La généralisation de l’usage de la téléphonie mobile, du bornage par les antennes wi-fi et de la pratique de stockage dit « cloud » a fait émerger de nouvelles manières d’appréhender les déplacements dans l’espace public. De plus en plus répandues dans le contexte de la pandémie et d’une volonté affirmée de « gérer les foules », ces technologies participent aussi d’une surveillance généralisée des individus, souvent à des fins marchandes. En collectant massivement nos données privées dans certains espaces publics, ces dispositifs de surveillance − cartographiés par le collectif Technopolice − mettent à mal la protection de celles-ci. En outre, ils surdéterminent nos comportements, car si le pistage numérique aide à prédire les déplacements des foules, il permet aussi de les diriger sans qu’elles en aient conscience. En modifiant ainsi nos manières d’appréhender et d’habiter collectivement l’espace public, ces dispositifs ne présentent-ils pas un risque pour une approche véritablement émancipatrice de celui-ci ? Et si oui, comment en sortir ?
Catégorie : Documentation
CCAG 2021 : Les évolutions à retenir
Plus de dix ans après l’entrée en vigueur des arrêtés portant approbation de cinq nouveaux CCAG, il est apparu nécessaire de les réviser, afin de tenir compte des évolutions du droit de la commande publique, de rééquilibrer les relations contractuelles entre les parties et, de les moderniser.
En outre, il devenait urgent de dédier un CCAG à la maîtrise d’œuvre (CCAG MOE), tenant compte des spécificités et de la nature des prestations réalisées.
Ainsi, le 1er avril 2021, les arrêtés portant approbation des six nouveaux CCAG sont parus au Journal Officiel et sont immédiatement entrés en vigueur. Dans un souci de pédagogie, une période transitoire, pendant laquelle les acheteurs peuvent encore faire référence aux anciens CCAG, a été prévue.
Durant cette période, qui s’étend du 1er avril au 31 septembre 2021, en l’absence de précisions quant à la version du CCAG applicable, le marché est réputé faire référence à la version de 2009.
Source : CCAG 2021 : Les évolutions à retenir
Pour doper votre créativité, faites des microsiestes
À la frontière entre éveil et sommeil, il existe une zone grise où notre conscience fluctue, notre réactivité à l’environnement diminue et la réalité commence progressivement à se déformer, laissant place à des images s’approchant des rêves. Brève et évanescente, cette phase d’endormissement reste mystérieuse.
Pourtant, cette période de transition entre deux « mondes » passionne depuis longtemps artistes, scientifiques et inventeurs, qui disent y avoir trouvé l’inspiration de leurs découvertes.
Source : Pour doper votre créativité, faites des microsiestes
Les effets de la pandémie sur les transports publics en Île-de-France
Après des mois de crise sanitaire liée à l’épidémie de covid-19, la reprise économique ’accompagne d’un retour des voyageurs dans les transports en commun franciliens, et en particulier sur le réseau ferré dit Mass Transit. Mais la crise a aussi joué un rôle d’accélérateur pour certaines évolutions sociétales avec le développement du télétravail, des achats à distance et de la pratique du vélo. De nouveaux usages et de nouveaux besoins ont émergé. Quels pourraient être leurs impacts sur les transports ? Comment le Mass Transit peut-il continuer à être un levier majeur de la décarbonation de la mobilité en Île-de-France ? Afin d’analyser les nouvelles tendances qui se dessinent, nous avons mené une étude partenariale avec la Mass Transit Academy, Transilien SNCF, les agences Kisio et Sustainable Mobilities, ainsi qu’avec la participation du courtier immobilier en ligne Pretto.
Source : 6clics – OneDrive
Umarell
Que signifie umarell? Je vous laisse réfléchir un peu. Un indice: il vient du dialecte bolognais (de la ville de Bologne, en Italie).
Allez, je vous donne la réponse trouvée sur Wikipédia (parce que, en effet, umarell a une fiche Wikipédia): «Terme populaire à Bologne décrivant spécifiquement les hommes à l’âge de la retraite, qui passent le temps à regarder les chantiers de construction, en particulier les travaux routiers, et ayant comme postures caractéristiques leurs mains jointes dans le dos et la fourniture de conseils non-sollicités concernant les travaux.» (Précision supplémentaire, ce sont des «hommes à qui leur femme demande de quitter la maison dès le matin pour qu’ils ne restent pas à traîner dans leurs jambes».) N’est-ce pas merveilleux?
Ce qui est encore plus beau, c’est que certaines villes d’Italie ont décidé de les faire travailler. «En 2015, la ville de Riccione, à environ 130 kilomètres au sud-est de Bologne, a alloué un budget de 11.000 euros pour payer un salaire aux umarells pour superviser les chantiers dans la ville. Ils sont chargés de compter le nombre de camions entrant et sortant des chantiers, pour s’assurer que les matériaux étaient livrés ou enlevés conformément aux reçus, et prémunir les chantiers des vols lorsqu’ils sont sans surveillance.»
Source : Umarell — Wikipédia
E-commerce : quels effets sur l’aménagement du territoire ?
Sujets mis en lumière par la crise sanitaire, l’essor du commerce en ligne et sa logistique questionnent l’organisation des territoires. À la demande de la Dreal Auvergne-Rhône-Alpes, une étude a été confiée à urbA4, le réseau des agences d’urbanisme de la région, en coopération avec le bureau d’études AID Observatoire.
Source : E-commerce : quels effets sur l’aménagement du territoire ? – Observer – Article
Mieux comprendre les peurs féminines dans les transports publics
Bien que le terme date des années 1970, l’action publique contre « les violences envers les femmes » dans l’espace public n’est que très récente : elles y étaient réputées rarement victimes, et l’insécurité qu’elles y ressentaient était jusqu’alors perçue comme inscrite dans leur sexe. Au-delà de cette « évidence », l’enquête publiée en 2020 permet de saisir le plus fort sentiment d’insécurité des femmes comme le résultat du caractère systémique des atteintes sexuelles qu’elles redoutent ou/et subissent dans les espaces de mobilité, ce qui ne va pas sans entraver leur liberté de mouvement.
Source : Mieux comprendre les peurs féminines dans les transports publics
South Korea’s street lights up as road safety for pedestrians that stare at their phones while crossing
Le « smombie warning system »
Vous avez sûrement déjà entendu parler des smombies (les « zombies du smartphone »), ces piétons qui préfèrent regarder leur smartphone plutôt que la chaussée (et la circulation) lorsqu’ils traversent la rue. En Corée du Sud, le phénomène fait rage, mais heureusement, c’est également de là que nous viennent plusieurs solutions ingénieuses permettant d’éviter que les passants se fassent écraser comme des mouches ! Il y a quelque temps, on vous parlait déjà de cette astucieuse invention appelée « Third Eye », sorte de web-cam se fixant en haut du crâne et permettant de ne plus avoir besoin de lever les yeux de son écran. Rappelons que ce projet, initié par le designer Paeng Min-wook, était une démarche satirique censée alerter contre la prolifération de ces fameux smombies… Sans succès, apparemment !
De ce fait, et voyant que ses habitants n’avaient pas du tout pour projet de décoller les mirettes de leur smartphone adoré, la capitale sud-coréenne a mis les petits plats dans les grands pour développer un vrai « smombie warning system » ! Il s’agit de feux de circulation (pour piétons, du coup) directement intégrés dans le sol à côté des marquages zébras. Ajoutez à cela le fait que certains croisements sont désormais équipés de radars permettant de notifier les passants et leur signifier de s’arrêter (ou au moins de jeter un coup œil devant eux pendant qu’ils arpentent les allées embouteillées de la mégapole). Avec tout ça, on imagine que Séoul va voir le nombre de smombies qui déambulent dans ses rues exploser, mais en toute sécurité… Et c’est déjà ça !
Concevoir sa vélorue : pour des cyclistes en nombre dans une circulation apaisée
Bien positionnée et conçue, la vélorue offre aux cyclistes un espace de circulation mixte vélos-voitures, d’un très bon niveau de service pour les cyclistes, sans avoir recours à des aménagements cyclables séparatifs. Pour ce faire, la création d’une vélorue nécessite souvent de mettre en place des mesures contraignant le trafic motorisé.
Cet article définit la vélorue, explicite son domaine d’emploi, et précise comment concevoir celle-ci pour qu’elle intègre pleinement un réseau cyclable structurant : accessible à tout public, confortable et efficace pour les cyclistes.
Source : Concevoir sa vélorue : pour des cyclistes en nombre dans une circulation apaisée | Cerema
Pris dans une tempête morale : Comment les écologistes transigent-ils avec leurs voyages en avion ?
Dans le cadre de son travail, récompensé par le Prix Mobilithèse 2021, Johannes Volden analyse les raisons pour lesquelles les écologistes continuent à prendre l’avion, dont les conséquences écologiques sont aujourd’hui bien connues. En considérant le voyage aérien comme partie d’un système où infrastructures et attentes sociales se mêlent pour faire de l’avion un incontournable de la vie moderne, il fait ressortir que pour parvenir à des mobilités plus durables, il faudra prêter attention aux choix individuels, mais aussi aux pratiques sociales plus larges dont ils dépendent.
Comprendre les îlots de chaleur urbains
Responsables d’une surchauffe pouvant atteindre les dix degrés, les îlots de chaleur urbains se font particulièrement ressentir durant l’été. Valéry Masson étudie depuis une vingtaine d’années ces phénomènes localisés, qui échappent souvent aux outils météorologiques classiques.
Source : Comprendre les îlots de chaleur urbains | CNRS Le journal
Les mobilités quotidiennes bouleversées par la crise sanitaire : témoignages de la situation vécue par les habitants de Bogotá et Lima
Les habitants de Lima, au Pérou, et de Bogotá, en Colombie, ont expérimenté un bouleversement de leurs mobilités quotidiennes durant le confinement qui s’est étalé de mars à juillet 2020. À travers des chroniques familiales et des entretiens menés à distance, la recherche menée dans le cadre du projet ANR Modural sur les pratiques de mobilité durable explore les perturbations vécues par les individus et leurs familles, dans leurs activités professionnelles comme dans leur vie privée, ainsi que les stratégies adoptées pour y faire face.
La circulation routière est largement sous-tarifée
Une étude récente de la DGT (Direction générale du trésor) n’a pas échappé à la vigilance de la Fnaut (Fédération nationale des associations d’usagers des transports). L’étude conclut, à partir des résultats du Commissariat général du développement durable, qu’en moyenne, les prélèvements ne couvrent qu’un tiers (36 %) du montant des coûts externes de la circulation routière.
Source : La circulation routière est largement sous-tarifée – Ville, Rail et Transports
Changement climatique, il y a urgence à s’adapter
Inforgraphie : Changement climatique, il y a urgence à s’adapter – Qu’est-ce qu’on fait ?
et quelques liens sur des guides spécifiques :
Le bruit détruit plus la santé que la pollution de l’air
Infarctus, stress, réduction des défenses immunitaires… Un rapport de l’Ademe, l’Agence de la transition écologique, démontre les impressionnants dégâts sanitaires causés par le bruit, notamment des voitures et deux-roues. Des dégâts totalement ignorés par les autorités.
Source : Le bruit détruit plus la santé que la pollution de l’air
Trois clés pour prendre la bonne décision – Polytechnique Insights
La prise de décision est l’une des dix compétences psychosociales répertoriées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), définie comme la capacité d’un individu à répondre efficacement aux exigences et aux épreuves de la vie quotidienne. Classiquement, les neurosciences distinguent trois étapes dans la prise de décision : la formation des préférences, l’exécution et l’observation de l’action et enfin l’expérience du résultat. Il est possible d’identifier et de contourner quelques pièges de chacune de ces étapes en étant attentif à trois duels psychologiques majeurs.
Source : Trois clés pour prendre la bonne décision – Polytechnique Insights