Le TramFret bientôt sur les rails à Saint-Étienne

Efficacity, Institut de recherche et de développement pour la Transition Energétique de la Ville, a relancé en 2014 le projet TramFret, transport de marchandises par tramway. Ce concept devrait être expérimenté en 2016 à Saint-Étienne. Explications avec Joël Danard et Kevin Janin, chercheurs.

Source : wk-transport-logistique.fr

Péage urbain : dispositifs existants, succès, obstacles, etc.

Le péage urbain est mis en œuvre dans le monde depuis de nombreuses années, Singapore l’ayant introduit pour la première fois en 1975. En Europe, la congestion routière touche particulièrement les zones urbaines et coûte chaque année 100 milliards d’euros. L’Organisation Mondiale de la Santé estime à 1,3 millions le nombre décès causés chaque année par la pollution atmosphérique, dont une part importante est générée par le trafic routier. Le péage urbain ne s’est malgré tout pas développé de façon aussi importante que les services de mobilité comme le vélo ou la voiture partagée. Cependant, ce système de tarification très débattu a connu un regain d’intérêt ces dernières années.

Les dispositifs existants ont-ils rencontré le succès attendu ? Quelles sont les obstacles à l’introduction des péages urbains ? Comment améliorer l’acceptabilité du public ? Voici quelques éléments de réponses dans cette nouvelle newsletter e-udpate !

Source : ENDURANCE e-update April 2015

Covoiturage : y a-t-il des passagers dans la voiture ?

Xerox vient d’expérimenter un système de comptage automatique des occupants d’une voiture. Un préalable indispensable avant d’autoriser les covoitureurs à emprunter les voies réservées sur autoroutes.

Source : Covoiturage : y a-t-il des passagers dans la voiture ?

Le minibus autonome d’Easymile à la conquête de la Californie

L’entreprise française Easymile et la société californienne Gomentum station, ont signé un accord de partenariat pour tester en Californie une flotte de véhicules autonomes pouvant transporter 10 personnes.

Source : Le minibus autonome d’Easymile à la conquête de la Californie

Le vélo en ville, c’est bon pour la santé et l’environnement !

Contexte – La promotion de la marche et du vélo comme modes de déplacement présente plusieurs avantages tels que la réduction des émissions de polluants et l’augmentation de l’activité physique de la population. Mais, dans le même temps, les personnes qui adoptent ces modes de transport actifs peuvent se trouver exposées à un risque accru d’accidents de la circulation et d’inhalation de polluants. Le programme européen de recherche TAPAS (2009-2013) a été élaboré dans l’optique d’aider les décideurs à concevoir des politiques urbaines qui contribuent à la lutte contre le changement climatique et encouragent des pratiques favorables à la santé tout en réduisant les risques potentiels liés à ces pratiques.

Méthodes – Des modèles quantitatifs d’évaluation d’impact sanitaire (EIS) ont été développés dans le cadre d’une approche multidisciplinaire pour estimer les impacts globaux, dans six villes européennes, de politiques de promotion des transports actifs. Sont présentées ici les EIS réalisées à Barcelone (Espagne) concernant l’impact de l’installation d’un système de vélos en libre-service et celui de scénarios de report de l’utilisation de la voiture vers le vélo et les transports en commun. Les impacts sur la mortalité et la morbidité, au regard des risques liés à une augmentation de l’inhalation de polluants et d’accidents de la circulation, et celui de l’activité physique ont été estimés.

Résultats – Quel que soit le scénario, les bénéfices liés à l’activité physique induite par les modes de transport actif ou lors du report vers les transports en commun sont supérieurs aux risques associés à l’accroissement de l’exposition à la pollution de l’air et aux accidents de circulation. On observe également une diminution des émissions de gaz à effet de serre, par exemple de 9 000 tonnes par an dans le cas de la mise en place du système de vélos en libre-service à Barcelone.

Conclusions – Les bénéfices sur la santé des populations de politiques urbaines visant à promouvoir la marche et le vélo sont supérieurs aux risques liés à une augmentation de l’exposition à la pollution atmosphérique et aux accidents de circulation. Pour apprécier complètement ces bénéfices, de nouvelles EIS sont nécessaires en vue d’identifier les politiques de promotion des transports actifs les plus efficaces et cerner les caractéristiques des personnes les plus à même d’adopter ces modes de transports, avec un risque environnemental et individuel le plus réduit possible.

Source : Le vélo en ville, c’est bon pour la santé et l’environnement !

La RATP va tester un bus électrique standard d’Heuliez sur son réseau 

Lors des Rencontres nationales du transport public, Elisabeth Borne, PDG de la RATP, et Rémy Foyer, directeur général délégué d’Heuliez Bus, ont signé un protocole d’accord pour le test d’un bus électrique standard en conditions réelles d’exploitation.

Source : La RATP va tester un bus électrique standard d’Heuliez sur son réseau 

La Sanef va analyser le taux d’occupation des véhicules sur l’A14

Le groupe japonais Nec et la société d’autoroute Sanef vont tester, à partir de novembre 2015, un système de comptage automatisé du nombre de passagers par voiture. Cette expérimentation sera menée au péage de Montesson sur l’A14. L’objectif ? Connaître le taux d’occupation des véhicules afin de développer des mesures favorisant le covoiturage.

Source : La Sanef va analyser le taux d’occupation des véhicules sur l’A14

Xerox teste sa solution de paiement NFC à Valence

Du 1er septembre 2015 à la mi-juin 2016, Xerox expérimente sa solution de paiement sans contact sur le réseau de bus de Valence, Citéa. L’entreprise a installé des “tags” dans les véhicules, de petites bornes qui permettent de prendre les transports avec son smartphone NFC. Démonstration aux Rencontres nationales du transport public à Lyon.

Source : Xerox teste sa solution de paiement NFC à Valence

Wifi gratuit en test sur la ligne 3 du tramway à Montpellier

La métropole de Montpellier et l’opérateur mobile Orange expérimentent pendant 6 mois le Wifi embarqué dans une rame de la ligne 3 du tramway montpelliérain. La connexion au réseau est gratuite.

Source : Wifi gratuit en test sur la ligne 3 du tramway à Montpellier – France 3 Languedoc-Roussillon

Le retour du transport de marchandises à voile

Et si la voile était l’avenir du transport maritime ? C’est ce que veut croire TOWT, une entreprise créée en 2011 qui transporte ses marchandises à la force du vent. Rencontre avec Guillaume Le Grand, son fondateur.

Source : Le retour du transport de marchandises à voile

Bayonne teste un bus 100% électrique

Du 15 octobre au 15 décembre 2015, le réseau urbain de Bayonne va tester un bus de 12 mètres, 100% électrique, fabriqué par Irizar. L’objectif ? Tester les performances de cette motorisation. Cette expérimentation est menée notamment en prévision de la mise en service du bus à haut niveau de service programmée en 2019.

Source : Bayonne teste un bus 100% électrique

Grenoble va expérimenter dans ses bus la validation par carte bancaire

Depuis le 1er septembre 2015, il est possible de prendre les bus et tramways de Grenoble et de payer le mois suivant. Ce système de post-paiement est également testé sur cinq lignes du réseau départemental TransIsère. Par ailleurs, Grenoble va expérimenter la validation par carte bancaire sans contact. Ce service sera lancé le 19 septembre, lors de la semaine de la mobilité.

Source : Grenoble va expérimenter dans ses bus la validation par carte bancaire

Voir aussi : article du 31/07/2015

Berlin expérimente une ligne de bus électriques à recharge sans fil

La mise en service à Berlin d’une première ligne d’autobus électriques à recharge sans fil va permettre de tester la technologie Primove de Bombardier dans une utilisation quotidienne. Une phase d’expérimentation qui va courir jusqu’à l’automne 2016.

Source : Berlin expérimente une ligne de bus électriques à recharge sans fil

Que ce passe-t-il quand un quartier décide de bannir la voiture pendant un mois ?

Il y a 2 ans, un quartier de Suwon, une grande ville de Corée du Sud, s’est lancé dans une expérience sans voiture d’un mois, rapporte FastCoExist. L’initiative – baptisée le festival de l’écomobilité – lancée par Konrad Otto-Zimmermann, directeur créatif du cabinet l’idée urbaine, permet aux citoyens de mieux envisager ce que serait leur ville sans voiture, en le vivant concrètement.

Le processus de production de l’événement a pris lui-même 2 ans. En septembre 2013, 1500 voitures ont été déplacées et garées en dehors du quartier. 400 vélo ont été livrés et des navettes très régulières ont été mises en place pour aider les gens à rejoindre les parkings. Le quartier a été transformé avec des sièges et des bancs, les bars et restaurants ont élargis leurs terrasses… La durée de l’expérience avait pour but de casser les routines des habitants et de prendre le pouls de la valeur de l’amélioration obtenue. Certaines des améliorations, comme l’élargissement des trottoirs, l’installation de mini-parcs ont été prolongées au-delà de l’événement, certaines déviations maintenues et la vitesse réduite. Un jour par mois, le quartier demeure sans voitures.

Reste que le coût de l’expérience (10 millions de dollars dont l’essentiel est allé à l’aménagement de la voirie) est tout de même important. Un livre a été éditépour raconter l’expérience. Cet automne, Otto-Zimmerman va répéter l’expérience dans un quartier de Johannesburg en Afrique du Sud et une autre ville devrait suivre.

Via : à lire ailleurs