Logicout , les dessous de l’application qui évalue le coût des livraisons en circuits courts

S’appuyant sur diverses sources de données et plusieurs outils de développement informatique, cette application web permet aux producteurs de calculer les coûts économiques et environnementaux des livraisons à leurs clients.

Source : Logicout , les dessous de l’application qui évalue le coût des livraisons en circuits courts. | Cerema

Datafoncier

Source : Datafoncier

Open data : OpenStreetMap assemble les orthophotos

Christian Quest s’est attaqué à l’assemblage de toutes les orthophotographies publiées en open data et leur mise en ligne sur un serveur WMS d’orthophotos. 12 terra-pixels ont été tuilés, avec des images allant de 1 cm de résolution (Lyon Fourvière) à 50 cm (ortholittorale), prises par drone ou par avion.

Une carte se dessine… sur Umap avec encore de gros trous !

Source : Open data : OpenStreetMap assemble les orthophotos

Vie et mort de la vie privée, une brève histoire illustrée

La protection de la vie privée nous préoccupe tous. Pourtant, c’est une notion qui a beaucoup évolué dans le temps. Dans un article publié sur Medium (en anglais), Greg Ferenstein propose un rappel historique et imagé bien venu. Résumé.

Parmi les moments clés pour la vie privée, le début de la lecture silencieuse, lié à la confession. (« Marie Madeleine lisant » de Rogier van der Weyden vers 1438)
Parmi les moments clés pour la vie privée, le début de la lecture silencieuse, lié à la confession. (« Marie Madeleine lisant » de Rogier van der Weyden vers 1438)

En parcourant de nombreuses études scientifiques et ouvrages de référence, Greg Ferenstein isole cinq dates clés dans l’émergence de la vie privée puis de son récent déclin.

1 500 AC : Les premières maisons disposant de pièces séparées font leur apparition, avec le développement des cheminées de briques qui nécessitent un mur de soutien.

1215 : Il a fallu que l’Église impose la confession au commun des pêcheurs pour que commence à se développer l’idée de salut personnel, qui induit les premières pratiques de lecture silencieuse et de contemplation. Mais la lecture silencieuse ne se développera vraiment dans les différentes couches de la société que 500 ans plus tard, quand les livres deviendront suffisamment économiques pour être achetés par des particuliers.

1700 : Jusqu’au début du XVIIIe siècle les lits étaient très chers. La plupart des foyers n’avaient qu’un grand lit dans lequel toute la famille dormait, ainsi que les invités. Avec l’arrivée des lits individuels, faire l’amour devient un acte privé, ce qu’il n’était pas toujours avant.

Années 1900 : Jusque-là les informations personnelles étaient souvent publiques, à l’image des cartes postales moins chères et populaires ou du premier recensement des États-Unis. Le droit à la vie privée fut formellement établi aux États-Unis en 1890, inspiré par la peur des photographies.

2015 : Quand AT&T a offert un service premium à 30 $ sans cookies ni publicités ciblées, il fut boudé par les abonnés… Pour Greg Ferenstein, c’est une date symbolique dans une tendance générale à l’acceptation d’un suivi de plus en plus invasif en échange de services (loisirs, conseils, transferts d’argent…).

Bref, la vie privée dans nos sociétés occidentales est finalement un concept qui aura vécu moins de deux siècles selon l’auteur, qui détaille à la fois l’émergence du concept et sa mise à mal par nos pratiques numériques.

Pour en savoir plus, article et illustrations sur Medium :

« The Birth And Death Of Privacy: 3,000 Years of History Told Through 46 Images »

Source : Vie et mort de la vie privée, une brève histoire illustrée

Issy-les-Moulineaux remporte le Trophée 2018 de la mobilité en Île-de-France

Lors des « Trophées 2018 de la mobilité en Île-de-France » organisés par Île-de-France Mobilités (ex-STIF), la Ville d’Issy-les-Moulineaux a été primée pour son projet de smart parking en open data dans la catégorie « Solutions innovantes pour le transport de voyageurs ». La collecte de données combinées voirie/souterrain (plus de 1 000 places de stationnement) et leur ouverture sur une plateforme ouverte est une Première nationale.

Source : Issy-les-Moulineaux remporte le Trophée 2018 de la mobilité en Île-de-France

Acteurs publics : l’IGN annonce la gratuité des services en ligne Géoportail

Dans un contexte d’accélération du tout numérique et de l’open data, l’IGN annonce la gratuité des services en ligne du Géoportail. Elle concerne l’Etat et ses établissements publics administratifs (EPA), les collectivités territoriales, les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI), ainsi que les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS).

Source : Acteurs publics : l’IGN annonce la gratuité des services en ligne Géoportail

Baromètre des Villes Cyclables : résultat final – FUB

Grande enquête citoyenne à laquelle ont répondu plus de 113 000 Français, le Baromètre Cyclable de la Fédération des Usagers de la Bicyclette (FUB) paru récemment est une avancée indéniable et significative dans la connaissance du vélo sur le territoire national.
Fruit d’un travail minutieux et très complet, il dévoile, catégorie par catégorie, les points forts et points faibles respectifs de chaque ville en termes de développement cyclable.

Source : Barometre des Villes Cyclables resultat final – FUB | Tableau Public

D’autres initiatives d’analyse globale de la fréquentation vélo :

  • Index mondial du vélo : En juin 2017, à partir de l’analyse de 350 millions de trajets enregistrés par 2 360 compteurs répartis sur 32 pays différents, nous avons dévoilé l’Index Mondial du Vélo. Celui ci fait état de la progression 2016-2017 du nombre de vélos comptés, pays par pays. A l’échelle de la France, la progression 2016-2017 enregistrée est de +3%.
  • Index national des fréquentations : Initiative lancée par le Club des Villes et Territoires Cyclables (CVTC), l’Index national des fréquentations paru en septembre 2017 est également une base de données très pertinente pour mieux comprendre les évolutions de la pratique du vélo en France sur différentes villes.

Voir le billet du blog éco-compteur.

Qui a ouvert quoi ? le recensement des données des villes est maintenant ouvert

Plus de 400 jeux de données ouvertes à explorer
Parcourir les données du recensement : frama.link/recensement_communes_explore
Télécharger les données du recensement (format Open Document, licence CC-BY-SA 4.0) : frama.link/recensement_communes_ods

Le recensement des données ouvertes par les municipalités vous permet de connaitre quelle commune a ouvert quel jeu de données sur un échantillon de 16 villes en France. Il n’est pas exhaustif mais il permet d’ores et déjà de découvrir plus de 400 jeux de données ouverts et ouvrables. Ce travail d’exploration révèle les difficultés des réutilisateurs quant à la découvrabilité et à la qualité des données ouvertes. Des données manquent ? Avec DODOdata, nous pouvons vous aider à les ouvrir !

Source : Qui a ouvert quoi ? le recensement des données des villes est maintenant ouvert

Quel âge ont les frontières ? Un exercice de cartographie synthétique

PisseGuri82 a publié une carte originale sur Reddit : l’âge des frontières. L’exercice peut paraître simple a priori. En fait, il n’en est rien et l’auteur s’en sort très bien.
The Age of BordersSaviez-vous qu’entre 1920 et 1924, près de 90 000 km de frontières ont été définies ? Qu’en Europe la moyenne d’âge des frontières se situe en l’an 1777, et qu’en Afrique, c’est en 1906 ? Des dates qui en disent long sur l’histoire respective de nos continents.

L’exercice réalisé par PisseGuri82, un contributeur Reddit, est intéressant à plus d’un titre. Sur le fond d’abord, car l’auteur a pris le temps d’expliquer sa démarche et ses limites. Il s’est appuyé sur les documents officiels et, travaillant à l’échelle mondiale, a ignoré les ajustements qui ne cessent d’être faits. Mais il s’est rendu compte que ce sont plutôt les dernières dates de modification que les premières qui sont répertoriées. Du coup, conscient de ses imperfections, PisseGuri82, qui n’est pas historien, invite les Internautes à l’aider à compléter son travail.

Sur la forme, les choix effectués méritent également une belle mention, car le sujet n’est pas facile à traiter. L’auteur a choisi une couleur par siècle en s’appuyant sur le cercle chromatique. La forme du trait rappelle quant à elle quelques caractéristiques des frontières (frontières originellement internes, frontières disputées…). Un graphique représente enfin le nombre de kilomètres officiels de frontières qui ont été définis par période.

Bref, un exercice de géodatavisualisation doublement réussi !

Lien direct vers la carte sur Reddit

Source : Quel âge ont les frontières ? Un exercice de cartographie synthétique

Plateforme nationale de partage des données transport

transport.data.gouv.fr est la plateforme nationale de partage des données transport. Elle permet à la communauté des producteurs et des ré-utilisateurs de se rassembler, de dialoguer, de réfléchir ensemble à la montée en qualité des données transport et de construire les outils adéquats. Les agglomérations de Lille, Brest, Grenoble, Toulouse, Angers, Nancy, Saintes et Rennes ont rejoint à la fin du mois de janvier la communauté et ont déjà commencé à répondre aux questions des utilisateurs. En parallèle, le dernier OpenLab du 13 février a réuni plus de 25 producteurs et réutilisateurs, dont Mappy, Google, la SNCF, le Grand Nancy ou encore la Métropole Européenne de Lille

Smart city et données personnelles : quels enjeux de vie privée ?

Le LINC (Laboratoire d’innovation numérique de la CNIL) publie son 5ème cahier Innovation et prospective intitulé : « La plateforme d’une ville – Les données personnelles au cœur de la fabrique de la smart city ».

Ce cahier explore les enjeux politiques et sociaux qui émergent autour de la place croissante des données dans la ville, au-delà de la seule conformité à la loi Informatique et Libertés ou au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Ce cahier entend également contribuer aux débats et questionnements en cours sur la smart city, à travers un prisme de lecture et un éclairage propres à la CNIL : l’accompagnement de l’innovation couplé à la protection des données et des libertés individuelles en contexte urbain. Il s’adresse à tous les acteurs qui gravitent autour de ces questions, et notamment aux collectivités locales, qui font face à de nouvelles problématiques.
Il souligne les conséquences de la massification des données sur les politiques publiques urbaines et en particulier sur les équilibres dans les rapports public / privé. Il propose de remettre en perspective la ville au prisme de l’économie des plateformes, et des équilibres de force entre acteurs publics, acteurs privés et citoyens.

Après une première partie décrivant les limites de l’expression « smart city », la mise en données de la ville numérique est abordée selon trois angles :

  • Quand les modèles économiques des plateformes transforment la ville : ou comment l’arrivée des grands acteurs du numérique dans les services urbains (Sidewalk CityLab, Waze Connected Citizen de Alphabet/Google, Uber ou Facebook) pose la question des contreparties réelles demandées aux individus et aux acteurs publics pour des services présentés comme gratuits.
  • La ville liquide : à qui profitent les flux ? : ou comment la promesse de la ville fluide pose la question de la liberté et des droits des individus qui parfois réduits à une somme d’éléments à optimiser et de problèmes à résoudre par la technologie.
  • Vers un mode « navigation privée » dans l’espace public ? : ou comment les impératifs de sécurité et la généralisation des dispositifs de captation mettent à mal l’anonymat, pourtant constitutif de la ville.

Dans une dernière partie, quatre scénarios prospectifs de régulation permettant d’engager un rééquilibrage privé/public par les données sont explorés. Ils sont mis en perspective pour répondre aux questions suivantes :

  • Comment organiser un retour vers l’acteur public de données produites par l’entremise des individus dans le cadre de services portés par des acteurs privés ?
  • Comment permettre à ces acteurs publics de réutiliser ces données à forte valeur ajoutée pour des finalités d’intérêt général, dans le respect des droits des entreprises en question, ainsi que des droits et libertés des personnes concernées ?

Ces quatre scénarios, présentés dans une matrice à quatre entrées comme autant de leviers actionnables, envisagent notamment des configurations privilégiant le recours à :

  • un « open data privé obligatoire » ;
  • des « données d’intérêt général augmentées » ;
  • des solutions de « plateformes d’accès aux données »,
  • la «  portabilité citoyenne » ;

Sans privilégier l’un ou l’autre de ces scénarios, qui ne sont pas exclusifs, il s’agit de présenter l’économie générale de chacun, de souligner leurs potentialités et de mettre en lumière les enjeux qu’ils soulèvent pour la protection des données personnelles des citoyens.

Ce cahier IP est distribué avec son tiré à part, « Voyage au centre de la ville de demain », qui expose trois scénarios à horizon 2026 conçus dans le cadre d’ateliers de design fiction, organisés et animés par LINC en partenariat avec Five by Five (agence d’innovation) et Usbek & Rica (magazine d’exploration du futur) :

  • Guanxi – Le jeu d’aventures professionnel dont vous êtes le héros
  • Citysense – Une ville individualisée
  • Marianne Reloaded – Le civic bot

LIEN vers le cahier
LIEN vers le tiré à part

Source : Smart city et données personnelles : quels enjeux de vie privée ?

Uber ouvre ses données sur les trajets de ses chauffeurs

La plate-forme open data Uber Movement publie gratuitement les données anonymisées des courses de ses chauffeurs en Île-de-France. Les informations recueillies sur les temps de parcours sur certaines zones, doivent permettre aux collectivités comme aux urbanistes de mieux cibler les investissements dans les transports.

Source : Uber ouvre ses données sur les trajets de ses chauffeurs

La plate-forme open data de Transdev ambitionne de devenir le Wikipédia de la donnée de transport

Dans une interview au site de La Gazette, le directeur de la performance et du digital de Transdev, Yann Leriche, présente la plate-forme open data du groupe. Cet outil a vocation à donner accès à l’ensemble des données de mobilité des opérateurs publics comme privés au niveau mondial.

Source : La plate-forme open data de Transdev ambitionne de devenir le Wikipédia de la donnée de transport

+ accès direct : Catalogue

Google et les big geodata : ce qui va arriver

À l’occasion de BeGeo, Ed Parsons, Monsieur technologies géospatiales de Google a présenté la position de l’entreprise face au « big geodata ».

« Le big data, c’est comme le sexe chez les adolescents. Tout le monde en parle, personne ne sait vraiment ce que c’est, tout le monde pense que les autres le pratiquent. Du coup, tout le monde raconte qu’il est un spécialiste. » Ce billet(librement traduit par nos soins), publié par Dan Ariely sur Facebook en 2013, reste largement d’actualité. Mais pour Ed Parsons, le big data est une réalité chez Google, qui a depuis longtemps dépassé le stade de l’adolescence.

L’analyse d’immenses volumes de données est même la base du savoir-faire de l’entreprise. Dans le domaine géographique, le géant de l’Internet se pose également en maître, grâce notamment à toutes les données accumulées : photographies immersives, images satellitaires, points d’intérêts, etc. « Il y a 23 milliards de mots dans Wikipedia… et 40 milliards dans les images StreetView. »Noms de rues, de boutiques, signalisations diverses… les rues sont des livres ouverts pour qui sait les lire. Désormais, avec notre aide quand les algorithmes calent un peu via le « recaptcha », Google se sert de ces images pour faire de la reconnaissance de forme et générer de nouvelles bases de données. Et c’est un peu la même approche qui va être proposée avec Skybox et ses capacités d’acquisition d’images vidéo. Désormais, les algorithmes de reconnaissance de forme, dûment entraînés sur de grands volumes de données, pourront identifier le nombre et la variation quotidienne des voitures dans un parking, des containers ou des navires dans un port, etc. « Quatre cents satellites vont être lancés dans les prochaines années » annonce Ed Parsons. Vraiment ? Même s’ils sont effectivement bien moins chers à produire, ils ne sont encore que cinq à avoir pris la voie des airs. « Il suffit d’une cinquantaine pour assurer la revisite journalière de plusieurs centaines de points du globe » insiste Ed Parsons, et ça, c’est pour dans cinq ans, promet-il.

 

Source : Google et les big geodata : ce qui va arriver : DécryptaGéo, l’information géographique

Pour accéder directement à la présentation d’Ed Parsons, suivez ce lien

Et pour quelques timelapse sympathiques : earthengine.google.com