Comprendre les îlots de chaleur urbains

Responsables d’une surchauffe pouvant atteindre les dix degrés, les îlots de chaleur urbains se font particulièrement ressentir durant l’été. Valéry Masson étudie depuis une vingtaine d’années ces phénomènes localisés, qui échappent souvent aux outils météorologiques classiques.

Source : Comprendre les îlots de chaleur urbains | CNRS Le journal

Qui a ouvert quoi ? le recensement des données des villes est maintenant ouvert

Plus de 400 jeux de données ouvertes à explorer
Parcourir les données du recensement : frama.link/recensement_communes_explore
Télécharger les données du recensement (format Open Document, licence CC-BY-SA 4.0) : frama.link/recensement_communes_ods

Le recensement des données ouvertes par les municipalités vous permet de connaitre quelle commune a ouvert quel jeu de données sur un échantillon de 16 villes en France. Il n’est pas exhaustif mais il permet d’ores et déjà de découvrir plus de 400 jeux de données ouverts et ouvrables. Ce travail d’exploration révèle les difficultés des réutilisateurs quant à la découvrabilité et à la qualité des données ouvertes. Des données manquent ? Avec DODOdata, nous pouvons vous aider à les ouvrir !

Source : Qui a ouvert quoi ? le recensement des données des villes est maintenant ouvert

État des lieux sur le transport maritime et fluvial français

Le transport maritime et fluvial, dont l’importance a été rappelée tant dans les lois Grenelle que dans les deux derniers appels à projets de transport collectif et mobilité durable, est un outil structurant pour l’élaboration des politiques de déplacements urbains. Ce mode de transport est amené à se développer dans les années à venir. Tant en termes d’intermodalité que d’innovation, ce dernier représente un vecteur de valorisation du réseau de transport de l’agglomération et a, à ce titre, toute sa place dans les réseaux de transports collectifs urbains.

Face à ce constat, le GART vous propose un état des lieux de l’exploitation des navettes fluviales et maritimes dans les réseaux urbains de province :

  • Ajaccio (en expérimentation depuis 2015 et entré en exploitation à partir de 2017) : une ligne qui relie Ajaccio à Porticcio, deux pontons et un bateau ;
  • Bordeaux (en exploitation depuis 2013) : le service BatCub compte une ligne de navette fluviale, cinq pontons et trois bateaux (depuis janvier 2017) ;
  • Calais (en exploitation depuis 2013) : une ligne de navette fluviale « Majest’in », cinq pontons et un bateau ;
  • La Rochelle (en exploitation depuis 2009) : le service de navettes maritimes Yelo compte deux lignes, un bus de mer et un passeur, ainsi que quatre bateaux électro-solaires ;
  • Lorient (en exploitation depuis 2006) : le service bateau-bus comprend cinq lignes régulières et une ligne estivale, six bateaux dont un électrique ;
  • Marseille (première ligne lancée en 2012, trois lignes recensées depuis 2015): les navettes maritimes de la RTM comptent trois lignes régulières et quatre pontons, ainsi qu’un passeur ferry boat entre le Quai de Rive-Neuve et le Quai du Port. La flotte est composée de trois navettes et un ferry boat. L’exploitation se déroule, le plus souvent, du 1er mai au 30 septembre de chaque année ;
  • Nantes (depuis 1997 pour le premier passeur de l’Erdre et 2005 pour le service Navibus) : le service Navibus comprend deux lignes, quatre pontons et quatre bateaux ;
  • Toulon (depuis 2013, les navettes sont exploitées par le réseau Mistral) : les bateaux-bus du réseau Mistral comptent trois lignes de navettes maritimes avec douze bateaux dont deux éco-bateaux hybrides et huit pontons.

Les territoires d’Outre-mer sont également à citer, à l’image de la Communauté d’agglomération centre Martinique (CACEM).

En parallèle de l’exploitation, plusieurs projets de navettes fluviales ou maritimes, lauréats des appels à projets de transport collectif et mobilité durable, se concrétiseront. Pour rappel, les navettes fluviales et maritimes n’ont été intégrées que dans les appels à projets 2 et 3 (subvention au financement des pontons).

Exemples de projets subventionnés dans le cadre des appels à projets :

  • Boulogne-sur-Mer (début des travaux en 2017 et mise en service en 2018) : création d’une navette maritime entre Nausicaa et le quartier de la Capécure ;
  • Syndicat mixte de gestion et d’exploitation des transports urbains (SMGETU) d’Istres-Martigues (début des travaux en 2018 et date de mise en service prévue en 2019) : création de deux lignes maritimes sur l’Étang de Berre ;
    • Ligne 1 : Istres-Marignane ;
    • Ligne 2 : Martigues-Marignane ;
      À noter que depuis le 1er janvier 2016, le SMEGTU d’Istres Martigues a été intégré dans la Métropole Aix-Marseille Provence, la nouvelle autorité organisatrice de la mobilité du territoire.

Enfin, il est à noter que le Conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités a délibéré en janvier 2017 sur la réalisation d’une étude sur le transport fluvial de personnes et a signé en janvier de la même année, avec la compagnie des Batobus, une convention permettant aux détenteurs de la carte Navigo (abonnement de transport francilien) de se déplacer via les navires de la compagnie pour un tarif préférentiel.

Pour aller plus loin et savoir quels enjeux et quelles questions techniques ou réglementaires se posent aux autorités organisatrices de la mobilité lors de la planification, la mise en œuvre ou l’exploitation de tels systèmes, le GART organisera une table ronde dédiée dans le cadre des Rencontres nationales du transport public à Marseille, le mardi 10 octobre 2017 de 10h à 11h30 (atelier 1). Pour répondre à toutes ces questions, élus et experts apporteront leurs retours d’expériences et leurs témoignages.

Source : État des lieux sur le transport maritime et fluvial français – Gart

Étude : Mobilité et villes moyennes. État des lieux et perspectives

À la suite des élections municipales de 2014, la presse s’est emparée d’un mouvement qui, selon elle, touche plusieurs agglomérations, et en particulier les villes moyennes. Celui d’une redéfinition, voire même une remise en question, des choix opérés en matière de projets de mobilité durable et de déplacement tels que décidés par les équipes précédentes. La problématique concerne la place de la voiture en centre-ville et plus précisément, le postulat selon lequel, seule la voiture contribue au dynamisme économique des centres villes.

Face à ce constat, le GART a souhaité analyser ce phénomène, au travers de son étude « Mobilité et villes moyennes. État des lieux et perspectives ». Fort des analyses réalisées dans ce cadre, tous les modes de transport ont leur créneau de pertinence dans la chaîne de mobilité. La cohabitation entre dynamisme de centre-ville et solutions de mobilité durable est compatible.

Il paraît nécessaire de réfléchir à des solutions pour les agglomérations de taille intermédiaire et il n’existe pas de modèle « unique » en la matière ; cette étude propose des pistes qui peuvent être adaptées aux contextes locaux, notamment :

– l’intégration de la voiture dans une logique de mobilité durable et de complémentarité avec les modes alternatifs ;

– l’évolution des réseaux de transport collectif et le développement des solutions coordonnées de mobilité.

À l’heure de la COP21, le GART considère qu’il est essentiel de réaffirmer la place des villes moyennes dans la lutte engagée en faveur du report modal et de la transition énergétique.

Source : Site GART – Mobilités

Téléchargez ici l’étude mobilité et villes moyennes 1,35 Mo