Les comportements de consommation en 2017

Le transport pèse plus en milieu rural, le logement en milieu urbain

En 2017, les ménages consomment en moyenne pour 34 000 euros de biens et services, soit autant qu’en 2011 en euros constants. Des écarts entre ménages persistent. Les 20 % de ménages les plus aisés dépensent 2,6 fois plus que les 20 % les plus modestes. L’alimentation (hors restauration) pèse toujours davantage dans le budget de ces derniers que dans celui des plus aisés. Les familles monoparentales consomment nettement moins que la moyenne. Les plus âgés consomment également moins que les autres même s’ils se rapprochent de la moyenne. Les ménages qui résident en milieu rural consacrent une part de leur budget plus importante au transport, tandis que le logement pèse davantage en milieu urbain. Au-delà des modes de consommation « classiques », un tiers des ménages ont vendu, acheté ou loué des biens ou services auprès d’autres particuliers en 2017. Ce qui est parfois appelé économie collaborative concerne plus fréquemment les ménages jeunes, diplômés, avec enfants.

Source : Les comportements de consommation en 2017 – Insee Première – 1749

En 2017, les ménages ont consommé en moyenne pour 34 000 euros de biens et services, selon une étude publiée la semaine dernière par l’institut national de statistiques Insee. Les transports constituent le principal poste de dépense, même si leur poids est en recul. Les dépenses liées aux transports sont particulièrement importantes pour les ménages vivant en zone rurale, où posséder un véhicule est souvent nécessaire. Plus les ménages sont urbains, plus le logement prend une part importante de leur budget. Dans l’agglomération parisienne, les dépenses consacrées au logement dépassent celles relatives aux transports. L’Insee constate que le poids du logement a augmenté pour l’ensemble des ménages entre 2011 et 2017, « et particulièrement pour les ménages locataires ». En hausse d’un point, les dépenses d’hébergement et de restauration doivent surtout leur augmentation à la hausse des prix dans la restauration, tandis que la part du budget consacrée aux loisirs et à la culture diminue en raison d’une baisse des prix dans ces secteurs.

Étude : Mobilité et villes moyennes. État des lieux et perspectives

À la suite des élections municipales de 2014, la presse s’est emparée d’un mouvement qui, selon elle, touche plusieurs agglomérations, et en particulier les villes moyennes. Celui d’une redéfinition, voire même une remise en question, des choix opérés en matière de projets de mobilité durable et de déplacement tels que décidés par les équipes précédentes. La problématique concerne la place de la voiture en centre-ville et plus précisément, le postulat selon lequel, seule la voiture contribue au dynamisme économique des centres villes.

Face à ce constat, le GART a souhaité analyser ce phénomène, au travers de son étude « Mobilité et villes moyennes. État des lieux et perspectives ». Fort des analyses réalisées dans ce cadre, tous les modes de transport ont leur créneau de pertinence dans la chaîne de mobilité. La cohabitation entre dynamisme de centre-ville et solutions de mobilité durable est compatible.

Il paraît nécessaire de réfléchir à des solutions pour les agglomérations de taille intermédiaire et il n’existe pas de modèle « unique » en la matière ; cette étude propose des pistes qui peuvent être adaptées aux contextes locaux, notamment :

– l’intégration de la voiture dans une logique de mobilité durable et de complémentarité avec les modes alternatifs ;

– l’évolution des réseaux de transport collectif et le développement des solutions coordonnées de mobilité.

À l’heure de la COP21, le GART considère qu’il est essentiel de réaffirmer la place des villes moyennes dans la lutte engagée en faveur du report modal et de la transition énergétique.

Source : Site GART – Mobilités

Téléchargez ici l’étude mobilité et villes moyennes 1,35 Mo