3 questions à Marie-Laure Mourre – Rentrée du transport public

Marie-Laure Mourre est spécialiste des sciences comportementales. Elle est maître de conférence à l’IAE Gustave Eiffel de l’Université Paris Est Créteil depuis 2016.

Il n’y a pas une journée qui se passe sans que nous n’entendions parler du dérèglement climatique et de ses impacts dramatiques sur la planète. On sait par exemple que les transports publics sont une alternative moins polluante que la voiture individuelle. Pourtant, en ville 40 % des trajets de moins de 3km se font en voiture individuelle. Pourquoi c’est si dur d’adopter un comportement plus vertueux ?

Source : 3 questions à Marie-Laure Mourre – Rentrée du transport public

300 millions de personnes menacées par la montée des océans d’ici 2050

Selon un nouveau rapport, au moins trois fois plus de personnes dans le monde sont menacées par l’élévation du niveau de la mer, comparé aux estimations passées : 300 millions de personnes seront confrontées à des inondations côtières au moins une fois par an d’ici 2050, dont 1 million de personnes en France métropolitaine. Dans le meilleur des cas.

Source : 300 millions de personnes menacées par la montée des océans d’ici 2050

L’appropriation des temps de déplacement

L’appropriation des temps de déplacement est multiple et se développe à mesure que les budgets-temps de transport augmentent. Dans le choix du moyen de transport, la perception du temps de déplacement et le type d’activité déployée l’emportent sur la durée du trajet en elle-même, comme nous l’explique Stéphanie Vincent-Geslin.

Stéphanie Vincent-Geslin est docteure en sociologie de l’université Paris-Descartes, spécialiste des altermobilités et des usages innovants en mobilité. Associée fondatrice de Mobil’Homme, elle est également chargée d’enseignement à l’Institut d’Urbanisme de Lyon et chercheure associée au Laboratoire de Sociologie Urbaine de l’EPFL.

Source : L’appropriation des temps de déplacement | Forum Vies Mobiles – Préparer la transition mobilitaire

The impact of the ‘open’ workspace on human collaboration

La tendance aux bureaux ouverts, qui n’est pas nouvelle, semble irrésistible. On en attend plus de transparence, de transversalité, de communication. Ce ne sont pas seulement les surfaces qu’on décloisonne, mais les organisations, voire les mentalités ! 

Deux chercheurs de Harvard ont voulu le vérifier empiriquement. Pour cela, ils ont équipé les employés de deux entreprises de “capteurs sociométriques” enregistrant le temps passé à discuter avec leurs collègues. Ils ont ainsi mesuré, à la milliseconde près, la communication avant et après la transformation de bureaux traditionnels en bureaux ouverts.

Hélas, le résultat est sans appel : trois mois après la mise en place des open spaces, la communication face à face chute de 72%. Le volume d’e-mails et de messages instantanés augmente de 56% et 67%, respectivement. Loin de décloisonner les conversations face-à-face, l’open space les remplace par des échanges électroniques !

Du point de vue de votre DRH, l’open space devrait donc être reconsidéré. Mais il n’est pas près de disparaître : vu l’occupation de l’espace qu’il permet, il a de solides atouts… pour le directeur financier.

Tous les mercredis, Olivier Sibony (ex-senior partner chez McKinsey, prof de stratégie à HEC, London Business School, Oxford) nous explique un concept de management. Sans bullsh*t.

Source : The impact of the ‘open’ workspace on human collaboration | Philosophical Transactions of the Royal Society B: Biological Sciences