celui de base, qui va apporter de nettes améliorations acoustiques. »

«Comme un bruit d’ascenseur permanent»

Pourtant, ils ne sont pas si nombreux à se plaindre de ce « bourdonnement ». « C’est peut-être depuis qu’on le fait fonctionner jusqu’à minuit en semaine et minuit et demi le week-end ? » hasarde un riverain du centre. Lui, n’a pas porté plainte, mais « peut comprendre » ceux qui ont contacté la mairie. « Ça fait comme un bruit d’ascenseur permanent ou une remontée mécanique de ski », raconte un jeune couple. « Après, nous nous sommes habitués… Mais nos invités ne dorment pas bien. »

D’autres sont plus circonspects quant aux plaintes signalées : « C’est un non-problème », soupire Jean-Christophe, galeriste. « On vit en ville, ce n’est pas plus bruyant qu’autre chose ! » Par ailleurs, le téléphérique, équipement parfaitement adopté par les Brestois, frise déjà le 1,7 million de voyageurs, soit 1 800 par jour en moyenne.

Nora Moreau

Source : Brest : le téléphérique urbain accusé d’être trop bruyant – Le Parisien