30 cartes qui racontent l’histoire de la cartographie – IGN

Les représentations cartographiques élaborées par les civilisations évoluent avec les techniques et le sens esthétique qui leur sont propres. Les trente exemples qui illustrent ce parcours historique nous semblent caractéristiques de cultures particulièrement remarquables et au rayonnement incontestable dans le cheminement spirituel, artistique et technique de l’humanité. C’est également une invitation à partir à la découverte d’autres cartes, trésors qui relèvent à la fois de l’art et de la science, comme celles de l’IGN présentées à la fin de ce panorama.

Source : 30 cartes qui racontent l’histoire de la cartographie – Portail IGN – IGN

Rationner les déplacements carbonés : une alternative d’avenir à la taxe carbone ?

Ni les innovations technologiques (l’amélioration des moteurs, les voitures électriques, …), ni les incitations à utiliser des moyens de transport peu polluants (vélo, transports collectifs…) ne parviennent pour l’instant à faire baisser les émissions de CO2 des transports en France. Face à cette impasse, les politiques commencent à réfléchir à limiter la quantité de déplacements carbonés. Peut-on imaginer une politique de limitation des déplacements carbonés qui soit équitable ? Est-ce que plafonner directement la quantité de déplacements polluants dévolus à chaque Français pourrait être une alternative à la taxe carbone ?

Source : Rationner les déplacements carbonés : une alternative d’avenir à la taxe carbone ? | Forum Vies Mobiles – Préparer la transition mobilitaire

Les outils de la commande publique

Les outils de la commande publique

Le nouveau paysage de la commande publique

Avec la récente publication du code de la commande publique, les outils ont significativement évolués, en particulier pour les procédures dites complexes. Elles sont détaillées ci-dessous:

Pour choisir entre ces différents montages, Fin Infra met à votre disposition un guide dédié: la boîte à outils de la commande publique (pdf – 864 Ko).

Source : Les outils de la commande publique | economie.gouv.fr

Commerces de proximité : en finir avec le dogme du « no parking, no business »

Le commerce de centre-ville se porte mal. Ce phénomène a été très bien décrit par des auteurs tels que Olivier Razemon (Comment la France a tué ses villes) ou Franck Gintrand (Le jour où les zones commerciales auront dévoré nos villes). S’il ne fallait retenir qu’un seul chiffre : le taux de vacance commerciale moyen dans les centres-villes est passé de 7,2% en 2012 à 11,9% en 2018. Ce sujet sera sans nul doute au cœur des débats pour les élections municipales de mars prochain. Mais s’il y a un consensus sur les causes de ce déclin (surabondance de zones commerciales en périphérie des villes – on est passé de 500 à 2000 hypermarchés en France entre 2008 et 2018 – et croissance exponentielle du e-commerce), il n’en sera pas de même sur les remèdes à mettre en œuvre.

L’idée de freiner le développement des zones commerciales périphériques commence à faire son chemin, mais les promoteurs savent encore faire jouer la concurrence entre les maires de communes périphériques pour savoir qui acceptera d’accueillir la nouvelle zone commerciale et les quelques centaines d’emplois à la clé (et tant pis si le prix à payer est la destruction d’un nombre d’emplois bien supérieur en centre-ville…). En revanche les avis divergent fortement sur la façon de traiter l’espace public pour redynamiser le centre-ville et sur les actions à mettre en place pour organiser la mobilité. La meilleure stratégie consiste-t-elle à proposer des espaces publics plus apaisés, avec plus de place aux piétons pour leur donner envie de consommer et de passer d’un magasin à l’autre (qui est plutôt la stratégie plébiscitée par les citadins) ? Ou au contraire faut-il faciliter au maximum la circulation et le stationnement automobile en espérant faire venir des clients éloignés du centre-ville (vision souvent défendue par les commerçants) ?

Source : Commerces de proximité : en finir avec le dogme du « no parking, no business » | Pour une mobilité durable et solidaire | Mathieu Chassignet | Les blogs d’Alternatives Économiques

À Montreuil, des aménagements urbains pour contrer Waze

Des « squares de poche » peuvent-ils lutter contre les effets délétères de la navigation avec Waze ? C’est la question posée par une expérimentation menée par la ville de Montreuil dans le quartier Solidarité-Carnot, à la limite avec Vincennes et Fontenay-sous-Bois, jusqu’à la rentrée. L’aménagement de plusieurs intersections doit empêcher les automobilistes de couper à travers des quartiers résidentiels, sans empêcher la circulation des piétons et des cyclistes.

Source : À Montreuil, des aménagements urbains pour contrer Waze | iGeneration

Déplacements des français vers le travail : 5 enseignements des derniers chiffres de l’INSEE

Comme chaque année, l’INSEE vient de publier au 30 juin 2021 les dernières données du recensement de la population. Parmi la grande quantité d’informations disponibles, l’une d’elles retient particulièrement l’attention des personnes s’intéressant à la mobilité : le moyen de transport principal utilisé par les français pour se rendre au travail.

  1. A l’échelle nationale, le boom du vélo se confirme, la voiture en léger recul
  2. La Guyane, première région cycliste de France
  3. Grenoble confirme son titre de « capitale française du vélo »
  4. Dans les Métropoles, le vélo progresse partout, le recours à la voiture et au 2-roues motorisés recule (presque) partout
  5. La gratuité des transports publics ne nuit pas au vélo, mais plutôt au 2-roues motorisé

Source : Déplacements des français vers le travail : 5 enseignements des derniers chiffres de l’INSEE | Pour une mobilité durable et solidaire | Mathieu Chassignet | Les blogs d’Alternatives Économiques

La mobilité vers l’école : un enjeu de santé publique trop souvent oublié des politiques publiques

Lorsque l’Etat ou les collectivités territoriales s’intéressent à la mobilité des français, les analyses se cantonnent généralement à la mobilité des adultes. Voire parfois aux seuls déplacements domicile-travail des actifs ayant un emploi, ce qui représente 27 millions de personnes mais laisse de côté 60% de nos concitoyens. La mobilité des enfants est, pour sa part, largement laissée de côté. On sait par exemple très peu de choses sur la façon dont les élèves se rendent dans leur établissement scolaire. Pourtant, avec plus de 12 millions d’élèves scolarisés dans nos écoles, collèges et lycées qui réalisent (au moins) un aller-retour par jour,  4 à 6 jours par semaine et 36 semaines par an, c’est un enjeu de taille. Et pas qu’en termes de mobilité ou d’environnement. Le principal enjeu est sans doute à trouver du côté de la santé de ces 12 millions de petits français.

Source : La mobilité vers l’école : un enjeu de santé publique trop souvent oublié des politiques publiques | Pour une mobilité durable et solidaire | Mathieu Chassignet | Les blogs d’Alternatives Économiques

Parlons accessibilité à bord et en gares

Railcoop : Il y a quelques semaines, les étudiants d’Alter’Actions nous ont restitué leur étude sur les besoins et les attentes des personnes en situation de handicap (PSH).

La mission s’est structurée en trois étapes clés : l’étude documentaire, le recueil des besoins des PSH et enfin l’élaboration de recommandations pour un service inclusif.

L’approche adoptée suit les étapes du parcours voyageur : la réservation et l’organisation du voyage, le déplacement du domicile à la gare, le déplacement en gare, le voyage à bord du train et enfin le retour d’expérience.

Cette restitution, qui a identifié des leviers d’actions pour offrir aux voyageurs en situation de handicap une prise en charge adaptée, va servir à alimenter la réflexion du cercle de sociétaires Accessibilité & Handicap créé le 6 juillet dernier.

Découvrir l’étude d’Alter’Actions

Être livreur à vélo : passion ou exploitation ?

Dans un contexte d’ubérisation de l’économie et d’évolution des pratiques de consommation, la livraison de repas à domicile s’est considérablement développée. Avec la crise sanitaire, qui a encore amplifié le recours à ce service, de nombreux livreurs à la recherche d’un revenu facile d’accès et d’une activité autonome et flexible sont entrés dans la course, employés par des plateformes numériques comme Uber Eats ou Deliveroo qui travaillent aujourd’hui avec plus d’une dizaine de milliers de livreurs en France. Ils sont devenus des acteurs incontournables de la logistique urbaine. Comment vivent-ils ce métier mobile ? Être livreur à vélo aujourd’hui, passion ou exploitation ?

Source : https://fr.forumviesmobiles.org/projet/2020/12/14/etre-livreur-velo-passion-ou-exploitation-13524

Urban access across the globe: an international comparison of different transport modes

Urban Access Across the Globe: An International Comparison of Different Transport Modes.

This impressive study by an international team of researchers, measured the number of jobs accessible within 30 minutes for four travel modes in 117 cities from 16 countries. They find that sprawled America cities provide modest automobile access and relatively poor transit and walking access; Australian and Canadian cities have lower automobile access, but better transit access; while Chinese and European cities tend to have the best overall accessibility due to their combination of compact development and intensive transport network. This indicates that access requires optimal combinations of density and mobility.

Source : Urban access across the globe: an international comparison of different transport modes – s42949-021-00020-2.pdf

Internet des objets, impression 3D, robotique : des technologies davantage utilisées par les grandes sociétés

En 2020, 10 % des sociétés de 10 personnes ou plus utilisent des systèmes interconnectés. Cela est plus fréquent dans les grandes sociétés (29 %) et dans le secteur des transports (16 %). Les capteurs de suivi ou d’entretien des véhicules ou des produits sont les plus utilisés, 38 % des sociétés qui ont recours aux systèmes interconnectés en sont équipées. Ils vont souvent de pair avec une utilisation accrue de cloud computing et de big data.

Comme deux ans auparavant, 4 % des sociétés utilisent l’impression 3D. Cette part s’élève toutefois à 17 % pour les sociétés de 250 salariés ou plus. Ces dernières recourent plus souvent aux imprimantes de la société (14 %) qu’aux services d’une filiale ou d’un prestataire (8 %).
Les produits de l’impression 3D sont plus souvent utilisés en interne (79 %) que vendus (48 %), et sont plus fréquemment des prototypes ou des maquettes (84 %).

8 % des sociétés utilisent un robot, et deux fois plus souvent un robot industriel qu’un robot de service. Le recours aux robots industriels est logiquement concentré dans l’industrie.

Source : Internet des objets, impression 3D, robotique : des technologies davantage utilisées par les grandes sociétés – Insee Première – 1854

Retour sur l’incendie des serveurs d’OVH : la sobriété numérique est-elle possible ?

Comme vient tout juste de s’en rendre compte Elon Musk, le fantasque patron de Tesla, l’empreinte énergétique des activités numériques a de quoi faire peur. Que ce soit pour « miner » du Bitcoin ou conserver des milliards de clichés de chatons-trop-mignons, il faut des matériaux et beaucoup d’électricité ! La dématérialisation des réseaux n’est ainsi qu’un fantasme, rappelle Marc Bidan qui, dans notre chronique « l’environnement autrement », revient sur les leçons de sobriété que nous pourrions tirer de l’incendie qui a récemment touché un des data centers de l’entreprise française OVH.

Source : Retour sur l’incendie des serveurs d’OVH : la sobriété numérique est-elle possible ?

Voir notamment : L’enjeu ici n’est pas tant de repenser ces infrastructures que la production des données. Ce qui nous amène à de nouvelles questions : quand penserons-nous la mortalité des données (leur durée de vie) ? Quand envisagerons-nous de ne pas produire de données, qui demeurent dans la plupart des cas bien inutiles, insipides et inexploités.

La culture du service gagne les réseaux de transport public européens

La question de la qualité de service est de première importance pour le public, notamment depuis l’explosion des services de mobilité liés au numérique, traduisant des attentes fortes pour une mobilité fluide, choisie, confortable et sûre. Alors que l’autorité organisatrice Île-de-France mobilités entame un nouveau cycle de renouvellement des contrats pluriannuels avec les exploitants, comment la qualité est-elle abordée dans les autres grands réseaux européens ?

Source : La culture du service gagne les réseaux de transport public européens

Rapport : La culture du service gagne les réseaux de transport public européens

Les horaires flexibles renforcent la congestion

Ça va de soi : en recourant aux horaires flexibles en entreprise, on étale, ou plutôt on étire les pointes horaires, et on soulage ainsi les routes ou les transports publics. Ça va de soi, sauf que c’est faux. Emmanuel Munch, enseignant-cher- cheur à l’Ecole d’urbanisme de Paris a épluché la dernière Enquête nationale transports et déplacements ( 2008). Et il a fait, explique-t-il au Forum Vies Mobiles, « un constat de prime abord paradoxal ». En Ile-de-France au moins, les travailleurs qui peuvent choisir leurs horaires arrivent au bureau à l’heure de pointe, plus encore que ceux dont l’horaire est fixé par l’employeur.

graphique horaire

Source : Les horaires flexibles renforcent la congestion – Ville, Rail et Transports

et Forum Vies Mobiles.org

L’évolution de la Terre en accéléré

Une nouvelle fonctionnalité intégrée à Google Earth, le service de Google permettant de voir la Terre via des photographies aériennes et satellitaires, montre l’évolution d’une zone donnée sur les 40 dernières années. Une playlist de près de 300 vidéos en accéléré éditée par Google sur YouTube propose de visualiser par exemple l’urbanisation de Pékin, en Chine, ou encore la fonte des glaces en Antarctique

Source : Google Earth

Neutralité carbone des villes : le vélo 10 fois plus efficace que la voiture électrique

Extraits :

Dans une nouvelle étude publiée en avril 2021, mes collègues et moi-même avons identifié que les personnes marchant ou faisant du vélo ont une empreinte carbone plus faible lors de leurs déplacements quotidiens, notamment en ville.

[…]

Nous avons suivi 4 000 personnes environ, vivant à Londres, Anvers, Barcelone, Vienne, Orebro, Rome et Zurich. Pendant deux ans, nos participants ont rempli quelque 10 000 carnets de voyage. Ils y ont consigné tous leurs déplacements quotidiens : se rendre au travail en train, emmener les enfants à l’école en voiture, prendre le bus, etc.

Pour chaque trajet, nous avons calculé l’empreinte carbone.

Un résultat nous a plus particulièrement frappés : les personnes qui se déplaçaient quotidiennement à vélo émettaient 84 % moins de carbone que les autres.

Nous avons également constaté que pour une personne passant de la voiture au vélo un seul jour par semaine, la réduction de son empreinte carbone atteignait les 3,2 kg de CO2 ; cela équivaut aux émissions générées par une voiture parcourant 10 km, une portion d’agneau ou de chocolat ou l’envoi de 800 e-mails.

Source : Neutralité carbone des villes : le vélo 10 fois plus efficace que la voiture électrique

Rapport d’étude : The climate change mitigation effects of daily active travel in cities et direct.