Spotify teste des messages d’alerte en voiture à l’approche d’une école

Les panneaux pour inviter les automobilistes à ralentir à l’approche d’une école c’est bien, mais un message envoyé par l’autoradio c’est peut-être mieux ? Avec l’aide de Spotify et sur une idée de l’agence de communication Brother & Co, la Fondation pour la sécurité routière en Australie teste depuis hier, dans le Queensland (nord-est du pays), un message sonore inséré dans la playlist écoutée dans la voiture.

Source : Spotify teste des messages d’alerte en voiture à l’approche d’une école | iGeneration

Les véhicules Ford transmettent des alertes à d’autres constructeurs pour limiter le risque d’accident

Le constructeur automobile américain Ford a proposé hier la mise en place d’un partage de données entre ses véhicules et ceux d’autres marques, afin de réduire le risque d’accident. Un dispositif d’échange d’informations entre véhicules connectés de la marque Ford existe déjà depuis début 2020 et permet de prévenir les automobilistes présents à proximité d’un accident ou d’une zone de danger. Le système fonctionne en détectant le déclenchement d’un airbag, un freinage d’urgence ou encore une crevaisondans les véhicules connectés. Cette initiative se déroule dans le cadre d’un partenariat public-privé européen, nommé « Data for road safety » (Données pour la sécurité routière), qui regroupe 16 entités ayant signé un accord de partage de données anonymisées, dont les constructeurs BMW et Volvo et le ministère allemand des Transports.

Source : Les véhicules Ford transmettent des alertes à d’autres constructeurs pour limiter le risque d’accident

Systra : un nouveau contrat de télécabines à Tbilissi

L’Agence française de développement a retenu le groupement mené par Systra, avec Spectrum et TIM, pour prendre en charge les études d’évaluation et la préparation des dossiers d’appels d’offres portant sur une ligne de télécabines reliant une nouvelle zone en ville haute et ville basse de Tbilissi.

Source : Systra : un nouveau contrat de télécabines à Tbilissi – Construction Cayola

Vélos dans les trains

Les trains neufs ou rénovés à partir de mi-mars devront comporter au moins huit emplacements pour vélos non démontés, selon un décret publié aujourd’hui au Journal officiel. La mesure s’appliquera en particulier aux trains Intercités, aux TGV et aux TER, même si le nombre pourra être réduit à quatre places sur ces derniers. Cette mesure était prévue par la loi d’orientation des mobilités adoptée par le Parlement en novembre 2019.

La voiture reste majoritaire pour les déplacements domicile-travail, même pour de courtes distances

En 2017, 74 % des actifs en emploi qui déclarent se déplacer pour rejoindre leur lieu de travail utilisent leur voiture, 16 % prennent les transports en commun et 8 % ont recours aux modes de transport doux (6 % à la marche et 2 % au vélo). Pour des distances inférieures à 5 kilomètres, la voiture représente encore 60 % des déplacements domicile-travail, même si sa part diminue au profit des modes doux. En cas de petites distances, plus fréquentes pour les habitants de communes-centres, les employés vont plus souvent travailler à pied ou en transports en commun, alors que les cadres ont plus souvent recours au vélo ou aux transports en commun.

Au sein des grandes villes, c’est à Grenoble et Strasbourg que les habitants utilisent le plus les modes doux pour aller travailler, notamment le vélo (17 %).

Entre 2015 et 2020, le recours à la bicyclette pour se rendre au travail a augmenté de 2 points dans les communes-centres, pour atteindre 6 % début 2020. L’utilisation des transports en commun a légèrement progressé dans les pôles des aires d’attraction des villes.

Source : La voiture reste majoritaire pour les déplacements domicile-travail, même pour de courtes distances – Insee Première – 1835

Travailler moins sauvera-t-il la planète ? Oui, mais à certaines conditions

L’idée de la semaine de quatre jours fait son chemin dans les esprits. Récemment, plusieurs grandes compagnies aux États-Unis ont essayé de travailler en horaires réduits. En France, certaines entreprises comme Welcome to the Jungle ont déjà commencé à instaurer ce système.

De nombreuses recherches, dont des travaux conduits par mes collègues et moi-même, ont montré des bénéfices clairs, tels que l’amélioration de la satisfaction et de la productivité des employés, des économies dans les frais de déplacement et une baisse des absences pour maladie.

Néanmoins, l’intérêt que suscite la semaine de quatre jours n’est plus seulement lié à la question du bien-être des travailleurs, mais également à l’impact environnemental qu’aurait une telle mesure.

Travailler moins, une aubaine pour le climat

Plusieurs rapports et commentateurs ont identifié les différentes manières dont une semaine de quatre jours pourrait réduire l’empreinte carbone. En s’appuyant sur les données de 29 pays de l’OCDE entre 1970 et 2007, une étude publiée en 2012 révélait qu’une réduction de 10 % des heures de travail ferait chuter l’empreinte écologique de 12,1 %, l’empreinte carbone de 14,6 % et les émissions de CO2 de 4,2 %.

D’où ces économies proviennent-elles ? La voie la plus directe via laquelle la semaine de quatre jours pourrait réduire les émissions est la diminution des trajets entre le domicile et le travail à forte intensité de carbone, et notre étude soulignait qu’il y avait là un potentiel significatif de dividende « vert ».

Notre recherche était fondée sur un échantillon de 505 chefs et propriétaires d’entreprises, représentant une variété d’organisations de tailles différentes, et un autre à part de 2063 adultes, représentatif du Royaume-Uni en matière d’âge, de genre et de religion. Nous avons demandé à chacun d’entre eux comment une semaine de quatre jours affecterait leurs habitudes de déplacement, puis nous avons appliqué leurs réponses aux données de l’enquête nationale sur le trafic routier.

Nous avons découvert qu’en ramenant ces résultats à l’échelle du Royaume-Uni, une semaine de travail de quatre jours réduirait de 898 millions le nombre de kilomètres hebdomadaires parcourus par les salariés se rendant au travail, ce qui diminuerait la consommation de carburant et les frais de déplacement. Dans ce scénario, le kilométrage en voiture pourrait chuter de près de 9 %. Plus de la moitié (51 %) des employés ont déclaré qu’ils conduiraient moins leur voiture, contractant la distance hebdomadaire parcourue de 16 à 30 kilomètres.

La diminution du temps de transports aurait d’autres bénéfices, notamment en matière de santé, en réduisant la demande de produits et de services de santé très émetteurs tels que les traitements hospitaliers, les visites chez le médecin généraliste ou les médicaments. La diminution du stress et de l’anxiété liés aux bouchons aura également des effets positifs sur la santé mentale, particulièrement chez les femmes.

Avec trois jours de week-end, les travailleurs auront davantage l’opportunité de faire du sport, de passer du temps dehors ou de faire d’autres activités qui améliorent leur bien-être physique et mental. Cela se traduit là aussi par un recours moindre aux services de santé polluants.

Travailler un jour de moins dans la semaine signifie aussi moins de besoins en biens et en services que l’on utilise au bureau. Les ordinateurs et les machines fonctionneront plus longtemps, la papeterie et les uniformes seront être remplacés moins souvent, le personnel de ménage nettoiera moins régulièrement, etc.

C’est potentiellement un cercle vertueux, car un meilleur cadre de vie, moins pollué, peut améliorer les niveaux de productivité. C’est pourquoi les avantages environnementaux d’une semaine de quatre jours peuvent également être considérés comme un investissement dans le capital humain.

Du bon usage de son temps libre

Mais une semaine de quatre jours pourrait aussi avoir des conséquences tout autres. Il est nécessaire d’instaurer des politiques et des stratégies pour minimiser les effets négatifs et optimiser les dividendes « verts ».

Les bénéfices nets dépendent de la façon dont les travailleurs utilisent ces trois jours de temps libre. S’ils emploient ce jour de congé supplémentaire à partir en week-end en avion, conduire une voiture de sport de luxe ou regarder la télévision à la maison avec le chauffage ou la climatisation au maximum, ces heures de travail réduites pourraient même devenir néfastes pour l’environnement.

Une semaine raccourcie ne sera pas non plus si bénéfique si le travail de cinq jours est condensé en quatre avec des horaires démentiels (comme cela s’est produit dans une expérience dans l’État américain de l’Utah). Les employés seront alors amenés à hiérarchiser les tâches et à travailler plus longtemps, ce qui entraîne de l’anxiété, un stress lié aux performances et donc une augmentation de la demande de soins.

Les prix inabordables de l’immobilier dans de nombreuses régions du Royaume-Uni (comme de la France), couplés à la faible croissance des salaires, signifient aussi que la perte de revenus liée à la semaine de quatre jours obligera certains travailleurs à les compléter par des emplois annexes. Ce qui annihilerait les avantages environnementaux de ce supposé jour de congé.

Les conditions pour que ça marche

Bien utilisées, les nouvelles technologies – à l’image de l’intelligence artificielle ou de la robotique – pourraient aider à obtenir des gains de productivité pour assurer les mêmes résultats que la traditionnelle semaine de travail de 5 jours sans perte d’emploi ni de revenus.

Si les employés doivent passer leur surplus de temps libre à améliorer leur santé et leur bien-être, nous aurons également besoin d’investissements supplémentaires dans des infrastructures moins gourmandes en carbone. Cela implique des transports publics plus efficaces, davantage de parcs, de bibliothèques, de centres communautaires et d’installations sportives.

Il est donc essentiel que les salariés comprennent l’ensemble des enjeux de cette proposition. Les diverses structures économico-sociales devraient apporter leur soutien ainsi que des programmes de formation appropriés devraient être mis en place.

Chacun doit être prêt à changer ses perspectives et à modifier son comportement de manière positive. À cette condition seulement, la semaine de quatre jours pourra produire les bénéfices escomptés pour les travailleurs, leur famille, leurs employeurs et l’environnement.

Source : Travailler moins sauvera-t-il la planète ? Oui, mais à certaines conditions

Amiens Métropole lance l’open payement à double plafonnement

Pour payer son titre de transport au sein du réseau de bus Ametis d’Amiens Métropole, il est désormais possible d’utiliser sa carte bancaire ou son téléphone portable.

[…]

L’originalité de cet Open Payment mis en place par Flowbird, avec le partenariat de CB et de la Banque Postale, est le double plafonnement : le voyageur peut valider son titre de transport avec la garantie, s’il se déplace beaucoup, de ne pas payer plus cher qu’un ticket à la journée à 4,30 € ou un abonnement au mois à 29 €.

Source : Amiens Métropole lance l’open payment à double plafonnement – Ville, Rail et Transports

Un premier train semi-autonome sur le réseau ferré national

Il y a encore un conducteur dans le train, mais il y joue le même rôle que l’agent aux commandes d’une rame de métro sur la plupart des lignes parisiennes. Le 29 octobre entre Longwy et Longuyon, sur une ligne équipée du système européen de signalisation ERTMS, une locomotive BB 27 000 (Prima d’Alstom) a circulé en autonomie partielle du niveau GoA2, avec accélération et freinage automatisés, pour la première fois sur le réseau ferré national français.

Source : Un premier train semi-autonome sur le réseau ferré national – Ville, Rail et Transports

Le gouvernement français dévoile sa feuille de route pour la conduite autonome

Le gouvernement a présenté sa stratégie pour favoriser le développement des véhicules autonomes sur 2020-2022. Une trentaine d’actions ont été identifiées comme devant favoriser le développement de cet écosystème. Cela passe notamment par la précision du cadre réglementaire fixé par la LOM, l’établissement de critères de cybersécurité, et la mise en place de référentiels.

Source : Le gouvernement français dévoile sa feuille de route pour la conduite autonome

voir aussi l’identification des 16 expérimentations sur trois ans.

Témoignages sur les bienfaits du trajet domicile-bureau

Rares sont les trajets qui s’étirent de la maison au bureau ayant bonne réputation. Le plus souvent synonymes d’embouteillages, d’ennui et de désagréments souterrains en tout genre, la vie nous a plutôt habitués à les redouter qu’à les chérir. Mais pandémie oblige, sa disparition progressive au profit du télétravailsemble en réalité peser sur le moral des salariés. En réponse à cette absence qui se fait sentir, l’entreprise Microsoft va bientôt créer une fonction « trajet virtuel » sur sa plateforme de travail collaboratif Teams. L’idée étant ici d’offrir aux employés, fatigués du télétravail généralisé, un temps de pause entre la fin de la journée et les responsabilités personnelles et familiales par le biais de séances de méditation. Si l’initiative peut étonner, elle met surtout en lumière l’importance du temps de transport pour la productivité autant que pour la santé mentale de certains salariés. Et si le mal aimé n’était en réalité pas si vain ? Se pourrait-il alors même qu’il nous fasse du bien ? Qu’ils crapahutent en voiture, en métro, en train ou en vélo, nous sommes allés à la rencontre de ceux qui vivent encore ce moment de manière presque sacrée. Portraits de quelques derniers rescapés des trajets journaliers.

Source : Témoignages sur les bienfaits du trajet domicile-bureau

Le conquérant Poma à l’assaut des steppes mongoles

Les portes de l’Asie s’ouvrent pour le groupe français Poma qui vient de décrocher son premier marché à Oulan-Bator, la capitale mythique de la Mongolie. L’entreprise iséroise sera épaulée sur ce contrat par l’ingénieriste Egis.

Source : Le conquérant Poma à l’assaut des steppes mongoles – Construction Cayola

Le câble A est dans les tuyaux

Île-de-France Mobilités vient de voter la convention de financement du premier téléphérique francilien, le Câble A, qui reliera Créteil à Villeneuve-Saint-Georges en 2023. L’entreprise qui réalisera les travaux de construction sera choisie début 2021.

Sept années, c’est le temps qu’il a fallu à Ile-de-France Mobilités pour faire aboutir le premier projet de téléphérique urbain francilien, le Câble A-Téléval. Mobilisant 125 M€ financé à 49 % par la région Ile-de-France, à 30 % par le département du Val-de-Marne et à 21 % par l’Etat, ce projet de transport aérien de 4,5 km de long doit permettre de désenclaver via 5 stations plusieurs quartiers de Créteil, Limeil-Brevannes, Valenton et Villeneuve-Saint-Georges, en les reliant au bus et à la ligne 8 du métro. Île-de-France Mobilités financera quant à elle les télécabines et les coûts d’exploitations de la ligne, comme pour l’ensemble des lignes « classiques » de transports en commun. Cette convention de financement permet à l’Autorité organisatrice de poursuivre la consultation en cours avec les entreprises candidates pour la réalisation des travaux. Le choix du lauréat sera décidé début 2021 et lancera ainsi le début des études de conception détaillée et des travaux de réalisation. 

Source : Le câble A est dans les tuyaux – Construction Cayola

Les pylônes du téléphérique urbain se dressent dans le ciel toulousain

Téléo, le nouveau mode de transport en commun par câble toulousain, doit être mis en service à l’été 2021. Sur le chantier, les stations prennent forme et les pylônes sont désormais tous installés.

Source : Les pylônes du téléphérique urbain se dressent dans le ciel toulousain

Virgin Hyperloop a testé sa capsule de transport avec des passagers à bord

Virgin Hyperloop, une des entreprises qui s’est lancée dans la construction d’un système de transport ferroviaire ultra rapide par sustentation magnétique dans un tube à atmosphère contrôlée, a réalisé un premier essai avec deux personnes à bord de sa capsule XP-2. Cette dernière, spécialement conçue pour démontrer la sécurité des systèmes embarqués, s’est élancée à 172,8 km/h dans un tunnel d’essai de 500 mètres. Virgin Hyperloop est encore bien loin des 1 000 km/h promis.

Source : Virgin Hyperloop a testé sa capsule de transport avec des passagers à bord

Le Japon innove encore : un aspirateur à AirPods dans le métro de Tokyo

Pour faire face à l’épidémie d’AirPods et autres écouteurs entièrement sans fils qui tombent sur les voies de train, les métros du monde entier doivent faire preuve d’ingéniosité. Chaque jour, des centaines d’écouteurs doivent être récupérés par les agents, mais les pinces dévolues à cet exercice ne sont pas très efficaces pour des objets si petits. Le scotch au bout d’un baton a fait ses preuves, mais ce n’est pas très élégant.

On pouvait compter sur le Japon pour trouver une meilleure solution. JR East, l’une des entreprises qui gèrent le métro à Tokyo, note que les écouteurs sans fil comptent pour un quart des objets tombés sur les voies, comme le rapporte le site Japan Times. Cela représente 950 cas sur les 78 stations de son réseau, entre juillet et septembre 2020. Pour aider les agents à les récupérer, Panasonic a donné un coup de main pour inventer… un aspirateur à AirPods !

L’aspirateur est monté sur une longue perche et des sortes de doigts souples à l’extrémité permettent de maintenir l’écouteur en place, sans l’aspirer pour autant. De quoi le remonter sur le quai et permettre à son propriétaire de le récupérer, sans risque. Cet équipement est en cours de test à la station d’Ikebukuro, avant un déploiement plus large si les essais sont concluants.

Source : Le Japon innove encore : un aspirateur à AirPods dans le métro de Tokyo | WatchGeneration

La RATP devient propriétaire de Mappy

La RATP a annoncé l’acquisition de Mappy et de son service de cartographie et d’aide à la navigation. Les deux groupes vont fusionner leurs compétences et proposer une application unique l’année prochaine.

Source : La RATP devient propriétaire de Mappy | iGeneration