Évaluation de la politique du matériel roulant ferroviaire de la région Auvergne-Rhône-Alpes

C’est sur la base de l’article L. 235-1 du code des juridictions financières que M. Laurent Wauquiez, président du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes, a fait part par courrier du 15 décembre 2022 de sa saisine de la chambre régionale des comptes Auvergne-Rhône-Alpes sur la politique régionale du matériel roulant ferroviaire.

Premier réseau régional ferroviaire après celui de l’Ile de France, les trains express régionaux (TER) Auvergne-Rhône-Alpes transportent près de 220 000 voyageurs tous les jours, pour un coût de 820 M€ en 2022, dont 67 % sont pris en charge par le contribuable régional et 33 % par les usagers.

La politique ferroviaire est de la compétence de la Région Auvergne-Rhône-Alpes dont la mise en œuvre est réalisée par la SNCF, exploitant unique. Au sein de cette compétence ferroviaire, la politique du matériel roulant ferroviaire constitue un axe essentiel pour permettre une bonne réalisation du plan de transport et assurer une bonne qualité de service aux usagers.

La Région Auvergne-Rhône-Alpes a saisi la chambre régionale des comptes (CRC) pour mener une évaluation de sa politique ferroviaire, axée sur le matériel roulant ferroviaire. L’évaluation exclut de son champ les transports TER par cars et le Léman Express qui fait l’objet d’une convention particulière.

Les questions posées étaient les suivantes :

  • Dans quelle mesure le matériel roulant est-il adapté pour atteindre le niveau de qualité de service arrêté par convention entre la Région et la SNCF ?
  • Dans quelle mesure la politique d’entretien et de maintenance du parc de matériel est-elle adaptée pour atteindre le niveau de qualité de service arrêté par convention entre la Région et la SNCF ?
  • Comment rendre la politique en matière de matériel roulant de la Région plus efficiente ?

Source : Évaluation de la politique du matériel roulant ferroviaire de la région Auvergne-Rhône-Alpes | Cour des comptes

BTP : le chômage technique pour canicule enfin instauré

Victoire pour les ouvriers du bâtiment et travaux publics (BTP). La canicule est enfin reconnue comme motif de chômage technique dans leur secteur, en vertu d’un décret du gouvernement publié le 28 juin.

Désormais, quand Météo-France émettra une alerte de vigilance canicule orange ou rouge, le travail devra cesser et les salariés seront indemnisés à partir du deuxième jour avec « quasiment un maintien de salaire », a expliqué à l’AFP le secrétaire national de la CFDT BTP Patrick Blanchard.

Ce dispositif de chômage technique existe depuis la fin des années 1940 pour le gel, les inondations et les grands vents. Mais la canicule n’en faisait jusqu’alors pas partie. Il a fallu plusieurs années de travail des syndicats du bâtiment pour que ce décret voit le jour. Si elle se félicite de cette « avancée majeure pour la santé et la vie des travailleurs du BTP », la CFDT estime qu’il ne s’agit que d’une « première étape ». Car le texte n’intègre pas les « pics de chaleur », c’est-à-dire les épisodes qui ne durent qu’un jour ou deux (vigilance canicule jaune) et lors desquels l’entreprise peut maintenir l’activité sur le chantier, selon Patrick Blanchard.

Cette mesure sera financée par les cotisations intempéries versées par les entreprises du BTP à une caisse nationale de surcompensation, comme c’est déjà le cas des indemnités liées aux autres intempéries. Elle ne devrait pas entraîner de hausse des cotisations mais un transfert de celles indemnisant les épisodes de neige et de gel, désormais moins fréquents.

Source : BTP : le chômage technique pour canicule enfin instauré

Le nouveau projet d’Alstom pour des trains régionaux sans conducteur

Un jour avant le lancement d’Innotrans, le plus grand salon ferroviaire du monde, Alstom a présenté le 23 septembre son premier train autonome rétrofité. Une première selon le constructeur qui a entamé une campagne d’essais en Basse-Saxe (Allemagne).

Le train régional rétrofité, un Coradia Lint qui affiche 20 années au compteur, peut rouler automatiquement en système ouvert, indique Alstom qui travaille depuis sept ans sur la technologie du train autonome et depuis deux ans sur ce train rétrofité.

Source : Le nouveau projet d’Alstom pour des trains régionaux sans conducteur – Ville, Rail et Transports

Strasbourg expérimente le transport de fret par tramway

Utiliser le tramway pour acheminer des marchandises en ville est une idée régulièrement avancée pour désengorger les villes et réduire la pollution. Un test baptisé « projet Tramfret » avait ainsi été mené pendant un mois, fin 2011, consistant à faire circuler pendant les heures creuses sur la ligne T3 Sud une rame sans voyageurs, deux fois par jour et six jours par semaine.

Strasbourg s’y met à son tour et va l’expérimenter du 16 septembre au 26 octobre sur la ligne B de son réseau. Le test va être mené par La Poste, Alstom, l’Eurométropole de Strasbourg et la compagnie des transports strasbourgeois (CTS).

Des colis Colissimo doivent être transportés de la station Hœnheim Gare à la station Broglie, dans le centre-ville. « À 9h00, un facteur accompagnera une centaine de colis dans la voiture de tête du tramway. Arrivé à Broglie, un second chargera les colis dans un vélo-cargo afin de les distribuer dans l’hyper centre de Strasbourg. Pendant l’expérimentation, un deuxième circuit s’ajoutera en début d’après-midi », indiquent les promoteurs du projet dans un communiqué.

Le test, expliquent-ils, doit permettre de vérifier si les colis peuvent cohabiter avec les voyageurs, sans impact sur le confort des voyageurs et sur l’exploitation du réseau tram, et sans altérer le service de distribution des colis.

Source : Strasbourg expérimente le transport de fret par tramway – Ville, Rail et Transports

Privatisation des transports publics urbains en France : la remunicipalisation, l’autre tendance de fond

Voilà quelque temps maintenant que des craintes s’expriment un peu partout en France quant à la privatisation des transports publics et la mise en concurrence entre opérateurs. Celle planifiée du réseau francilien, géré par la RATP, inquiète ses salariés mais aussi les usagers. Pendant ce temps l’opérateur part à la conquête du marché lyonnais où Keolis exerçait un monopole depuis plus de trente ans.

Au-delà néanmoins de ces cas d’ouverture au marché et de monopoles en fin de vie, des communes explorent un autre horizon, celui de la remunicipalisation des transports. Plusieurs métropoles ont franchi le pas : Toulouse en 2006, Nice et Clermont-Ferrand en 2013, Strasbourg en 2020, Grenoble en 2021, Montpellier en 2022… Comme nous l’observons dans nos travaux, la remunicipalisation de la gestion des réseaux de transports urbains en France n’est désormais plus un phénomène anecdotique, mais constitue une véritable tendance de fond que nous avons cherché à expliquer.

Source : Privatisation des transports publics urbains en France : la remunicipalisation, l’autre tendance de fond

Une nouvelle télécabine pour desservir Saint-Gervais Mont-Blanc

Une solution de transport public. C’est ainsi qu’a été présentée la nouvelle télécabine Le Valléen, qui a été inaugurée le 6 septembre à Saint-Gervais Mont-Blanc (Haute-Savoie) et permet de relier les bourgs du Fayet à Saint-Gervais.

Construit par la Société des Téléportés Bettex-Mont d’Arbois, Le Valléen, qui se situe à côté de la gare ferroviaire, dessert en cinq minutes, tout au long de l’année (et pas seulement pendant les périodes de ski), la gare SNCF du Fayet (départ et terminal des lignes TGV, TER, Léman Express, Mont-Blanc Express) et le centre bourg de Saint-Gervais Mont-Blanc.

Il permet de ce fait d’aller de Paris à Saint-Gervais Mont-Blanc, de bout en bout, sans prendre sa voiture.  Autres avantages, la télécabine rend accessible à pied les différents points d’intérêt de la station de ski et doit contribuer à réduire le trafic routier dans le centre ville (environ 15 000 voitures) et les émissions de gaz à effet de serre (environ – 15 %).

Les prévisions de fréquentation sont de 250 000 allers-retours par an, dont 54 000 par des actifs.

Source : Une nouvelle télécabine pour desservir Saint-Gervais Mont-Blanc – Ville, Rail et Transports

Un funiculaire alimenté par les eaux usées : l’ascenseur des thermes Saint-Gervais Mont-Blanc

La commune de Saint-Gervais-les-Bains, en Haute-Savoie, a inauguré samedi le premier « ascenseur incliné » de France fonctionnant aux eaux usées. Ce funiculaire gravit 177 mètres de dénivelé pour relier le centre de la commune aux thermes. Les eaux usées déviées du réseau communal sont stockées en amont et remplissent un réservoir d’un m³ sous chaque cabine lorsqu’elle est tout en haut. Ce poids la fait descendre, puis l’eau se vide en aval et un contrepoids fait remonter la cabine. Ce fonctionnement « ne nécessite quasiment pas d’énergie » et n’émet pas de CO2, d’après un communiqué de la mairie, alors que de nombreux funiculaires utilisent un moteur électrique. Un funiculaire en Suisse fonctionne déjà aux eaux usées, tandis que d’autres dans le monde utilisent le poids de l’eau sans être raccordés aux eaux usées.

Source : L’ascenseur des thermes | Saint-Gervais Mont-Blanc & brief.me

La Métropole grenobloise cartographie ses Îlots de chaleur urbains

Grenoble-Alpes Métropole, accompagnée par le climatologue Xavier Foissard, s’est engagée depuis le printemps 2022 dans une démarche de cartographie des Îlots de chaleur urbains (ICU) à l’échelle de son territoire.
Les facteurs qui influencent le phénomène d’ICU sont nombreux : densité du bâti, hauteur des constructions, « effet canyon », surfaces imperméabilisées ou encore part de végétation… Forte de ses connaissances en la matière, l’Agence a donc été sollicitée pour appuyer la Métropole dans le travail préalable de caractérisation de cette morphologie urbaine.

Source : La Métropole cartographie ses Îlots de chaleur urbains – Planifier – Article

Stationnement à Lyon : le prix au kilo

La capitale des Gaules instaurera en 2024 un système totalement novateur pour facturer le stationnement : l’automobiliste paiera en fonction de l’énergie de son véhicule et de sa masse. Une manière de lutter contre les grosses voitures, surtout lorsqu’elles sont thermiques.

Source : Stationnement à Lyon – Le prix au kilo – Actualité – UFC-Que Choisir

Sandra Lavorel, une écologue au sommet

Sandra Lavorel vient de décrocher la médaille d’or du CNRS pour ses travaux pionniers en écologie fonctionnelle. Son obsession : le fonctionnement des écosystèmes et des services qu’ils sont susceptibles de rendre aux sociétés humaines. Son terrain de jeu favori : les Alpes, où elle mime les effets du réchauffement climatique sur les prairies d’altitude.

Source : Sandra Lavorel, une écologue au sommet | CNRS Le journal

En Espagne, le succès du train pas cher

Hausse de la fréquentation des trains, tonnes de gaz à effet de serre non-émises, progression face à l’avion… En Espagne, les subventions massives aux transports publics sont un grand succès, estime Greenpeace.

Source : En Espagne, le succès du train pas cher

Le premier tramway à hydrogène au monde entre en service !

Le premier “tramway” à hydrogène de l’histoire a débuté il y a quelques semaines une série de tests sur route à Kuching, la plus grande ville de l’État de Sarawak, en Malaisie.

Bus bi-articulé, à guidage optique/lidar.

Source : Le premier tramway à hydrogène au monde entre en service !

Téléphérique du Val-de-Marne : on a testé la première cabine

La toute première cabine du téléphérique entre Créteil et Villeneuve-Saint-Georges a été dévoilée ce jeudi. Première impression et visite en images.

Source : Téléphérique du Val-de-Marne : on a testé la première cabine | Citoyens.com

Vélo (infographie) : Plus de cyclistes, plus d’accidents, plus de morts

L’essor du vélo, amorcé au début des années 2010 avec les systèmes de libre-service dans les grandes villes, confirmé par l’explosion des ventes de vélos électriques, s’est renforcé avec la crise du Covid. Malheureusement, la mortalité a suivi la même pente ascendante. Les routes de campagne sont les plus meurtrières, principalement en raison de la différence de vitesse entre les véhicules impliqués.

Source : Vélo (infographie) – Plus de cyclistes, plus d’accidents, plus de morts – Actualité – UFC-Que Choisir

Trottinettes en libre-service : stop ou encore ? Les enjeux de la consultation parisienne du 2 avril

Le 14 janvier 2023, la maire de Paris Anne Hidalgo annonçait dans un entretien au quotidien Le Parisien la tenue d’une votation le dimanche 2 avril 2023 à propos de la continuation sur le territoire de la ville des services de location de trottinettes sans bornes d’attaches.

Cette annonce intervient après plusieurs mois de tergiversations de la majorité municipale et d’échanges intenses avec les opérateurs concernés et alors que les autorisations d’opération dont disposent les opérateurs arrivent à échéance fin mars 2023. En effet, les autorisations d’occupation temporaire du domaine public (AOT) nécessaire pour réaliser une activité de libre-service avaient été délivrées par la Ville de Paris aux opérateurs Dott, Lime et Tier au printemps 2021 pour une durée de deux ans.

Les questions de mobilité étaient un enjeu important des débats qui ont précédé les élections municipales de 2020 et, dans une moindre mesure, de ceux des élections régionales de 2021. Avec la votation annoncée, la question de la mobilité à Paris va à nouveau faire l’objet d’un débat politique. Quels sont les enjeux du vote parisien sur les trottinettes en libre-service ?

Source : Trottinettes en libre-service : stop ou encore ? Les enjeux de la consultation parisienne du 2 avril

Tarifs SNCF au kilomètre (2023) : Moins c’est long, plus c’est cher

Notre enquête sur les tarifs des billets de train confirme une tendance observée précédemment : les trajets les plus rapides affichent les prix au kilomètre les plus élevés. Zoom sur 91 liaisons assurées par TGV.

Source : Tarifs SNCF au kilomètre (2023) – Moins c’est long, plus c’est cher – Actualité – UFC-Que Choisir