La fiscalité locale fait partie des différents moyens mis à la disposition des collectivités pour investir et financer les services courants de leur territoire (écoles, transports, aides sociales, entretien de la voirie, etc.).
La toute nouvelle gare d’Annemasse s’apprête à accueillir le futur réseau ferroviaire transfrontalier Léman Express. Ce RER franco-suisse multipliera par dix la fréquentation de la station annemassienne, qui en fera la quatrième gare en Auvergne-Rhône-Alpes.
Microsoft Japon vient de publier les résultats de l’expérience qu’il a conduite en août : accorder tous leurs vendredis aux 2 300 salariés de l’entreprise (sans réduction de salaire et sans diminution de crédit vacances) : + 40% de productivité des équipes !
Microsoft a mesuré en outre qu’une semaine plus courte conduisait ses employés 1) à réduire la durée de leurs meetings et 2) à imprimer 59% moins de pages. Des réunions plus courtes, un geste pour l’environnement…
Selon un nouveau rapport, au moins trois fois plus de personnes dans le monde sont menacées par l’élévation du niveau de la mer, comparé aux estimations passées : 300 millions de personnes seront confrontées à des inondations côtières au moins une fois par an d’ici 2050, dont 1 million de personnes en France métropolitaine. Dans le meilleur des cas.
Un mouvement d’arrêt de travail a affecté le trafic ferroviaire il y a une dizaine de jours après un accident de train express régional qui a mis en évidence l’absence de personnel de la SNCF autre que le conducteur pour venir en aide aux passagers blessés. L’effectif de la SNCF a baissé de manière presque ininterrompue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, comme le montrent des données publiées sur le site de l’entreprise. Parrallèlement, le réseau ferré est passé de 42 700 km de voies en 1938, date de la création de la SNCF (en fusionnant plusieurs compagnies), à environ 30 000 km actuellement. L’entreprise a procédé à des suppressions de postes en ne compensant pas certains départs en retraite et elle a eu recours à des sous-traitants pour certaines tâches. Les métiers où l’effectif a été le plus réduit en proportion sont ceux de mainteneur, d’aiguilleur, d’agent commercial et de contrôleur (agent commercial à bord des trains). Le rapport sur l’avenir du transport ferroviaire remis en février 2018 au Premier ministre par l’ancien PDG d’Air France Jean-Cyril Spinetta estime que la SNCF souffre d’un « écart potentiel de compétitivité d’au moins 30 % » par rapport à ses concurrents, notamment en raison de ses « excédents de personnel ».
Depuis les années 1990, la qualité de l’air à Paris s’améliore, mais la mobilisation doit continuer. Des actions concrètes peuvent contribuer à réduire la pollution dans l’une des villes les plus denses au monde. Pour mieux cibler ces actions, plusieurs expérimentations visent à mesurer la qualité de l’air et son évolution.
La mairie de Paris lance ce mardi une cartographie, sur son site Internet, permettant de prendre connaissance des niveaux de pollution de l’air, notamment aux particules fines. Le dispositif se base notamment sur un dispositif expérimenté depuis l’an dernier, nommé “Pollutrack”.
Faire du vélo en ville ne signifie pas être en roue libre. Dans Libération, le juriste Ludovic Duprey, auteur de l’ouvrage « Le Code du cycliste », rappelle les droits et les devoirs de ce dernier. Rouler au milieu de la chaussée ? C’est autorisé si des voitures sont garées à la droite du cycliste. En revanche, à moins qu’il ait moins de 8 ans, pédaler sur un trottoir lui est interdit. Le cycliste a le droit de ne pas s’arrêter à un feu rouge ou de prendre une voie à sens unique en contresens, mais seulement si des panneaux de circulation l’y autorisent. Partout et tout le temps, il doit laisser la priorité aux piétons. Enfin, si le cycliste n’a pas le droit d’écouter de la musique ou des podcast à travers un casque, il peut le faire avec une enceinte portative. Quitte à en faire profiter tous les passants.
Les chauffeurs de bus parisiens ont de quoi être jaloux de leurs collègues de Bogotá : ces derniers roulent à une vitesse moyenne de 26 km/heure, soit deux fois et demie plus vite que les bus dans Paris intra-muros ! Pourtant, les conditions de circulation sont tout aussi compliquées à l’heure de pointe, avec des voitures pare-chocs contre pare-chocs sur les larges avenues de la capitale colombienne.
Mais les quelque 1.400 bus rouges TransMilenio, qui constituent l’ossature du transport urbain dans cette mégapole de 8 millions d’habitants, ont un avantage de taille : ils disposent, en plein coeur de la ville, de 114 kilomètres de voies réservées, protégées du reste de la chaussée par un petit muret en béton qui décourage toute intrusion des automobilistes.
« Autant que les RER A et B réunis »
Bogotá n’a pas inventé ce concept de bus en site propre, décliné en France sous le terme « BHNS » (bus à haut niveau de service). Mais la ville l’a développé depuis vingt ans à un niveau sans équivalent dans le monde : le TransMilenio transporte chaque jour, de 4 heures du matin à 23 heures, 2,5 millions de passagers. « C’est autant que les RER A et B réunis », s’enthousiasme Thierry Mallet, le PDG de Transdev.
Le groupe de transport public, dont la Caisse des dépôts est le principal actionnaire , opère 40 % de ces bus pour le compte de la municipalité par le biais de sa coentreprise montée avec le conglomérat familial colombien Fanalca. Et les deux partenaires sont fiers de souligner qu’ils étaient déjà là il y a vingt ans, lorsque le système a été conçu. A l’époque, la ville étouffait sous les embouteillages, et l’offre de transport public se réduisait aux 20.000 minibus privés qui se disputaient le chaland de manière anarchique.
250 passagers par bus
La création d’un système géré par la ville sur les axes les plus fréquentés a été une révolution. Mais ce sont surtout les moyens dont il a été doté, pour accueillir le maximum de clients dans un minimum de temps, qui singularisent Bogotá. Outre les voies dédiées (que seuls le président de la République et les services d’urgence ont également le droit d’emprunter), le TransMilenio dispose de bus spécifiques, dont certains, biarticulés (c’est-à-dire dotés de deux soufflets) et longs de 27 mètres, peuvent emporter 250 passagers.
Le plancher haut du véhicule (80 centimètres de hauteur) permet d’accueillir plus de passagers et de se jouer des pluies diluviennes qui frappent la ville à certaines périodes de l’année. Les arrêts, conçus comme de véritables stations de métro, sont surélevés de la même manière et dotés de portes palières pour accéder aux véhicules. Les clients valident avant de monter à bord afin de limiter le temps d’arrêt. En heure de pointe, la fréquence atteint sur les stations les plus fréquentées un bus toutes les deux minutes. Et sur le trajet, peu ou pas de feu rouge, mais des rampes pour pouvoir enjamber les croisements sans ralentir.
Lutter contre la saturation
Plébiscité au démarrage, le système s’est toutefois grippé ces dernières années. Face à une demande galopante, le nombre de bus en circulation n’a pas suivi, et le système est aujourd’hui saturé à l’heure de pointe, provoquant le mécontentement des clients. Pour y remédier, la dernière équipe municipale a lancé un grand plan d’investissement, avec la construction de trois nouvelles routes dédiées et surtout une commande massive de bus biarticulés, qui doit à terme ajouter 140.000 places dans le système, soit 40 % de capacité supplémentaire.
Ce round de modernisation a profité à Transdev-Fanalca, qui a remporté deux des principaux appels d’offres lancés l’an dernier et qui génère désormais 140 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel. Et la coentreprise ne se limite plus au bus : elle exploite également le tout nouveau téléphérique urbain, bâti pour desservir Ciudad Bolívar, situé comme la plupart des quartiers pauvres sur les hauteurs de la ville.
L’arlésienne du futur métro
Surtout, les deux partenaires sont sur les rangs pour exploiter et maintenir la future ligne de métro automatique que la municipalité souhaite construire, et dont l’appel d’offres doit être lancé en théorie ce mois-ci. Mais le projet traîne depuis près de quinze ans, et les prochaines élections municipales pourraient générer de nouveaux délais.
Ces tribulations contrastent avec la relative rapidité avec laquelle le TransMilenio est sorti de terre. Un modèle, espère Transdev, qui pourrait inspirer d’autres villes ayant un besoin urgent (et à un coût abordable) d’un système de transport public pour désengorger leurs rues, que ce soit ailleurs en Colombie, au Chili – où le groupe est également présent – ou encore en Afrique.
Mais certaines leçons sont également valables en France, estime Thierry Mallet : « L’exemple de Bogotá montre qu’une politique de BHNS avec des voies véritablement réservées et des aménagements adaptés permet la qualité de service d’un tramway, voire d’un métro. » Avis aux municipalités qui seraient prêtes à s’en inspirer.
Les villes françaises séduites elles aussi
Sans aller jusqu’à rivaliser avec Bogotà, les villes françaises ont elles aussi développé depuis une quinzaine d’années des lignes de bus à haut niveau de service (BHNS). Selon un récent comptage de l’UTP, la fédération patronale des transports publics, l’Hexagone compte environ une centaine de lignes de BHNS, dans 46 agglomérations.
Voies dédiées sur au moins une partie de la ligne, priorité aux feux de circulation, fréquence élevée… L’objectif est identique, augmenter la vitesse de circulation pour attirer plus de passagers. L’aspect financier joue également : construire un kilomètre de ligne de BHNS coûte entre 2 et 10 millions d’euros, contre une fourchette comprise entre 13 et 22 millions pour un tramway.
Sous Microsoft Outlook (sous Windows), possibilité de créer une macro VBA simple et l’associer à un bouton de la barre d’outils “Accès rapide”.
Création de la Macro :
Ouvrir l’éditeur Microsoft Visual Basic pour Applications depuis votre fenêtre Outlook : Alt + F11
Créer un module
null
Coller ce bout de code
Sub SaveAsPDFfile() '==================================================== ' Description: Outlook macro to save a selected item in the pdf-format ' Requires Word 2007 SP2 or Word 2010 ' Requires a reference to "Microsoft Word Object Library" ' (version is 12.0 or 14.0) ' In VBA Editor; Tools-> References… ' ' author: Robert Sparnaaij ' website: http://www.howto-outlook.com/howto/saveaspdf.htm ' ' Complété et modifié le 24/08/2017 par HGD : ' + ajout du numéro de page en pied de page ' + modification du nom de fichier proposé par défaut pour un format "AAAAMMJJ-HHhmm-Email_Expéditeur" ' + modification du dossier de sauvegarde par défaut (Bureau) ' + ouverture du pdf et de l'explorateur Windows en fin de processsus ' '==================================================== 'Get all selected items Dim MyOlNamespace As Outlook.NameSpace Set MyOlNamespace = Application.GetNamespace("MAPI") Set MyOlSelection = Application.ActiveExplorer.Selection 'Make sure at least one item is selected If MyOlSelection.Count <> 1 Then Response = MsgBox("Please select a single item", vbExclamation, "Save as PDF") Exit Sub End If 'Retrieve the selected item Set MySelectedItem = MyOlSelection.Item(1) 'Get the user's TempFolder to store the item in Dim FSO As Object, TmpFolder As Object Set FSO = CreateObject("scripting.filesystemobject") Set tmpFileName = FSO.GetSpecialFolder(2) 'construct the filename for the temp mht-file strName = "testPDFOutlook03" tmpFileName = tmpFileName & "\" & strName & ".mht" 'Save the mht-file MySelectedItem.SaveAs tmpFileName, olMHTML 'Create a Word object Dim wrdApp As Word.Application Dim wrdDoc As Word.Document Set wrdApp = CreateObject("Word.Application") 'Open the mht-file in Word without Word visible Set wrdDoc = wrdApp.Documents.Open(FileName:=tmpFileName, Visible:=False) ' HGD le 24/08/2017 : Ajout des numéros de page en pied de page central wrdDoc.Sections(1).Footers(wdHeaderFooterPrimary).PageNumbers.Add _ PageNumberAlignment:=wdAlignPageNumberCenter ' et pas testé complètement, mais à tester et affiner si on souhaite les numéros de page aussi (issu d'un enregistrement de macro sous Word) ' If ActiveWindow.View.SplitSpecial <> wdPaneNone Then ' ActiveWindow.Panes(2).Close ' End If ' If ActiveWindow.ActivePane.View.Type = wdNormalView Or ActiveWindow. _ ' ActivePane.View.Type = wdOutlineView Then ' ActiveWindow.ActivePane.View.Type = wdPrintView ' End If ' ActiveWindow.ActivePane.View.SeekView = wdSeekCurrentPageFooter ' Selection.ParagraphFormat.Alignment = wdAlignParagraphCenter ' Selection.TypeText Text:="Page " ' Selection.Fields.Add Range:=Selection.Range, Type:=wdFieldEmpty, Text:= _ ' "PAGE ", PreserveFormatting:=True ' Selection.TypeText Text:=" / " ' Selection.Fields.Add Range:=Selection.Range, Type:=wdFieldEmpty, Text:= _ ' "NUMPAGES ", PreserveFormatting:=True ' Selection.Font.Bold = wdToggle ' Selection.Font.Size = 10 ' Selection.Font.Name = "Arial" ' Selection.Font.Name = "Calibri" ' ActiveWindow.ActivePane.View.SeekView = wdSeekMainDocument 'Define the SaveAs dialog Dim dlgSaveAs As FileDialog Set dlgSaveAs = wrdApp.FileDialog(msoFileDialogSaveAs) 'Determine the FilterIndex for saving as a pdf-file 'Get all the filters Dim fdfs As FileDialogFilters Dim fdf As FileDialogFilter Set fdfs = dlgSaveAs.Filters 'Loop through the Filters and exit when "pdf" is found Dim i As Integer i = 0 For Each fdf In fdfs i = i + 1 If InStr(1, fdf.Extensions, "pdf", vbTextCompare) > 0 Then Exit For End If Next fdf 'Set the FilterIndex to pdf-files dlgSaveAs.FilterIndex = i 'Get location of My Documents folder Dim WshShell As Object Dim SpecialPath As String Set WshShell = CreateObject("WScript.Shell") SpecialPath = WshShell.SpecialFolders("Desktop") ' HGD le 24/08/2017 : voir <http://excel-malin.com/codes-sources-vba/trouver-chemin-de-bureau/> ' Formule initiale vers "Mes Documents" avec SpecialPath = WshShell.SpecialFolders(16) 'Construct a safe file name from the message subject Dim msgFileName As String msgFileName = MySelectedItem.ReceivedTime ' HGD le 24/08/2017 : rend quelque chose du genre "24/08/2017 15:07:30" ' Formule initiale avec comme nom de fichier le Sujet du mail : msgFileName = MySelectedItem.Subject ' HGD le 24/08/2017 : Construction d'un nom de type "AAAAMMJJ-HHhmm-Email_Expéditeur" Dim AAAA, MM, JJ, HH, min, ss As String JJ = Left(msgFileName, 2) MM = Right(Left(msgFileName, 5), 2) AAAA = Right(Left(msgFileName, 10), 4) HH = Right(Left(msgFileName, 13), 2) min = Right(Left(msgFileName, 16), 2) ss = Right(Left(msgFileName, 19), 2) msgFileName = AAAA & MM & JJ & "-" & HH & "h" & min ' & "-" & ss ' (pas besoin des secondes) msgFileName = msgFileName & "-Email_" & MySelectedItem.SenderName Set oRegEx = CreateObject("vbscript.regexp") oRegEx.Global = True oRegEx.Pattern = "[\\/:*?""<>|]" msgFileName = Trim(oRegEx.Replace(msgFileName, "")) 'Set the initial location and file name for SaveAs dialog Dim strCurrentFile As String dlgSaveAs.InitialFileName = SpecialPath & "\" & msgFileName 'Show the SaveAs dialog and save the message as pdf If dlgSaveAs.Show = -1 Then strCurrentFile = dlgSaveAs.SelectedItems(1) 'Verify if pdf is selected If Right(strCurrentFile, 4) <> ".pdf" Then Response = MsgBox("Sorry, only saving in the pdf-format is supported." & _ vbNewLine & vbNewLine & "Save as pdf instead?", vbInformation + vbOKCancel) If Response = vbCancel Then wrdDoc.Close wrdApp.Quit Exit Sub ElseIf Response = vbOK Then intPos = InStrRev(strCurrentFile, ".") If intPos > 0 Then strCurrentFile = Left(strCurrentFile, intPos - 1) End If strCurrentFile = strCurrentFile & ".pdf" End If End If 'Save as pdf wrdApp.ActiveDocument.ExportAsFixedFormat OutputFileName:= _ strCurrentFile, ExportFormat:= _ wdExportFormatPDF, OpenAfterExport:=False, OptimizeFor:= _ wdExportOptimizeForPrint, Range:=wdExportAllDocument, From:=0, To:=0, _ Item:=wdExportDocumentContent, IncludeDocProps:=True, KeepIRM:=True, _ CreateBookmarks:=wdExportCreateNoBookmarks, DocStructureTags:=True, _ BitmapMissingFonts:=True, UseISO19005_1:=False End If Set dlgSaveAs = Nothing ' close the document and Word wrdDoc.Close wrdApp.Quit ' HGD le 24/08/2017 : Ouverture de l'explorateur Windows en fin de processus ' voir https://excel.developpez.com/faq/index.php?page=FichiersDir#OuvreExploWindows Dim MonFichier As String MonFichier = SpecialPath Shell "C:\windows\explorer.exe " & MonFichier, vbMaximizedFocus ' HGD le 24/08/2017 : Ouverture du fichier pdf en fin de processus (pour visu et vérification) ' voir http://excel-malin.com/codes-sources-vba/vba-ouvrir-un-fichier-de-tout-type/ Dim MonApplication As Object Set MonApplication = CreateObject("Shell.Application") MonFichier = SpecialPath & "\" & msgFileName & ".pdf" MonApplication.Open (MonFichier) Set MonApplication = Nothing 'Cleanup Set MyOlNamespace = Nothing Set MyOlSelection = Nothing Set MySelectedItem = Nothing Set wrdDoc = Nothing Set wrdApp = Nothing Set oRegEx = Nothing End Sub
Adapter les éléments en gras à ce que vous souhaitez et fermer l’éditeur en sauvegardant.
Création du bouton et affectation de la macro
Ouvrir la fenêtre des Options Outlook : voir image ci-dessous.
Sélectionner “Macros” dans les catégories de commandes à afficher
Puis la Macro à ajouter et enfin “Ajouter” (bouton au milieu).
Vous pouvez ensuite modifier le “Nom” du bouton, et son symbole.
Accéder rapidement à l’action via le bouton qui s’affiche dans la barre tout en haut
La desserte est l’aménagement permettant aux véhicules de protection et de lutte contre l’incendie d’accéder à proximité d’un bâtiment.
La réglementation applicable
Celle-ci est articulée autour de 4 textes principaux selon la destination du bâtiment :
Code du travail
Habitation : arrêté du 31 janvier 1986 modifié
Établissements Recevant du Public (ERP) : règlement de sécurité du 25 juin 1980 modifié
Immeubles de Grande Hauteur (IGH) : arrêté du 30 décembre 2011
Outre les mesures fixées par les règlements relatifs à chaque type de bâtiment, il est fréquent que le Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) des différents départements édite un guide permettant de reprendre, préciser et illustrer la réglementation.
Quel que soit le texte applicable, les caractéristiques d’une desserte de bâtiment sont dimensionnelles et mécaniques : largeur de la voie, largeur utilisable (hors trottoir et stationnement), rayon intérieur et surlargeur pour les virages, hauteur libre, pente, force portante, résistance au poinçonnement (pour les ERP), aire de manœuvre et de retournement pour les voies en impasse. La réglementation fixe les valeurs de ces caractéristiques en fonction du bâtiment pris en compte.
Deux types de voies : la voie engins et la voie échelle.
La voie engins
Pour rester sur les principes généraux, les bâtiments de 3 étages ou moins (dont le plancher bas du dernier niveau est à moins de 8m) doivent être desservis par une voie engins, dont les principales caractéristiques sont les suivantes :
largeur minimale de la voie : 8 m ;
largeur utilisable (hors trottoirs et stationnement) : 3 m (8 m > largeur de voie > 12 m) ou 6 m (largeur de voie > 12m) ;
force portante : calculée pour un véhicule de 160 Kilonewtons ;
hauteur libre : 3,50 m ;
pente < 15 %.
La voie échelle
Pour les bâtiments de plus de 8 m, les services de secours ont des contraintes plus importantes afin de pouvoir mettre en place la fameuse grande échelle. La voie de desserte correspondante – la voie échelle – est une voie engin modifiée et complétée :
longueur minimum de 10 m ;
largeur minimale de 4 m ;
pente maximale 10 % ;
la disposition de la voie doit permettre de desservir toutes les baies de la façade.
Comme souvent, la réglementation intègre des nuances et des précisions selon les types de bâtiments et les configurations de sites rencontrés. Lorsqu’un site ou un accès pose question, il peut être utile voire indispensable de se rapprocher des services de prévention et d’intervention locaux. Car au-delà du strict respect de la réglementation, l’enjeu de la desserte est bien que les services d’intervention soient en mesure d’accéder au bâtiment dans les meilleures conditions possibles.
Le cas des impasses
Les voies à impasse impliquent des dispositions particulières car elles doivent permettre le croisement ou le dépassement des véhicules, mais aussi le retournement des engins de secours.
Les impasses sont souvent présentes dans des zones privatives comportant du stationnement. Les exigences liées à la desserte sont alors un élément essentiel – et parfois oublié – à prendre en compte dans la signalétique régulant l’arrêt et le stationnement.
Cas des dispositifs anti-intrusion
L’aménagement d’une desserte aux normes n’est pas incompatible avec la mise en place de dispositifs anti-intrusion.
Relativement peu précisés dans la réglementation, ces dispositifs font généralement l’objet de prescriptions du SDIS dans les guides spécifiques pré-cités.
Pour faire une synthèse de ces prescriptions, les principales caractéristiques demandées pour un dispositif anti-intrusion sont les suivantes :
être sous la responsabilité d’un préposé ;
être rétractables, rabattables ou déplaçables par simple poussée ou traction ;
être déverrouillables à l’aide de polycoises spécifiques ;
être secourus lorsqu’ils sont motorisés
Ces dispositifs sont placés sous la responsabilité du chef d’établissement qui doit s’assurer de la permanence du bon fonctionnement de ses installations.
Compte tenu des demandes variables du selon les départements, il est recommandé de prendre l’avis du SDIS à minima pour les ERP et les IGH.
Les responsabilités
Les conditions d’accès et de desserte des bâtiments conditionnant directement l’efficacité de l’action des sapeurs-pompiers, le maire s’assure, au titre de ses pouvoirs de police, de leur prise en compte, conformément aux réglementations applicables :
soit à l’occasion de l’élaboration ou de la révision du PLU ;
soit à l’occasion de la délivrance des permis de construire ;
soit en réglementant la circulation et le stationnement des véhicules de manière à ce qu’il n’y ait pas d’entrave au déploiement des engins d’incendie et de secours ;
soit en réglementant l’occupation temporaire du domaine public à des fins » privatives » tels que foires, vide-greniers, brocantes, terrasses d’établissements de restauration ou de débit de boissons, etc …
Sur le domaine privé (cas des copropriétés par exemple), les conditions d’accès et de desserte sont de la responsabilité du gestionnaire de l’immeuble.
Cas concret : étude d’aménagement d’une desserte pour un ERP
Comme évoqué plus haut, voici un contexte fréquent d’étude d’aménagement mené par BatiSafe : un bâtiment est desservi par une voie en impasse en zone privative comportant du stationnement.
Face au manque de « discipline » des usagers, le responsable de l’établissement souhaite un audit des conditions de desserte du site, s’assurer que la réglementation soit respectée, et reprendre la signalétique afin d’indiquer de manière claire les places de stationnement, les zones de circulation…et les zones où il est strictement interdit de stationner.
La démarche prise par BatiSafe a donc consisté à définir la règlementation applicable, simuler la circulation des engins de secours sur site sur la base de la réglementation, valider les hypothèses et propositions faites auprès du SDIS, et enfin définir le projet de signalétique horizontale et verticale.
Une démarche claire pour un résultat aux normes, fonctionnel et justifié.
Selon les Nations unies, près des deux-tiers de la population mondiale habiteront en zone urbaine d’ici 2045. Aujourd’hui estimés à 4,2 milliards, les citadins devraient être 5 milliards en 2030 et 6,7 milliards en 2050.
Au cœur des flux financiers et migratoires mondiaux, les métropoles façonnent les valeurs sociétales et les modes de vie planétaires. Elles sont les vitrines des mutations du monde, créatrices de richesses économiques et d’innovations technologiques.
Depuis le début du IIIe millénaire, leurs centres se régénèrent et se densifient, tandis que les périphéries s’étalent. Mais leur modèle de développement à long terme interroge. Victimes de leurs succès, les métropoles vont-elles finir par devenir invivables ? Quelle sera la soutenabilité sociale et environnementale de ces ensembles urbains ? Comment articuler attractivité et qualité de vie pour tous ?
De New York à Paris Île-de-France, de Tokyo à Copenhague, de Singapour à Medellin, les métropoles inventent, à tous les échelles, de nouvelles trajectoires de développement pour associer compétitivité économique, régénération urbaine, inclusion sociales, frugalité énergétique et résilience climatique. Et ce faisant, elles changent le monde.
Ce numéro des Cahiers met en lumière des stratégies et des initiatives particulièrement inspirantes pour répondre aux enjeux fondamentaux du (Très) Grand Paris.
Avec Park’in Saclay, l’établissement public d’aménagement Paris-Saclay propose une application recensant 750 places de stationnement, que ce soit en voirie ou en ouvrage, et leur disponibilité en temps réel. Il est possible de réserver son stationnement et le payer via cette application, et une une option “guidage à la place” sera ajoutée d’ici fin septembre 2019.
L’établissement public d’aménagement Paris-Saclay (EPA Paris-Saclay) a présenté mardi 17 septembre 2019 sa nouvelle solution pour “décloisonner l’offre de stationnement sur le territoire”, résume à L’Usine Digitale Délia Copel, chef de projets mobilité de l’EPA Paris-Saclay. Park’in Saclay agrège en temps réel les offres de stationnement disponibles que ce soit en voirie ou dans certains ouvrages privés. La solution est accessible via le portail web de Park’in Saclay.
1 200 places fin 2020
Un consortium, mené par Mobility by Colas et au sein duquel sont présents ZenPark, ParkingMap, Nokia et OpenDataSoft, a développé cette solution. ParkingMap et Colas ont connecté toutes les places en voirie afin de visualiser en temps réel si elles sont disponibles ou non. “Les capteurs optiques de ParkingMap permettent de visualiser 5 à 10 places et les capteurs magnétiques de Colas sont utilisés pour les places plus isolées”, détaille Xavier Duval, chef de projet à Mobility by Colas. Au total, plus d’une cinquantaine de capteurs ont été installés en extérieur afin de repérer les places disponibles en temps réel.
ZenPark, de son côté, propose une solution de mutualisation des places de stationnement pour les entreprises. Avec son boîtier, ZenPark peut rendre n’importe quel parking connecté. Cela permet au consortium d’ajouter sur son application des places disponibles dans des ouvrages privés.
Park’in Saclay ambitionne de recenser 750 places de stationnement fin septembre et 1 200 fin 2020. Les places en voiries sont destinées aux stationnements de courte durée (environ 1h30) et celles en ouvrages pour des durées plus longues. Il est possible de réserver en amont une place dans un parking partagé et de payer directement sur l’application, mais pour cela il faut se créer un compte utilisateur.
Il est possible de visualiser les places de stationnement disponibles en temps réel.
Une option guidage à la place pour fin septembre
S’il est possible de visualiser les places de stationnement disponibles, l’application ne dispose pas d’une option “guidage à la place” qui devrait voir le jour “fin septembre”, selon Xavier Duval. “La solution est évolutive : elle pourrait intégrer d’autres services comme la localisation des bornes de recharges pour les véhicules électriques, un service de covoiturage, des vélos en libre-service…”, ajoute-t-il. L’objectif est de tester le business model de cette application et de le réajuster au fil du temps. Mais l’application développée par Mobility by Colas vise à devenir un véritable MaaS (Mobility-as-a-Service) qui recense différents services de mobilités et permet de les payer. Si ce service est viable, Mobility by Colas va le commercialiser en l’adaptant à chaque territoire.
Ce consortium à une autre finalité : établir un observatoire de la mobilité et ouvrir les données collectées au public. D’où la présence d’OpenDataSoft. L’EPA de Saclay souhaite étudier “le taux d’occupation de la voirie dans les différents secteurs selon le type de réglementation et comprendre le comportement des automobilistes”, explique Délia Copel. Grâce à ces données, l’établissement va disposer de “billes de réflexion” qui vont lui permettre de gérer au mieux les mobilités sur son territoire. Une gestion d’autant plus importante que le territoire prévoit d’accueillir 60 000 usagers quotidiens en 2026 contre 30 000 aujourd’hui.
L’appropriation des temps de déplacement est multiple et se développe à mesure que les budgets-temps de transport augmentent. Dans le choix du moyen de transport, la perception du temps de déplacement et le type d’activité déployée l’emportent sur la durée du trajet en elle-même, comme nous l’explique Stéphanie Vincent-Geslin.
Stéphanie Vincent-Geslin est docteure en sociologie de l’université Paris-Descartes, spécialiste des altermobilités et des usages innovants en mobilité. Associée fondatrice de Mobil’Homme, elle est également chargée d’enseignement à l’Institut d’Urbanisme de Lyon et chercheure associée au Laboratoire de Sociologie Urbaine de l’EPFL.
Dans 80 % des cas, les mesures de compensation ne permettent pas d’éviter une perte de biodiversité. C’est ce que montre une étude scientifique menée sur 24 projets d’infrastructures en Occitanie et dans les Hauts-de-France.
Entre 2006 et 2016, à l’échelle des intercommunalités (EPCI), les emplois ont tendance à se concentrer très progressivement sur le territoire, au profit de neuf métropoles dynamiques : Paris, Toulouse, Lyon, Nantes, Bordeaux, Montpellier, Marseille, Rennes et Lille. La concentration de l’emploi dans les grandes métropoles résulte uniquement de celle de la sphère productive, la répartition de la sphère présentielle créant une résistance à ce mouvement. Dans six de ces métropoles, cette croissance de l’emploi se diffuse aussi dans les EPCI alentour, principalement grâce au dynamisme des activités présentielles. Un tiers des actifs, soit 9 millions de personnes, ne travaillent pas dans leur intercommunalité de résidence ; ce taux de sortie atteint ou dépasse même 50 % dans la moitié des EPCI. Les déplacements domicile-travail se font essentiellement entre EPCI voisins. Entre 2006 et 2016, le nombre de navetteurs augmente, notamment entre espaces résidentiels et pôles économiques. Les métropoles du Grand Paris et du Grand Nancy se singularisent : le nombre de leurs habitants allant travailler à l’extérieur est stable depuis 2006, alors qu’il augmente d’au moins 0,4 % par an dans les autres métropoles.