Évaluation de la politique du matériel roulant ferroviaire de la région Auvergne-Rhône-Alpes

C’est sur la base de l’article L. 235-1 du code des juridictions financières que M. Laurent Wauquiez, président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, a fait part par courrier du 15 décembre 2022 de sa saisine de la chambre régionale des comptes Auvergne-Rhône-Alpes sur la politique régionale du matériel roulant ferroviaire.

Premier réseau régional ferroviaire après celui de l’Ile de France, les trains express régionaux (TER) Auvergne-Rhône-Alpes transportent près de 220 000 voyageurs tous les jours, pour un coût de 820 M€ en 2022, dont 67 % sont pris en charge par le contribuable régional et 33 % par les usagers.

La politique ferroviaire est de la compétence de la Région Auvergne-Rhône-Alpes dont la mise en œuvre est réalisée par la SNCF, exploitant unique. Au sein de cette compétence ferroviaire, la politique du matériel roulant ferroviaire constitue un axe essentiel pour permettre une bonne réalisation du plan de transport et assurer une bonne qualité de service aux usagers.

La Région Auvergne-Rhône-Alpes a saisi la chambre régionale des comptes (CRC) pour mener une évaluation de sa politique ferroviaire, axée sur le matériel roulant ferroviaire. L’évaluation exclut de son champ les transports TER par cars et le Léman Express qui fait l’objet d’une convention particulière.

Les questions posées étaient les suivantes :

  • Dans quelle mesure le matériel roulant est-il adapté pour atteindre le niveau de qualité de service arrêté par convention entre la Région et la SNCF ?
  • Dans quelle mesure la politique d’entretien et de maintenance du parc de matériel est-elle adaptée pour atteindre le niveau de qualité de service arrêté par convention entre la Région et la SNCF ?
  • Comment rendre la politique en matière de matériel roulant de la Région plus efficiente ?

Source : Évaluation de la politique du matériel roulant ferroviaire de la région Auvergne-Rhône-Alpes | Cour des comptes

Enquête à bord des TER de la région grenobloise : épisode 4

Retrouvez l’enquête menée par la Région Auvergne-Rhône-Alpes sur l’étoile ferroviaire grenobloise entre 2017 et 2019. Ce 4e et dernier épisode se dresse un portrait de l’intermodalité vélo – train.

Quelle est la part du vélo pour accéder aux gares ? Pour rejoindre la destination finale depuis une gare ? Quelle distance est parcourue ? Quels choix sont faits entre embarquer le vélo ou le stationner ? Quels sont les freins ? Comment inciter à stationner les vélos en gare ?

L’enquête apporte des réponses. Point de vigilance : elle dresse le portrait d’une journée type, comportant inévitablement des particularités comme la météo par exemple. Si le poids des déplacements effectués au quotidien ou presque (57 %) donne une certaine valeur aux analyses que l’on peut en faire, il convient toutefois de les considérer avec précaution.

Source : Enquête à bord des TER de la région grenobloise : épisode 4 – Observer – Article

Des trains carburant au colza sur la ligne Paris-Granville

Dans le cadre d’une expérimentation, les 15 TER quotidiens effectuant la liaison Paris-Granville roulent au colza depuis ce matin et pour les trois prochains mois. Selon la SNCF, l’usage de cet agrocarburant produit en France permet, par rapport au recours au diesel, de réduire jusqu’à 60 % les gaz à effet de serre émis tout au long du processus, c’est-à-dire de la production de colza ou de diesel à leur utilisation par les trains. Ce test, inédit en France, s’inscrit dans le plan de transition énergétique de la SNCF, qui a pour objectif de « sortir du diesel ferroviaire » d’ici 2035 pour préserver l’environnement. Dans ce but, le groupe prévoit de conduire l’an prochain une expérimentation sur des TER hybrides, fonctionnant partiellement avec des batteries électriques, et de mener des essais sur des TER à hydrogène à partir de 2023.

Source : Des trains carburant au colza sur la ligne Paris-Granville

Vélos dans les trains

Les trains neufs ou rénovés à partir de mi-mars devront comporter au moins huit emplacements pour vélos non démontés, selon un décret publié aujourd’hui au Journal officiel. La mesure s’appliquera en particulier aux trains Intercités, aux TGV et aux TER, même si le nombre pourra être réduit à quatre places sur ces derniers. Cette mesure était prévue par la loi d’orientation des mobilités adoptée par le Parlement en novembre 2019.

Convention TER : Auvergne-Rhône-Alpes et la SNCF trouvent un accord

La Région et la SNCF ont officialisé, le 13 novembre 2017, leur accord sur la nouvelle convention d’exploitation des TER en Auvergne-Rhône-Alpes. Cette convention d’une durée de six ans renforce les pénalités en cas de retards et d’annulations de trains, et prévoit la possibilité d’une mise en concurrence expérimentale anticipée sur certaines lignes.

Source : Convention TER : Auvergne-Rhône-Alpes et la SNCF trouvent un accord

Trains régionaux : géographie d’une crise

Les TER souffrent de retards chroniques, quand des lignes ne sont pas supprimées. Dans certaines régions, le mécontentement s’installe et des collectifs d’usagers s’organisent.

Que vous parliez à des cheminots, à des usagers ou à des élus locaux, c’est l’un des sujets qui fâchent en ce moment en matière de transport ferroviaire : l’état du réseau des trains express régionaux (TER).

Source : Trains régionaux : géographie d’une crise

Chambéry va augmenter son offre de transport public en 2016

En septembre 2016, le réseau de bus de Chambéry sera restructuré, le plan de circulation revu, et des tronçons de TCSP ‘virtuels’ seront mis en place. L’offre de transport public sera augmentée de 2,5%. En contrepartie, Transdev devra réaliser des efforts de productivité.

Source : Chambéry va augmenter son offre de transport public en 2016

Quelques infos sur la réforme territoriale (Loi “Notre” relative à la Nouvelle organisation territoriale de la République)

La réforme territoriale (loi “Notre” relative à la Nouvelle organisation territoriale de la République) prévoit :

  • Les Métropoles auront plus de pouvoir et interviendront dans la voirie départementale, les transports scolaires et la promotion internationale du territoire.
  • Les intercommunalités montent en puissance

Le relèvement du seuil d’intercommunalité de 5 000 à 20 000 habitants permettra d’avoir davantage de capacités à agir au niveau des bassins de vie d’aujourd’hui, plus étendus que ceux d’hier. Il s’accompagne d’un mouvement d’augmentation des compétences des intercommunalités (tourisme, aires d’accueil des gens du voyage, maisons de services au public), qui permettra la diminution du nombre de syndicats intercommunaux (13 700 actuellement) et génèrera des économies de gestion dans des services utilisés au quotidien par nos concitoyens comme l’eau, les déchets ou les transports. Des adaptations sont prévues pour les territoires à caractéristiques spécifiques. (voir infra)

Elles seront en charge de l’élaboration d’un schéma régional en matière de développement économique, d’innovation et d’internalisation (SRDEII) ; de la coordination sur leur territoire de toutes les actions en faveur de l’économie ; de l’animation des pôles de compétitivité. Elles se voient également confier la gestion des ports et des aéroports, infrastructures nécessaires au développement et à l’emploi. Elles piloteront encore toutes les politiques en matière de transport TER, et transports inter-urbains, ainsi que la voirie qui sont des politiques complémentaires dont l’efficacité sera renforcée si elles sont confiées à une seule collectivité. Enfin, elles disposent de l’autorité de gestion des fonds européens depuis 2014 dans le cadre de la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles et sont pleinement responsables en matière de formation professionnelle depuis le 1er janvier 2015. (voir infra)
En termes de calendrier, pas tout saisi, mais le Conseil Constitutionnel est saisi suite à l’adoption de la Loi par la Commission Mixte Paritaire : voir LégiFrance et le site du Sénat et celui de l’Assemblée Nationale.

A suivre donc…
NB : j’ai lu sur l’un des sites consultés que les Régions pourront conventionner pour déléguer aux Départements une partie du volet Transport notamment.