Comprendre les blancs des cartes

Toute carte met en avant des territoires et des processus spatiaux mais fait aussi abstraction d’autres. Ces choix et ce processus de construction relèvent de multiples enjeux.

Le blanc de la carte a longtemps été associé à l’inconnu, une terre à découvrir ou à conquérir. Il peut être aussi synonyme d’absence de données et donc signifier des États-faillis ou des territoires en crise. Avec le développement de la géographie numérique, la cartographie et ces blancs ont été repensés. Matthieu Noucher dans son dernier ouvrage, réalisé à partir de son HDR, apporte de solides éléments de réflexion, notamment à partir du cas guyanais.

Source : Comprendre les blancs des cartes – Nonfiction.fr le portail des livres et des idées

Quand le LiDAR dévoile les dessous de la forêt

Le LiDAR (Light Detection And Ranging) est une technique de mesure de distance (télémétrie) qui exploite les propriétés de la lumière, comme le radar exploite celles des ondes électromagnétiques ou le sonar celles des ondes acoustiques.

En topographie, on utilise les données acquises par LiDAR (sous forme de nuages de points) pour produire des modèles numériques 3D représentatifs à la fois du sol et des éléments à la surface du sol tels que les bâtiments, les ouvrages d’art ou la végétation.

Source : Quand le LiDAR dévoile les dessous de la forêt – Portail IGN – IGN

Nouvelle donne pour les cartes

Un nouveau standard international vient d’être adopté par l’Open Geospatial Consortium, ouvrant la voie à un format commun de description cartographique. Le géographe Erwan Bocher, à l’origine de cette évolution avec son confrère Olivier Ertz, nous en explique les tenants et aboutissants.

Source : Nouvelle donne pour les cartes | CNRS Le journal

CeremaData, la plateforme open data du Cerema est en ligne

Dans le cadre de la démarche d’ouverture des données publiques, le Cerema lance sa plateforme open data, où sont valorisées ses ressources numériques et des données publiques disponibles.

CeremaData met à disposition du public les données numériques produites par le Cerema et ses partenaires dans leurs domaines de compétences : aménagement et urbanisme, environnement, infrastructures, bâtiment, sols…

Source : CeremaData, la plateforme open data du Cerema est en ligne | Cerema

Acteurs publics : l’IGN annonce la gratuité des services en ligne Géoportail

Dans un contexte d’accélération du tout numérique et de l’open data, l’IGN annonce la gratuité des services en ligne du Géoportail. Elle concerne l’Etat et ses établissements publics administratifs (EPA), les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI), ainsi que les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS).

Source : Acteurs publics : l’IGN annonce la gratuité des services en ligne Géoportail

Les plans de métros remis dans leurs contextes géographiques en animation

Vous êtes-vous déjà demandé à quel point les plans des métros du monde étaient réalistes ?

Sous forme de GIFS, des utilisateurs de la plateforme de partage Reddit se sont amusés à transposer  les plans de métros de certaines grandes villes avec leur réelle place dans la géographie urbaine.

Tout a commencé avec un utilisateur connu sous le pseudo Vinnivinnivinni qui nous épatait avec sa carte du métro berlinois. Google Maps, Wikipedia et la carte officielle du métro lui a permis de créer un gif original.

Une fois aura suffi à lancer la tendance. D’autres internautes ont appliqués ce principe à d’autres grandes métropoles. Désormais, Paris, Londres, New-York ou encore Tokyo ont elles aussi été adaptés à cette nouvelle pratique qui promet de se développer à toujours plus de villes…

Source : Les plans de métros remis dans leurs contextes géographiques en animation

Recherche visuelle

Tout le monde vous parle de ces super algorithmes de « machine learning » qui permettent à Facebook de cartographier toutes les zones peuplées de la planète en moins de deux, de vous identifier sur une photo, etc. Vous pouvez désormais en tester la puissance (et les limites) avec Geovisual Search de Descartes Labs. La start-up qui vous balade à grande vitesse sur des mosaïques satellitaires mondiales vous propose de sélectionner une forme spatiale quelconque et de repérer ensuite toutes les structures similaires sur sa mosaïque mondiale (ou continentale à meilleure résolution sur les États-Unis et la Chine). La plateforme vous propose même quelques recherches type : éoliennes, fermes solaires en Chine… Ce nouveau service mis en ligne en février reprend les principes de Terrapattern, créé à l’université de Carnegie Mellon l’été dernier sur des images de villes américaines.

Bien sûr, ce service gratuit permet surtout à l‘entreprise de valoriser son savoir-faire dans les prévisions hebdomadaires de rendement des cultures de maïs, qui s’affinent par l’inclusion d’une gamme de plus en plus étendue de sources d’informations (MODIS, Sentinel-2, Landsat et Planet).

Source : Recherche visuelle : DécryptaGéo, l’information géographique

Géoportail de l’Urbanisme : un point d’accès unique aux documents dématérialisés

En mars 2016, le Géoportail de l’urbanisme (GPU) a été mis en ligne : www.geoportail-urbanisme.gouv.fr.
Fruit d’un partenariat initié en 2013 entre le ministère du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité (MLETR)(aujourd’hui ministère du logement et de l’habitat durable) et l’IGN, ce nouvel outilest ouvert à toutes les collectivités et intercommunalités françaises mais aussi aux professionnels de l’urbanisme et de l’aménagement comme aux citoyens.
Il témoigne de la volonté de l’État de simplifier les démarches administratives et de favoriser l’accès et la visualisation des documents d’urbanismeet des servitudes d’utilité publique. En 2020, leur publication électroniquesur le GPU sera obligatoire pour rendre le document exécutoire.
Source : page 8 et suivantes de IGN Magazine n°83

Google et les big geodata : ce qui va arriver

À l’occasion de BeGeo, Ed Parsons, Monsieur technologies géospatiales de Google a présenté la position de l’entreprise face au « big geodata ».

« Le big data, c’est comme le sexe chez les adolescents. Tout le monde en parle, personne ne sait vraiment ce que c’est, tout le monde pense que les autres le pratiquent. Du coup, tout le monde raconte qu’il est un spécialiste. » Ce billet(librement traduit par nos soins), publié par Dan Ariely sur Facebook en 2013, reste largement d’actualité. Mais pour Ed Parsons, le big data est une réalité chez Google, qui a depuis longtemps dépassé le stade de l’adolescence.

L’analyse d’immenses volumes de données est même la base du savoir-faire de l’entreprise. Dans le domaine géographique, le géant de l’Internet se pose également en maître, grâce notamment à toutes les données accumulées : photographies immersives, images satellitaires, points d’intérêts, etc. « Il y a 23 milliards de mots dans Wikipedia… et 40 milliards dans les images StreetView. »Noms de rues, de boutiques, signalisations diverses… les rues sont des livres ouverts pour qui sait les lire. Désormais, avec notre aide quand les algorithmes calent un peu via le « recaptcha », Google se sert de ces images pour faire de la reconnaissance de forme et générer de nouvelles bases de données. Et c’est un peu la même approche qui va être proposée avec Skybox et ses capacités d’acquisition d’images vidéo. Désormais, les algorithmes de reconnaissance de forme, dûment entraînés sur de grands volumes de données, pourront identifier le nombre et la variation quotidienne des voitures dans un parking, des containers ou des navires dans un port, etc. « Quatre cents satellites vont être lancés dans les prochaines années » annonce Ed Parsons. Vraiment ? Même s’ils sont effectivement bien moins chers à produire, ils ne sont encore que cinq à avoir pris la voie des airs. « Il suffit d’une cinquantaine pour assurer la revisite journalière de plusieurs centaines de points du globe » insiste Ed Parsons, et ça, c’est pour dans cinq ans, promet-il.

 

Source : Google et les big geodata : ce qui va arriver : DécryptaGéo, l’information géographique

Pour accéder directement à la présentation d’Ed Parsons, suivez ce lien

Et pour quelques timelapse sympathiques : earthengine.google.com

Comparer les temps de trajet entre 1914 et 2016

Un site australien de voyage en ligne Rome2rio.com s’est amusé à comparer les durées moyennes des trajets à travers le monde depuis la ville de Londres entre les années 1914 et 2016.

Pour cela, le site s’est appuyé sur une carte de 1914 créée par John George Bartholomew et en a réalisé une similaire grâce au recoupement de 750.000 itinéraires proposés par 4.800 agences de voyages.

Source : Comparer les temps de trajet entre 1914 et 2016 | Veille cartographique 2.0

what3words

Le monde ne dispose pas d’un bon adressage. C’est frustrant et coûteux dans les pays développés ; et dans les pays en développement, cela constitue une menace pour la vie et limite la croissance. what3words est une combinaison unique de seulement 3 mots qui permet d’identifier un carré de 3 m x 3 m, partout dans le monde.

C’est beaucoup plus précis qu’une adresse postale et beaucoup plus facile à retenir, à utiliser et à partager qu’une série de coordonnées. Un meilleur adressage permet d’améliorer l’expérience client et la compétitivité ainsi que de favoriser la croissance et le développement économique et social des pays.

Source : À propos | what3words

La France et ses territoires

L’édition 2015 de La France et ses territoires brosse un portrait complet du territoire national, vu par la statistique publique. L’analyse couvre les grands thèmes suivis par l’INSEE (population, emploi…) et montre que le nouveau découpage en treize régions a tendance à gommer les anciennes différences. Ainsi, le PIB par habitant s’homogénéise et la démographie est mieux répartie. Mais ce « lissage » ne doit pas faire oublier les différences entre les espaces à forte, moyenne, faible et très faible densité. L’utilisation d’une maille kilométrique pour représenter les populations (comme l’illustre la figure ci-dessous) permet de faire ressortir cette hiérarchie. Il ne doit pas non plus masquer le contraste qui se creuse entre une France du Sud qui concentre les emplois les plus qualifiés et une France du Nord plus agricole, ouvrière et industrielle. La publication est aussi l’occasion de comparer les villes françaises à quelques villes européennes. Bonne nouvelle : nos villes sont plutôt sûres, jeunes, et nous disposons de 42 m2 habitables par personne, alors que la moyenne européenne est à 36 m2.

Beaucoup d’indicateurs statistiques, bien que peu/pas sur la mobilité et les transports.

Source : DécryptaGéo

Découpage communal : table d’appartenance géographique des communes

Ce fichier fournit pour toutes les communes le code géographique des niveaux géographiques supérieurs auxquels elles appartiennent. Relié aux tables d’indicateurs chiffres clés, ce fichier permet d’obtenir des résultats agrégés d’indicateurs sur un territoire communal personnalisé ou des territoires supracommunaux.

Via : INSEE