La Chine veut lancer un train de fret à grande vitesse

Utiliser des trains à grande vitesse pour le transport du fret n’est pas une idée neuve mais, jusqu’à présent, elle a eu du mal à s’imposer concrètement. Il y a eu le TGV postal en 1984, suivi dix ans plus tard par un projet de TGV fret, puis par une expérimentation sans lendemain en 2012 entre Lyon (aéroport Saint-Exupéry), Paris (aéroport CDG) et Londres (Saint-Pancras), soit un parcours de 900 km.

Source : La Chine veut lancer un train de fret à grande vitesse – Ville, Rail et Transports

Spotify teste des messages d’alerte en voiture à l’approche d’une école

Les panneaux pour inviter les automobilistes à ralentir à l’approche d’une école c’est bien, mais un message envoyé par l’autoradio c’est peut-être mieux ? Avec l’aide de Spotify et sur une idée de l’agence de communication Brother & Co, la Fondation pour la sécurité routière en Australie teste depuis hier, dans le Queensland (nord-est du pays), un message sonore inséré dans la playlist écoutée dans la voiture.

Source : Spotify teste des messages d’alerte en voiture à l’approche d’une école | iGeneration

Une grande enquête régionale confirme une transformation des habitudes de déplacement en Île-de-France suite à la crise sanitaire

Le troisième volet de l’étude menée du 15 au 23 septembre 2020, auprès de 4 000 personnes par 22 acteurs de la mobilité (dont L’Institut), confirme que les Franciliens ont significativement modifiés leurs motifs et modes de déplacements.
Les quatre principaux enseignements de l’enquête :

  • Une tendance en faveur du retour au bureau, mais aussi des perspectives d’adoption importante du télétravail pour les prochaines années.
  • Une “démobilité” puissante, sans fort impact sur le budget mobilité pour autant.
  • Des Franciliens prêts au changement pour une mobilité plus durable.
  • La crise du Covid-19 : un catalyseur pour engager la construction collective d’une mobilité nouvelle d’ici 2030.

Source : (40) Publier | LinkedIn

Les véhicules Ford transmettent des alertes à d’autres constructeurs pour limiter le risque d’accident

Le constructeur automobile américain Ford a proposé hier la mise en place d’un partage de données entre ses véhicules et ceux d’autres marques, afin de réduire le risque d’accident. Un dispositif d’échange d’informations entre véhicules connectés de la marque Ford existe déjà depuis début 2020 et permet de prévenir les automobilistes présents à proximité d’un accident ou d’une zone de danger. Le système fonctionne en détectant le déclenchement d’un airbag, un freinage d’urgence ou encore une crevaisondans les véhicules connectés. Cette initiative se déroule dans le cadre d’un partenariat public-privé européen, nommé « Data for road safety » (Données pour la sécurité routière), qui regroupe 16 entités ayant signé un accord de partage de données anonymisées, dont les constructeurs BMW et Volvo et le ministère allemand des Transports.

Source : Les véhicules Ford transmettent des alertes à d’autres constructeurs pour limiter le risque d’accident

Le mass transit au cœur des dynamiques d’emploi

Sur les six millions d’emplois que compte l’Île-de-France, près de sept emplois sur dix se concentrent sur 6 % du territoire. Cette polarisation géographique de l’emploi s’accélère depuis 20 ans et impacte l’exploitation des transports ferrés du quotidien, autrement dit le mass transit. Quels sont les principaux pôles d’emploi et leurs trajectoires de croissance ? Quels enseignements de leurs spécificités peut-on tirer pour le dynamisme économique et le mass transit régional ?

Source : Le mass transit au cœur des dynamiques d’emploi

Une journée pour tout changer – Qu’est-ce qu’on fait ?

En parlant de bonnes habitudes !
Du petit matin au couvre feu, quels sont les gestes à adopter pour être au top de l’écoresponsabilité au bureau ?
On vous voit venir, le bureau pour certain, ça fait longtemps qu’on ne l’a pas vu. Mais comme nous pensons à tout, nous avons bien évidemment mis à jour notre infographie à l’aune de nos nouvelles habitudes de travail. Réalisée en partenariat avec l’ADEME, elle est toute belle, pleine de nouvelles infos et d’idées à piocher que l’on soit en présentiel ou en distanciel.
Source : Une journée pour tout changer – Qu’est-ce qu’on fait ?

Systra : un nouveau contrat de télécabines à Tbilissi

L’Agence française de développement a retenu le groupement mené par Systra, avec Spectrum et TIM, pour prendre en charge les études d’évaluation et la préparation des dossiers d’appels d’offres portant sur une ligne de télécabines reliant une nouvelle zone en ville haute et ville basse de Tbilissi.

Source : Systra : un nouveau contrat de télécabines à Tbilissi – Construction Cayola

Vélos dans les trains

Les trains neufs ou rénovés à partir de mi-mars devront comporter au moins huit emplacements pour vélos non démontés, selon un décret publié aujourd’hui au Journal officiel. La mesure s’appliquera en particulier aux trains Intercités, aux TGV et aux TER, même si le nombre pourra être réduit à quatre places sur ces derniers. Cette mesure était prévue par la loi d’orientation des mobilités adoptée par le Parlement en novembre 2019.

La voiture reste majoritaire pour les déplacements domicile-travail, même pour de courtes distances

En 2017, 74 % des actifs en emploi qui déclarent se déplacer pour rejoindre leur lieu de travail utilisent leur voiture, 16 % prennent les transports en commun et 8 % ont recours aux modes de transport doux (6 % à la marche et 2 % au vélo). Pour des distances inférieures à 5 kilomètres, la voiture représente encore 60 % des déplacements domicile-travail, même si sa part diminue au profit des modes doux. En cas de petites distances, plus fréquentes pour les habitants de communes-centres, les employés vont plus souvent travailler à pied ou en transports en commun, alors que les cadres ont plus souvent recours au vélo ou aux transports en commun.

Au sein des grandes villes, c’est à Grenoble et Strasbourg que les habitants utilisent le plus les modes doux pour aller travailler, notamment le vélo (17 %).

Entre 2015 et 2020, le recours à la bicyclette pour se rendre au travail a augmenté de 2 points dans les communes-centres, pour atteindre 6 % début 2020. L’utilisation des transports en commun a légèrement progressé dans les pôles des aires d’attraction des villes.

Source : La voiture reste majoritaire pour les déplacements domicile-travail, même pour de courtes distances – Insee Première – 1835

CoViD‑19 : Rapports sur les tendances de mobilité (Apple)

Découvrez les tendances en matière de mobilité en période de COVID-19. Les rapports sont publiés quotidiennement et reflètent les demandes d’itinéraires effectuées sur Apple Plans. La confidentialité est l’une de nos valeurs fondamentales. L’app Plans n’associe pas vos données à votre identifiant Apple, et Apple ne conserve pas d’historique de vos trajets.

Source : COVID‑19 – Rapports sur les tendances de mobilité – Apple

Une carte carbone dédiée aux déplacements : est-ce possible, juste et souhaitable ?

Alors que les émissions liées aux transports représentent en France 30% des émissions de gaz à effet de serre et sont en constante augmentation, les innovations technologiques et les objectifs de report modal ne sont pas suffisants, et la taxe carbone a été massivement rejetée par le mouvement des Gilets Jaunes. Le « crédit carbone », sous la forme d’une « carte carbone », est présenté par certains comme une alternative à la taxation, qui permettrait d’acter les limites planétaires, de répartir équitablement les ressources et de contraindre les politiques publiques à s’adapter à cette « nouvelle donne » environnementale. Une telle proposition serait-elle possible, juste et souhaitable ?

Source : Une carte carbone dédiée aux déplacements : est-ce possible, juste et souhaitable ? | Forum Vies Mobiles – Préparer la transition mobilitaire

Travailler moins sauvera-t-il la planète ? Oui, mais à certaines conditions

L’idée de la semaine de quatre jours fait son chemin dans les esprits. Récemment, plusieurs grandes compagnies aux États-Unis ont essayé de travailler en horaires réduits. En France, certaines entreprises comme Welcome to the Jungle ont déjà commencé à instaurer ce système.

De nombreuses recherches, dont des travaux conduits par mes collègues et moi-même, ont montré des bénéfices clairs, tels que l’amélioration de la satisfaction et de la productivité des employés, des économies dans les frais de déplacement et une baisse des absences pour maladie.

Néanmoins, l’intérêt que suscite la semaine de quatre jours n’est plus seulement lié à la question du bien-être des travailleurs, mais également à l’impact environnemental qu’aurait une telle mesure.

Travailler moins, une aubaine pour le climat

Plusieurs rapports et commentateurs ont identifié les différentes manières dont une semaine de quatre jours pourrait réduire l’empreinte carbone. En s’appuyant sur les données de 29 pays de l’OCDE entre 1970 et 2007, une étude publiée en 2012 révélait qu’une réduction de 10 % des heures de travail ferait chuter l’empreinte écologique de 12,1 %, l’empreinte carbone de 14,6 % et les émissions de CO2 de 4,2 %.

D’où ces économies proviennent-elles ? La voie la plus directe via laquelle la semaine de quatre jours pourrait réduire les émissions est la diminution des trajets entre le domicile et le travail à forte intensité de carbone, et notre étude soulignait qu’il y avait là un potentiel significatif de dividende « vert ».

Notre recherche était fondée sur un échantillon de 505 chefs et propriétaires d’entreprises, représentant une variété d’organisations de tailles différentes, et un autre à part de 2063 adultes, représentatif du Royaume-Uni en matière d’âge, de genre et de religion. Nous avons demandé à chacun d’entre eux comment une semaine de quatre jours affecterait leurs habitudes de déplacement, puis nous avons appliqué leurs réponses aux données de l’enquête nationale sur le trafic routier.

Nous avons découvert qu’en ramenant ces résultats à l’échelle du Royaume-Uni, une semaine de travail de quatre jours réduirait de 898 millions le nombre de kilomètres hebdomadaires parcourus par les salariés se rendant au travail, ce qui diminuerait la consommation de carburant et les frais de déplacement. Dans ce scénario, le kilométrage en voiture pourrait chuter de près de 9 %. Plus de la moitié (51 %) des employés ont déclaré qu’ils conduiraient moins leur voiture, contractant la distance hebdomadaire parcourue de 16 à 30 kilomètres.

La diminution du temps de transports aurait d’autres bénéfices, notamment en matière de santé, en réduisant la demande de produits et de services de santé très émetteurs tels que les traitements hospitaliers, les visites chez le médecin généraliste ou les médicaments. La diminution du stress et de l’anxiété liés aux bouchons aura également des effets positifs sur la santé mentale, particulièrement chez les femmes.

Avec trois jours de week-end, les travailleurs auront davantage l’opportunité de faire du sport, de passer du temps dehors ou de faire d’autres activités qui améliorent leur bien-être physique et mental. Cela se traduit là aussi par un recours moindre aux services de santé polluants.

Travailler un jour de moins dans la semaine signifie aussi moins de besoins en biens et en services que l’on utilise au bureau. Les ordinateurs et les machines fonctionneront plus longtemps, la papeterie et les uniformes seront être remplacés moins souvent, le personnel de ménage nettoiera moins régulièrement, etc.

C’est potentiellement un cercle vertueux, car un meilleur cadre de vie, moins pollué, peut améliorer les niveaux de productivité. C’est pourquoi les avantages environnementaux d’une semaine de quatre jours peuvent également être considérés comme un investissement dans le capital humain.

Du bon usage de son temps libre

Mais une semaine de quatre jours pourrait aussi avoir des conséquences tout autres. Il est nécessaire d’instaurer des politiques et des stratégies pour minimiser les effets négatifs et optimiser les dividendes « verts ».

Les bénéfices nets dépendent de la façon dont les travailleurs utilisent ces trois jours de temps libre. S’ils emploient ce jour de congé supplémentaire à partir en week-end en avion, conduire une voiture de sport de luxe ou regarder la télévision à la maison avec le chauffage ou la climatisation au maximum, ces heures de travail réduites pourraient même devenir néfastes pour l’environnement.

Une semaine raccourcie ne sera pas non plus si bénéfique si le travail de cinq jours est condensé en quatre avec des horaires démentiels (comme cela s’est produit dans une expérience dans l’État américain de l’Utah). Les employés seront alors amenés à hiérarchiser les tâches et à travailler plus longtemps, ce qui entraîne de l’anxiété, un stress lié aux performances et donc une augmentation de la demande de soins.

Les prix inabordables de l’immobilier dans de nombreuses régions du Royaume-Uni (comme de la France), couplés à la faible croissance des salaires, signifient aussi que la perte de revenus liée à la semaine de quatre jours obligera certains travailleurs à les compléter par des emplois annexes. Ce qui annihilerait les avantages environnementaux de ce supposé jour de congé.

Les conditions pour que ça marche

Bien utilisées, les nouvelles technologies – à l’image de l’intelligence artificielle ou de la robotique – pourraient aider à obtenir des gains de productivité pour assurer les mêmes résultats que la traditionnelle semaine de travail de 5 jours sans perte d’emploi ni de revenus.

Si les employés doivent passer leur surplus de temps libre à améliorer leur santé et leur bien-être, nous aurons également besoin d’investissements supplémentaires dans des infrastructures moins gourmandes en carbone. Cela implique des transports publics plus efficaces, davantage de parcs, de bibliothèques, de centres communautaires et d’installations sportives.

Il est donc essentiel que les salariés comprennent l’ensemble des enjeux de cette proposition. Les diverses structures économico-sociales devraient apporter leur soutien ainsi que des programmes de formation appropriés devraient être mis en place.

Chacun doit être prêt à changer ses perspectives et à modifier son comportement de manière positive. À cette condition seulement, la semaine de quatre jours pourra produire les bénéfices escomptés pour les travailleurs, leur famille, leurs employeurs et l’environnement.

Source : Travailler moins sauvera-t-il la planète ? Oui, mais à certaines conditions

Mobilité bas-carbone. Et si la France faisait fausse route

Alors que la Stratégie nationale bas-carbone met le cap sur la neutralité des émissions en 2050, le Forum Vies Mobiles s’est demandé si le pays était bien parti pour atteindre son objectif. En misant sur la technologie d’abord, et en évitant d’aborder dans leur ampleur les questions d’aménagement du territoire, on dirait bien que ce n’est pas le cas.

Source : Mobilité bas-carbone. Et si la France faisait fausse route – Ville, Rail et Transports

Evaluer l’impact environnemental de la logistique urbaine

Les livraisons aux particuliers augmentent rapidement, et avec la pandémie cette augmentation s’accélère. Or, l’impact environnemental des livraisons est aujourd’hui sous-estimé.

Source : Evaluer l’impact environnemental de la logistique urbaine – Ville, Rail et Transports

Amiens Métropole lance l’open payement à double plafonnement

Pour payer son titre de transport au sein du réseau de bus Ametis d’Amiens Métropole, il est désormais possible d’utiliser sa carte bancaire ou son téléphone portable.

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L’originalité de cet Open Payment mis en place par Flowbird, avec le partenariat de CB et de la Banque Postale, est le double plafonnement : le voyageur peut valider son titre de transport avec la garantie, s’il se déplace beaucoup, de ne pas payer plus cher qu’un ticket à la journée à 4,30 € ou un abonnement au mois à 29 €.

Source : Amiens Métropole lance l’open payment à double plafonnement – Ville, Rail et Transports

Un premier train semi-autonome sur le réseau ferré national

Il y a encore un conducteur dans le train, mais il y joue le même rôle que l’agent aux commandes d’une rame de métro sur la plupart des lignes parisiennes. Le 29 octobre entre Longwy et Longuyon, sur une ligne équipée du système européen de signalisation ERTMS, une locomotive BB 27 000 (Prima d’Alstom) a circulé en autonomie partielle du niveau GoA2, avec accélération et freinage automatisés, pour la première fois sur le réseau ferré national français.

Source : Un premier train semi-autonome sur le réseau ferré national – Ville, Rail et Transports