L’IAU multiplie les visualisations

L’Institut d’aménagement et d’urbanisme sort deux nouvelles interfaces cartographiques… avant de faire le grand ménage.

Voilà déjà plusieurs mois que l’IAU multiplie les visualisations interactives sur son site. Après l’observatoire des intercommunalités qui donnait les chiffres clés d’agencements de communes à la carte, il revient sur le sujet avec le portail des territoires, qui présente une trentaine de nouveaux territoires intercommunaux. L’IAU a choisi d’utiliser une Storymap d’Esri (de type journal) pour présenter chaque territoire et proposer des liens sur les autres ressources du site qui le concerne (fiches communales, wikimap projets…). En mars, c’était également une double fenêtre qui était proposée pour l’Equipomètre qui détaille le niveau d’équipement des communes en comparaison avec la région, d’autres communes voisines ou de même type socio-démographique, ou encore avec des regroupements personnalisés. Ici, la carte est complétée par un graphique en oursin qui donne un « profil » synthétique selon les types d’équipement.

Cette nouvelle approche qui associe carte et récits, graphiques, photos… devrait se développer dans les prochains mois. En effet, l’IAU fait actuellement développer par Esri, son fournisseur SIG depuis des années, des outils qui lui permettront ainsi de renouveler l’interface d’accès à ces différents VisIAU, qui commencent à dater. La diffusion des données en open data devrait également se développer, en partenariat avec la région.

Source : L’IAU multiplie les visualisations : DécryptaGéo, l’information géographique

Les piétons smartphone à la main : une situation à risques

Un jeune sur cinq, les yeux rivés sur son smartphone, a déjà frôlé la collision avec un deux-roues ou un véhicule, selon une étude publiée mardi.

Source : Les piétons smartphone à la main : une situation à risques

Voir aussi : Le nez sur le smartphone, les piétons se mettent en danger et Dekra : rapport 2015.

Nantes pérennise l’arrêt à la demande dans les bus de nuit

La Société des transports de l’agglomération de Nantes a décidé de pérenniser l’arrêt à la demande dans ses bus de nuit. Ce service, testé pendant six mois, a pour objectif de rapprocher les clients de leur destination et leur éviter un trop long trajet à pied dans des espaces peu sécurisants. 
Source : mobilicites.com

Trains régionaux : géographie d’une crise

Les TER souffrent de retards chroniques, quand des lignes ne sont pas supprimées. Dans certaines régions, le mécontentement s’installe et des collectifs d’usagers s’organisent.

Que vous parliez à des cheminots, à des usagers ou à des élus locaux, c’est l’un des sujets qui fâchent en ce moment en matière de transport ferroviaire : l’état du réseau des trains express régionaux (TER).

Source : Trains régionaux : géographie d’une crise

Le « stationnement intelligent » était une idée stupide

Le « stationnement intelligent » était une idée stupide

« Un système innovant, facteur d’améliorations, et rentable, plutôt qu’un vieux système obsolète ». Les mots ne sont jamais assez beaux pour qualifier une invention certes un peu coûteuse, mais tellement innovante ! La phrase ci-dessus a été prononcée par Christian Estrosi, maire (LR) de Nice, le 11 mars 2013, lors de l’inauguration du « stationnement intelligent », un système vertueux qui faisait la fierté des élus de la Côte d’Azur.

Le retour des vieux horodateurs. Las, le « stationnement intelligent » (ici sur le site de la ville), qui a coûté 10 millions d’euros,a été abandonné, sans autres explications. Les horodateurs ad hoc installés d’abord dans un secteur puis sur l’ensemble du territoire de la ville, ne fonctionnent plus depuis le 1er mai, rapporte le quotidien Nice Matin. La Semiacs, société d’économie mixte chargée du stationnement à Nice, a voté sa suspension le 18 avril. Les vieux horodateurs ont repris du service, en catimini.

Source : Le « stationnement intelligent » était une idée stupide

Le grand retour du tram à Lausanne

Le Conseil d’Etat vaudois demande 287 millions de francs au Grand Conseil en vue de la réalisation d’un tram reliant différents quartiers. L’Ouest lausannois est en effet le théâtre d’un développement démographique presque aussi important que sa capitale.

Source : Le grand retour du tram à Lausanne – Le Temps

Et aussi : Suisse : un tramway pour Lausanne – Construction Cayola

MND installe son nouveau télésiège à La Plagne

Après avoir investi plusieurs millions d’euros dans la conception d’une nouvelle gamme d’appareils débrayables, MND (61,2 millions d’euros de chiffre d’affaires, 340 salariés) vient de signer son premier contrat avec la Société d’aménagement de La Plagne. Sa filiale LST va équiper la station d’un télésiège débrayable six places nouvelle génération cet été, pour une mise en service avant l’hiver. Il permettra une meilleure gestion des flux de skieurs. L’une des innovations majeures porte sur la pince débrayable qui lie le siège au câble : elle améliore les performances de l’installation et facilite sa maintenance. Le design des gares et l’ergonomie ont été revus avec les exploitants des stations (confort, sécurité, impact sur l’environnement).

Source : MND installe son nouveau télésiège à La Plagne

Le made in China parcourt 11 500 km en train, une première

Un train chinois de marchandises est arrivé jeudi à Vénissieux, près de Lyon, après avoir traversé six pays européens. Une première qui s’explique par le coût plus faible du transport ferroviaire.

Source : Le made in China parcourt 11 500 km en train, une première

Google et les big geodata : ce qui va arriver

À l’occasion de BeGeo, Ed Parsons, Monsieur technologies géospatiales de Google a présenté la position de l’entreprise face au « big geodata ».

« Le big data, c’est comme le sexe chez les adolescents. Tout le monde en parle, personne ne sait vraiment ce que c’est, tout le monde pense que les autres le pratiquent. Du coup, tout le monde raconte qu’il est un spécialiste. » Ce billet(librement traduit par nos soins), publié par Dan Ariely sur Facebook en 2013, reste largement d’actualité. Mais pour Ed Parsons, le big data est une réalité chez Google, qui a depuis longtemps dépassé le stade de l’adolescence.

L’analyse d’immenses volumes de données est même la base du savoir-faire de l’entreprise. Dans le domaine géographique, le géant de l’Internet se pose également en maître, grâce notamment à toutes les données accumulées : photographies immersives, images satellitaires, points d’intérêts, etc. « Il y a 23 milliards de mots dans Wikipedia… et 40 milliards dans les images StreetView. »Noms de rues, de boutiques, signalisations diverses… les rues sont des livres ouverts pour qui sait les lire. Désormais, avec notre aide quand les algorithmes calent un peu via le « recaptcha », Google se sert de ces images pour faire de la reconnaissance de forme et générer de nouvelles bases de données. Et c’est un peu la même approche qui va être proposée avec Skybox et ses capacités d’acquisition d’images vidéo. Désormais, les algorithmes de reconnaissance de forme, dûment entraînés sur de grands volumes de données, pourront identifier le nombre et la variation quotidienne des voitures dans un parking, des containers ou des navires dans un port, etc. « Quatre cents satellites vont être lancés dans les prochaines années » annonce Ed Parsons. Vraiment ? Même s’ils sont effectivement bien moins chers à produire, ils ne sont encore que cinq à avoir pris la voie des airs. « Il suffit d’une cinquantaine pour assurer la revisite journalière de plusieurs centaines de points du globe » insiste Ed Parsons, et ça, c’est pour dans cinq ans, promet-il.

 

Source : Google et les big geodata : ce qui va arriver : DécryptaGéo, l’information géographique

Pour accéder directement à la présentation d’Ed Parsons, suivez ce lien

Et pour quelques timelapse sympathiques : earthengine.google.com

Comparer les temps de trajet entre 1914 et 2016

Un site australien de voyage en ligne Rome2rio.com s’est amusé à comparer les durées moyennes des trajets à travers le monde depuis la ville de Londres entre les années 1914 et 2016.

Pour cela, le site s’est appuyé sur une carte de 1914 créée par John George Bartholomew et en a réalisé une similaire grâce au recoupement de 750.000 itinéraires proposés par 4.800 agences de voyages.

Source : Comparer les temps de trajet entre 1914 et 2016 | Veille cartographique 2.0

what3words

Le monde ne dispose pas d’un bon adressage. C’est frustrant et coûteux dans les pays développés ; et dans les pays en développement, cela constitue une menace pour la vie et limite la croissance. what3words est une combinaison unique de seulement 3 mots qui permet d’identifier un carré de 3 m x 3 m, partout dans le monde.

C’est beaucoup plus précis qu’une adresse postale et beaucoup plus facile à retenir, à utiliser et à partager qu’une série de coordonnées. Un meilleur adressage permet d’améliorer l’expérience client et la compétitivité ainsi que de favoriser la croissance et le développement économique et social des pays.

Source : À propos | what3words

Best Practice in National Support for Urban Transportation

Large cities of the world require strong coverage of rapid transit networks to ensure they remain competitive, and that local communities have a healthy environment, vibrant urban economy, and an equitable, high quality of life for all residents. Many cities—especially those with growing populations, incomes, and/or large infrastructure deficits—have not, however, built rapid transit at the scale and rate needed to meet mobility needs. This paper is Part 2 in a series of research papers that explores how countries can grow their rapid transit infrastructure. This Part focuses on the role that funding, financing, and capacity have played in delivering rapid transit infrastructure in nine countries.

Part 1, Evaluating Country Performance in Meeting the Transit Needs of Urban Populations, released in May 2014, drew upon a comprehensive global data set developed by ITDP of rapid transit infrastructure to create a comparative analysis of rapid transit infrastructure in nine countries that are major contributors to greenhouse gas emissions.

Part 2, Growing Rapid Transit Infrastructure: Funding, Financing, and Capacity, analyzes how the funding practices, financing practices, and institutional capacity impact a country’s ability to deliver rapid transit effectively.

Connecticut’s CTfastrak BRT a Success

Shiny green and white articulated buses glide in and out of sleek stations that protect riders from the elements. Level boarding, simple off and on-board payment, ubiquitous display signs with real-time arrival information and cleanly designed system maps further ensure a comfortable and worry-free user experience. Enthusiastically received by the public, press and authorities, and with robust ridership levels, CTfastrak is a bold display of BRT’s potential to rapidly and radically upgrade transit in US cities.

Source : www.itdp.org

Voir aussi quelques photos et du “avant-après

SideWalk Labs vous présente son petit Flow

Flow : La cible, toutes les villes, l’objectif, celui de résoudre les problèmes de congestion, de mobilité quotidienne avec une aide sur les plus fragiles.

Google, devenu Alphabet, a ouvert SideWalk Labs en 2015. Récemment, ce lab a annoncé le lancement de Flow. La cible est simple, toutes les villes, et l’objectif, celui de résoudre les problèmes de congestion, de mobilité quotidienne et également d’une aide plus ciblée sur les plus fragiles.

Source : SideWalk Labs vous présente son petit Flow

Bolloré : premiers bénéfices pour Blue Solutions

Blue Solutions affiche les premiers bénéfices de son histoire. La filiale du groupe Bolloré spécialisée dans l’électromobilité vient de lancer à Turin Bluetorino, le premier service d’autopartage de véhicules électriques en Italie, et s’apprête à faire de même à Londres en juin 2016.

Source : Bolloré : premiers bénéfices pour Blue Solutions