La livraison entre particuliers prend son envol

Votre enfant a oublié son doudou ou son jouet préféré chez ses grands-parents ? Vous avez-besoin de transporter un objet d’une ville à une autre sans avoir le temps de vous déplacer ? Vous devez rendre un DVD à une amie qui a furieusement envie de regarder une série pendant le week-end ? Nous avons tous besoin de faire circuler des objets d’un point A à un point B. Pourquoi ne pas faire appel à votre voisin, plus disponible, pour acheminer cet objet à votre place… À pied, en train, en voiture, à vélo ou en camionnette, tous les moyens de transport sont permis ! Ce nouveau réflexe permet à la fois de rendre service, d’économiser de l’argent et de protéger l’environnement, en réduisant les déplacements inutiles.

 Les avantages d’une plateforme d’échanges 

La livraison entre particuliers prend son essor grâce à l’arrivée de nouvelles plateformes collaboratives sur Internet. On est ici au cœur de l’économie de partage, qui permet de mettre en relation des particuliers pour se rendre un service mutuel, sur le principe d’un échange pair-à-pair. Les transporteurs occasionnels fixent eux-mêmes le tarif de leur prestation, en fonction de la distance à parcourir et du type d’objet à transporter. Ce service de livraison de proximité, sécurisé et économique (jusqu’à 70 % moins cher qu’en passant par un transporteur professionnel), propose de simplifier les transactions entre voisins, tout en protégeant les biens qui sont confiés. En faisant appel sur des personnes qui ont déjà prévu de se déplacer ou de voyager pour leurs loisirs ou leur travail, ce principe permet également de réduire l’empreinte carbone des transports et de préserver la planète.

Quelles sont mes garanties ? 

Une plateforme telle que « Livre à ton voisin », start-up lancée par une jeune francilienne, a souscrit une assurance pour assurer les biens à hauteur de 2 000 euros contre le vol et la casse, pour les livraisons effectuées grâce à sa plateforme. Aucun numéro de carte bancaire n’est enregistré sur le site. Une application mobile permet de suivre son colis et de réaliser un constat à la prise en charge du colis et à sa livraison, pour vérifier qu’il soit dans le même état au départ et à l’arrivée. Plus international, « Jwebi » propose aussi de livrer des colis entre particuliers à l’étranger. Les profils des « livreurs » sont vérifiés par la plateforme, qui propose un système de paiement sécurisé. Le particulier qui a effectué le transport ne reçoit son paiement qu’une fois que la bonne réception du colis a été confirmée.

Source : La livraison entre particuliers prend son envol – CASDEN MAG

Keolis mise sur les véhicules autonomes partagés

Jean-Pierre Farandou, le PDG du groupe du transport, dévoile les grands axes du nouveau plan stratégique dans un entretien aux « Echos ».

Accélérer pour ne pas disparaître. Solidement implanté en France (où il exploite les réseaux de transport urbains de la plupart des grandes villes hors Île-de-France), et conquérant à l’international (avec un appel d’offres de 6 milliards d’euros sur quinze ans  remporté récemment au Pays de Galles ), le groupe de transport public Keolis n’a apparemment pas de souci à se faire pour sa pérennité. Et pourtant, la filiale du groupe SNCF est aux aguets, consciente que les bouleversements en cours sur son marché peuvent la pousser sur la touche en quelques années.

Keolis mise sur les véhicules autonomes partagés

De nouveaux concurrents puissants et ambitieux

Les opérateurs de transport public doivent faire face à l’irruption de nouveaux concurrents, aussi puissants qu’ambitieux : les géants de la technologie comme Google veulent capter une partie de la valeur ajoutée en devenant un passage obligé dans la relation aux clients. D’autres veulent tout bonnement prendre leur place, tel Uber,  qui ambitionne de proposer différents moyens de transport sur son application (plus seulement les VTC, donc) et même de vendre des tickets de métro.

Keolis a tenu compte de ces périls pour élaborer son nouveau plan stratégique, adopté ces dernières semaines. Avec plusieurs objectifs, sur le transport de masse tout d’abord (exploitation de métros, trains, tramways ou bus). « En tant que pure player, nous n’avons pas d’autres choix que d’être les meilleurs sur les fondamentaux du métier, comme la ponctualité ou la gestion des coûts, explique aux « Echos » Jean-Pierre Farandou, le PDG de Keolis. «  Dans le même temps, ajoute-t-il, nous allons renforcer les services numériques aux voyageurs, avec notamment notre offre Plan Book Ticket, qui apporte sur smartphone l’information sur un trajet, la possibilité d’acheter un ticket, et même de le valider. » Par ailleurs, « avec la montée des menaces liées au terrorisme, nous allons porter une attention particulière aux questions de sécurité, tout en préservant un parcours client aussi fluide que possible », poursuit le dirigeant.

Expérimentations de navettes autonomes

Mais le groupe ne compte pas laisser à d’autres les nouvelles formes de mobilités. Il mène plusieurs expérimentations de navettes autonomes. Et à moyen terme, Keolis croit beaucoup à l’apparition de « robots-taxis » (ou taxis sans chauffeur), que plusieurs clients partageraient sur un même trajet. « C’est le schéma qui semble le plus susceptible d’avoir un modèle économique, et le seul qui puisse avoir un impact pour diminuer la circulation dans les centres-villes, avance Jean-Pierre Farandou. Nous ambitionnons donc de devenir opérateur de robots-taxis dans toutes les villes où nous sommes déjà présents, et de le proposer comme un mode de transport supplémentaire. »

Navya et Via, participations stratégiques

Pour cela, le groupe a pris des participations qualifiées de « stratégiques » dans deux jeunes pousses : Navya, le fabriquant lyonnais de navettes autonomes et  de « robots-taxis » , et Via, qui a conçu un logiciel pour optimiser les trajets des véhicules partagés (logiciel déjà utilisé par LeCab, la plate-forme VTC du groupe).

En revanche, Keolis n’a pas investi, comme la RATP, dans le covoiturage ou  les scooters en free-floating , malgré l’engouement actuel autour de ces deux sujets. « Nous n’avons pas vocation à tout faire, justifie Jean-Pierre Farandou. Nous pouvons tout à fait passer par des partenariats pour, par exemple, proposer des scooters électriques. »

Afin de résister à la puissance commerciale de Google ou d’Uber, Keolis mise sur une de ses forces : la capacité à dialoguer avec les autorités organisatrices (AO), les villes ou régions qui ont compétence sur transports. « La relation avec les AO est primordiale, c’est un des fondements de notre stratégie », confirme le patron du groupe.

Développer l’activité de conseil

Et pour cela, Keolis veut s’adresser à tous les pouvoirs locaux, et pas seulement aux villes déjà clientes, mais également à toutes celles qui fonctionnent en régie, en France comme à l’étranger. « Nous avons le savoir-faire pour les aider à organiser sur leurs territoires le développement des nouvelles formes de mobilité, ou à optimiser leurs réseaux », plaide Jean-Pierre Farandou. Le groupe compte donc prochainement développer son activité de conseil auprès des AO, qui pourrait être un des moteurs pour augmenter son taux de marge dans les prochaines années.

Source : Keolis mise sur les véhicules autonomes partagés

Le retour de l’automobile reine – été 2017

Navettes autonomes, autopartage, covoiturage, VTC… C’est le retour de l’automobile dans la chaîne de mobilité pour réaliser les premiers et derniers kilomètres, en complément des transports publics ou en concurrence.

Source : [Été 2017] Le retour de l’automobile reine

Solutions alternatives à la voiture individuelle dans le périurbain

Dans la perspective de la préparation du prochain Contrat de Parc 2015-2020, le PNR du Vexin français a lancé une réflexion portant sur la mobilité périurbaine durable et a souhaité que l’IAU l’accompagne dans sa démarche. C’est dans ce cadre que s’inscrit la présente contribution qui s’attache à identifier et à analyser les solutions alternatives à la voiture individuelle dans le périurbain. Elle complète un premier rapport qui a permis d’établir un diagnostic de la mobilité des habitants du Vexin français.

S’appuyant sur l’étude d’initiatives « exemplaires » puisées en France et en Europe, ce travail a permis de mettre en évidence la diversité des réponses envisageables, en fonction des besoins et contexte spécifiques à chaque territoire. Parmi le panel des solutions les plus prometteuses, citons les axes bus forts organisés autour de systèmes de rabattement performants, les services de Transport à la demande (TAD) optimisés, les solutions de voiture partagée (autopartage, covoiturage), ainsi que les modes actifs (marche, vélo) sur les courtes et moyennes distances.
À moyen terme, il convient de mobiliser les leviers de l’aménagement urbain et de la planification pour renforcer l’offre de services et de commerces dans les centres-bourgs, et ainsi réduire les besoins et les distances de déplacement dans le périurbain.
Notons que les différentes solutions présentées dans ce rapport sont tout à fait complémentaires et tout l’enjeu est donc de les articuler au mieux afin de proposer à chaque usager les possibilités concrètes de se déplacer dans les meilleures conditions et de s’affranchir de la voiture individuelle.
Cette étude montre pour finir l’importance :

  • des innovations technologiques (géolocalisation, sites internet, applications pour smartphone) qui permettent d’optimiser le fonctionnement de ces modes alternatifs ;
  • des actions d’information, de communication et de sensibilisation pour inciter aux changements de comportements et à l’adoption des pratiques d’écomobilité.

Source : Solutions alternatives à la voiture individuelle dans le périurbain

Le service de covoiturage WayzUp intègre les abonnements transport de huit villes

Le service de covoiturage de proximité WayzUp intègre les pass transport de huit grandes agglomérations. L’objectif ? Inciter les abonnés à covoiturer sur les trajets domicile-travail, et les collectivités à prendre en charge à terme le financement du service.

Source : Le service de covoiturage WayzUp intègre les abonnements transport de huit villes

6-t dévoile les bonnes recettes de l’autopartage

Le bureau de recherche a publié, en mai 2017, les résultats de son enquête nationale sur l’autopartage. 6-t a identifié les facteurs de succès ainsi que les moyens à mettre en œuvre par les collectivités pour soutenir le déploiement de ces services amenés à remplacer la voiture individuelle.

Source : 6-t dévoile les bonnes recettes de l’autopartage

Citroën offre le parking à ses nouveaux clients parisiens

Le constructeur automobile va proposer, avec le service d’autopartage Tripndrive, de prendre en charge le coût du parking de ses nouveaux clients en échange de la location de leur véhicule. En outre, cette expérimentation limitée à trois succursales parisiennes permettra au propriétaire d’être rémunéré deux fois plus par kilomètre effectué que l’offre classique de la start-up.

Source : Citroën offre le parking à ses nouveaux clients parisiens

Tisséo lance le passe mobilité tout-en-un

Le passe Écomobilité entre en service le 1er mars 2016 à Toulouse. Cet abonnement annuel tout-en-un permet d’accéder aux transports en commun, aux services d’autopartage Citiz et de covoiturage SMTC-Tisséo, ainsi qu’aux parcs à vélo Tisséo.

Source : Tisséo lance le passe mobilité tout-en-un

L’autopartage, un marché promis à un bel avenir

Le chiffre d’affaires mondial de l’autopartage B2C devrait être multiplié par sept d’ici à 2021, selon une étude du Boston Consulting Group. En Europe, le tiers des titulaires d’un permis de conduire vivant dans de grandes agglomérations, seront inscrits à un service d’autopartage.

Source : L’autopartage, un marché promis à un bel avenir

Le pair, le réseau, le blockchain et le désir mimétique

Blablacar publiait récemment une étude montrant que le covoiturage conduit à des pratiques de conduite moins accidentogène qu’en étant seul dans sa voiture. Ce constat est vrai dans de nombreux domaines : par exemple, l’alimentation diffère entre les personnes qui mangent seules et celles qui mangent en groupe. L’autosurveillance de soi est modifié sous le regard des autres. En conséquence, la mise en réseau, favorisant la rencontre, comme le partage de biens et de services créent les conditions favorables à des changements de comportement individuel. Ce triptyque – Soi, objet désiré, médiateur – n’est pas nouveau, c’est la thèse centrale de René Girard sur le désir mimétique comme socle de nos sociétés.

Source : Le pair, le réseau, le blockchain et le désir mimétique

Et voir l’étude (bien que commandité par Blablacar).