Bus, métro et train en illimité : l’Autriche lance son “ticket climat” à 3 euros par jour

Un seul ticket pour prendre n’importe quel transport en commun : tel est le dispositif imaginé par le gouvernement autrichien. Objectif : encourager sa population à faire usage des transports en commun pour une somme modeste.

Ce Klimaticket, ou “ticket climat” en français, coûte 3 euros par jour, soit 24 euros par semaine ou 1 095 euros par an, précise L’ADN. Il permet de monter à bord de tous les transports publics comme privés du pays, soit les métros, bus, trams, ou encore les trains. L’initiative a été imaginée par le gouvernement pour encourager sa population à utiliser les transports en commun, et réduire ainsi les émissions carbone dues à l’usage de la voiture et autres modes de transports individuels polluants. Coût de l’investissement : 240 millions d’euros, auxquels devront s’ajouter 150 millions d’euros par année d’existence.

Source : Bus, métro et train en illimité : l’Autriche lance son “ticket climat” à 3 euros par jour

Les déterminants du choix modal

Voiture ou train ? Vélo ou bus ? Trottinette ou marche ? Le choix du mode de déplacement s’inscrit dans un enchevêtrement décisionnel relativement complexe, sans doute plus encore aujourd’hui avec la multiplication des offres de services de mobilité. Ce rapport a pour objet de faire le point sur l’état des connaissances scientifiques accumulées sur cette question et de les synthétiser. Identifier les déterminants du choix modal a pour principal intérêt de pouvoir mieux comprendre les pratiques des individus, d’anticiper leurs évolutions et ainsi d’accompagner les politiques publiques de transport et de mobilité.
Les déterminants du choix modal ont été classés en 6 groupes : caractéristiques objectives des modes ; environnement ; psycho-sociologie et représentations ; modes de vie ; caractéristiques individuelles et politiques publiques. Le choix modal n’est jamais le simple résultat d’un raisonnement purement rationnel, fondé sur le temps de parcours ou le coût financier. Si ces deux critères sont des facteurs clés du choix, ils ne sont jamais suffisants à expliquer seuls la décision. Plus intéressant encore, la manière d’appréhender ces critères « objectifs » par les individus est tout à fait subjective : la valeur du temps varie selon les individus et les circonstances, le coût financier d’un déplacement est rarement évalué précisément et n’intègre pas les mêmes paramètres d’un individu à l’autre. Psycho-sociologie et représentations, modes de vie et caractéristiques individuelles peuvent influencer de manière radicale les manières de se déplacer en général et le choix modal en particulier. Par essence multifactoriels, ces déterminants sont souvent difficiles à appréhender et leur impact hasardeux à quantifier. En revanche, il est indispensable de tenir compte de ces différents facteurs « individuels »  car les négliger fait prendre le risque de faire des choix stratégiques de politique de transport qui ne porteront pas leurs fruits autant que l’on pouvait l’espérer voire tout simplement échoueront.
La question des liens entre transport et urbanisme figure parmi les plus importantes que nous ayons présentées dans ce rapport. Cela nous renseigne sur l’impact des choix passés en matière d’aménagement (au sens large, et pour la voirie) sur les choix d’aujourd’hui en matière de mobilité, et nous alerte sur l’importance de faire aujourd’hui les bons choix pour le futur. Nous montrons également que les politiques publiques de mobilité fonctionnent et peuvent produire des résultats, parfois même à court terme. Mais pour cela, il faut d’une part les envisager comme un ensemble cohérent et non comme un empilement de mesures déconnectées les unes des autres. Et d’autre part, il faut les inscrire dans le contexte dans lequel elles s’appliquent, ce qui revient à prendre en compte les facteurs environnementaux et les paramètres individuels.
Le travail présenté ici n’a pas la prétention d’avoir épuisé le sujet des déterminants du choix modal. Il permet néanmoins d’en avoir une vision relativement détaillée et diversifiée à la date d’aujourd’hui. Cette synthèse peut permettre d’éclairer les politiques publiques qui entendent modifier les comportements de mobilité notamment pour tenir compte des impératifs sociaux et écologiques auxquels nous faisons face aujourd’hui.

Source : Les déterminants du choix modal

Rapport : Télécharger

Why mobility hubs are crucial to making transport more sustainable

Chief Executive of CoMo UK Richard Dilks explains why mobility hubs should play a key role in the green transport revolution, and explains how crucial they are in getting people out of private cars.

Source : Why mobility hubs are crucial to making transport more sustainable

Tisséo lance le passe mobilité tout-en-un

Le passe Écomobilité entre en service le 1er mars 2016 à Toulouse. Cet abonnement annuel tout-en-un permet d’accéder aux transports en commun, aux services d’autopartage Citiz et de covoiturage SMTC-Tisséo, ainsi qu’aux parcs à vélo Tisséo.

Source : Tisséo lance le passe mobilité tout-en-un

Optimiser les ressources du transport public : les recommandations issues du Tour de France GART / UTP 2015

Le GART et l’UTP ont organisé en 2013 un premier Tour de France en 7 étapes pour aller à la rencontre de leurs adhérents. Les concertations locales ont permis de dégager 40 recommandations communes qui s’articulaient autour de 7 axes pour favoriser le report modal et améliorer l’équilibre économique du transport public urbain.

En 2015, les deux organisations ont souhaité poursuivre cette démarche par un nouveau tour de France sur le thème de l’optimisation des ressources du transport public. 6 étapes ont jalonné cette deuxième série de concertations locales.

A chaque étape, le réseau hôte et les réseaux invités ont décliné des actions mises en œuvre sur une thématique spécifique.

Les réussites et les points d’achoppement y ont été présentés, ainsi que les obstacles à surmonter pour aller plus loin, le cas échéant.

Des débats avec l’auditoire, exclusivement composé des adhérents du GART et de l’UTP, ont fait suite aux présentations afin de dégager de bonnes pratiques ou des pistes d’action qui pourront être essaimées dans les réseaux de transport public.

Au total, plus de 350 élus, techniciens ou opérateurs ont pu échanger sur les thèmes de la lutte contre la fraude, la tarification solidaire, les transports publics dans les agglomérations de taille intermédiaire, l’intermodalité et la billettique, l’optimisation de l’investissement et l’optimisation de l’exploitation des réseaux.

Site du GART – Mobilités

Téléchargez ici les recommandations issues du Tour de France GART / UTP 2015 1,75 Mo

Péage urbain : dispositifs existants, succès, obstacles, etc.

Le péage urbain est mis en œuvre dans le monde depuis de nombreuses années, Singapore l’ayant introduit pour la première fois en 1975. En Europe, la congestion routière touche particulièrement les zones urbaines et coûte chaque année 100 milliards d’euros. L’Organisation Mondiale de la Santé estime à 1,3 millions le nombre décès causés chaque année par la pollution atmosphérique, dont une part importante est générée par le trafic routier. Le péage urbain ne s’est malgré tout pas développé de façon aussi importante que les services de mobilité comme le vélo ou la voiture partagée. Cependant, ce système de tarification très débattu a connu un regain d’intérêt ces dernières années.

Les dispositifs existants ont-ils rencontré le succès attendu ? Quelles sont les obstacles à l’introduction des péages urbains ? Comment améliorer l’acceptabilité du public ? Voici quelques éléments de réponses dans cette nouvelle newsletter e-udpate !

Source : ENDURANCE e-update April 2015

Trois axes pour développer la multimodalité

Du 16 au 22 septembre, la 14e Semaine Européenne de la Mobilité sera placée sous le signe de la multimodalité. L’occasion pour Mobilité Durable de s’interroger sur les meilleurs moyens d’organiser l’offre de transport dans nos villes afin que les différentes offres publiques de mobilité ne soient plus concurrentes, mais complémentaires ?

Dans un rapport intitulé Réunir les modes, les québécois des organismes Vivre en ville et Accès Transports viables proposent trois axes de développement.

Source : mobilite-durable.org

Vélo-boulot… crescendo : voici comment vous inciter à sauter le pas

Seuls 2% des Français vont chaque jour au travail à biclou. Comment faire gonfler ce chiffre ? En généralisant l’indemnité vélo ? En installant douches et vestiaires ? Petit tour d’horizon des solutions déjà existantes.

Source : terraeco.net

Le Gart a décortiqué l’intermodalité vélo-transports collectifs

A travers des exemples de plusieurs agglomérations et régions, le Groupement des autorités responsables de transport (Gart) recense les bonnes pratiques en matière d’intermodalité vélos-transports collectifs. Dans son étude, l’association d’élus insiste notamment sur les relations entre les acteurs institutionnels, parties prenantes du déploiement de ces actions.

Source : Le Gart a décortiqué l’intermodalité vélo-transports collectifs

Voir également : site du GART pour l’étude : les pratiques d’intermodalité vélo-transports collectifs

Et les Cahiers du GART n°12 : Le vélo au service de l’intermodalité (pdf)

Mai 2015. Le développement du vélo participe à la mise en oeuvre de politiques de mobilité durable efficaces visant à améliorer la qualité de l’air et à lutter contre le changement climatique.Il permet également de rééquilibrer le partage de la voirie au profit des modes non motorisés, de développer des solutions de mobilité à un coût soutenable, de satisfaire au principe du « droit à la mobilité » et, enfin, d’améliorer la santé publique.C’est dans une chaîne multimodale de déplacements que le potentiel du vélo est le plus important. C’est la raison pour laquelle les collectivités instituent de plus en plus fréquemment des politiques qui encouragent les pratiques intermodales, associant le vélo et les transports collectifs : voirie cyclable et services vélos connectés avec l’offre de transports, stationnements vélos sécurisés aux abords des stations de transports collectifs,information multimodale, support billettique commun, tarification combinée, embarquement des vélos, etc.Par ailleurs, la loi du 27 janvier 2014 de Modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles (MAPTAM) a consacré le passage d’une approche transports à une approche mobilités en transformant les Autorités organisatrices de transports urbains (AOTU) en Autorités organisatrices de la mobilité (AOM). Désormais, l’AOM a en charge l’organisation d’une alternative globale à l’autosolisme, qui comprend la gestion des transports collectifs, mais aussi le développement de tous les autres modes et usages alternatifs.Il est de son ressort de les rendre complémentaires et de les interconnecter au mieux pour renforcer leur efficacité. De plus, cette loi a institué les Schémas régionaux de l’intermodalité (SRI), qui devront prendre en compte le vélo comme composante à part entière de l’offre de mobilité développée par les collectivités locales.C’est dans ce contexte que le GART a décidé de mener une étude sur le déploiement de l’intermodalité vélo-transports collectifs, dont ce numéro des Cahiers livre de larges extraits. Ce travail vise à analyser les actions mises en oeuvre par les collectivités pour mieux lier l’usage du vélo et des transports collectifs, et à identifier les facteurs jouant en faveur de ces actions, ou leur faisant obstacle.