Lents, les tramways français ?

Question qui dérange ? Depuis les années 1980, le renouveau du tramway en France est un succès indéniable, auprès des voyageurs et des élus, même si le rythme des mises en construction a ralenti du fait des contraintes budgétaires, d’une moindre appétence pour les transports publics et d’une couverture qui, du moins hors Ile-de-France, a largement progressé.

Néanmoins, il existe dans certaines conversations de citadins, d’usagers et de décideurs une rengaine sur la « lenteur » des tramways : transporturbain se penche sur la question.

La vitesse moyenne des réseaux de tramways en France est de 19,6 km/h. Mettons de côté les trams-trains qui disposent de conditions particulières. Elle varie de 15 km/h à Nice, sur une ligne T1 très urbaine, à 29 km/h sur le T3 lyonnais, réutilisant une ancienne ligne de chemin de fer. En dehors de ces extrêmes, la vitesse moyenne oscille autour de 18 km/h.

Source : Lents, les tramways français ? – transporturbain – Le webmagazine des transports urbains

La baisse tendancielle et régulière dans le temps de la vitesse des bus dans les grandes villes de France

Dans l’étude présentée lors de la conférence de presse du 2 février à 9h30, la FNAUT a analysé la vitesse moyenne des autobus qui n’a de cesse de décroître dans les grandes villes de France et notamment à Paris.

Source : La baisse tendancielle et régulière dans le temps de la vitesse des bus dans les grandes villes de France – FNAUT

L’Observatoire National de la Route (ONR) : coût d’entretien courant et exploitation au km

Plus de 2 150 euros le kilomètre, sans compter le coût du personnel. C’est le prix moyen pour entretenir les routes départementales chaque année, selon l’Observatoire national de la route. Un chiffre en constante augmentation.

En Isère, près d’un milliard d’euros ont été dépensés pour gérer les 4 680 kilomètres de routes en seulement dix ans. Avec la flambée du prix du pétrole et donc du bitume, mais aussi les nombreux éboulements et affaissements de voies liés au désastre climatique, dans combien d’années l’entretien des routes ne sera-t-il plus supportable pour les collectivités locales ?

(Dauphiné Libéré, 14/01/24)

Source : IDRRIM | L’Observatoire National de la Route (ONR)

Stationnement des SUV : nos voitures sont-elles devenues obèses ?

Ce dimanche 4 février, les Parisiens sont amenés à voter « Pour ou contre la création d’un tarif spécifique pour le stationnement des voitures individuelles lourdes, encombrantes et polluantes ». Si la proposition est adoptée, le tarif sera triplé pour ce type de voitures, qui correspond aux « véhicules thermiques ou hybrides rechargeables de 1,6 tonne ou plus » et aux « véhicules électriques de 2 tonnes ou plus ».

Mais en fait seuls les véhicules des visiteurs sont visés et non ceux des résidents de la Capitale. N’étant pas directement concernée par la mesure (faute d’avoir une voiture), il est très probable qu’une majorité de Parisiens se prononcera pour mais que la participation sera faible, comme lors de la précédente votation sur les trottinettes électriques.

Chacun tirera du scrutin les conclusions qu’il voudra, selon que l’on considère les résultats ou le taux de participation. Une certitude toutefois : les véhicules encombrants sont bel et bien là. Pour le meilleur… et surtout pour le pire ? Tour d’horizon.

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Source : Stationnement des SUV : nos voitures sont-elles devenues obèses ?