Le mégabus 24m T Zen 4 s’alimente grâce au concept SRS

Pour sa future ligne T Zen 4, Île-de-France Mobilités a choisi un autobus électrique biarticulé Van Hool-Kiepe qui, en première mondiale, s’alimente grâce au concept SRS (Système de Recharge Statique) inventé par Alstom.

Source : BUSWORLD 2023 – Première mondiale, le mégabus T Zen 4 dévoilé à Bruxelles

Le premier tramway à hydrogène au monde entre en service !

Le premier “tramway” à hydrogène de l’histoire a débuté il y a quelques semaines une série de tests sur route à Kuching, la plus grande ville de l’État de Sarawak, en Malaisie.

Bus bi-articulé, à guidage optique/lidar.

Source : Le premier tramway à hydrogène au monde entre en service !

Un panorama détaillé des bus à haut niveau de service (BHNS) en France

Pour avoir une vision d’ensemble des BHNS en service en France, et pour qualifier leur niveau de service, le Cerema initie la création d’une base de données nationale.

Source : Un panorama détaillé des bus à haut niveau de service (BHNS) en France | Cerema

A Bogotá, le bus transporte autant de passagers qu’un RER

Les chauffeurs de bus parisiens ont de quoi être jaloux de leurs collègues de Bogotá : ces derniers roulent à une vitesse moyenne de 26 km/heure, soit deux fois et demie plus vite que les bus dans Paris intra-muros  ! Pourtant, les conditions de circulation sont tout aussi compliquées à l’heure de pointe, avec des voitures pare-chocs contre pare-chocs sur les larges avenues de la capitale colombienne.

Mais les quelque 1.400 bus rouges TransMilenio, qui constituent l’ossature du transport urbain dans cette mégapole de 8 millions d’habitants, ont un avantage de taille : ils disposent, en plein coeur de la ville, de 114 kilomètres de voies réservées, protégées du reste de la chaussée par un petit muret en béton qui décourage toute intrusion des automobilistes.

« Autant que les RER A et B réunis »

Bogotá n’a pas inventé ce concept de bus en site propre, décliné en France sous le terme « BHNS » (bus à haut niveau de service). Mais la ville l’a développé depuis vingt ans à un niveau sans équivalent dans le monde : le TransMilenio transporte chaque jour, de 4 heures du matin à 23 heures, 2,5 millions de passagers. « C’est autant que les RER A et B réunis », s’enthousiasme Thierry Mallet, le PDG de Transdev.

Le groupe de transport public, dont la Caisse des dépôts est le principal actionnaire , opère 40 % de ces bus pour le compte de la municipalité par le biais de sa coentreprise montée avec le conglomérat familial colombien Fanalca. Et les deux partenaires sont fiers de souligner qu’ils étaient déjà là il y a vingt ans, lorsque le système a été conçu. A l’époque, la ville étouffait sous les embouteillages, et l’offre de transport public se réduisait aux 20.000 minibus privés qui se disputaient le chaland de manière anarchique.

250 passagers par bus

La création d’un système géré par la ville sur les axes les plus fréquentés a été une révolution. Mais ce sont surtout les moyens dont il a été doté, pour accueillir le maximum de clients dans un minimum de temps, qui singularisent Bogotá. Outre les voies dédiées (que seuls le président de la République et les services d’urgence ont également le droit d’emprunter), le TransMilenio dispose de bus spécifiques, dont certains, biarticulés (c’est-à-dire dotés de deux soufflets) et longs de 27 mètres, peuvent emporter 250 passagers.

Le plancher haut du véhicule (80 centimètres de hauteur) permet d’accueillir plus de passagers et de se jouer des pluies diluviennes qui frappent la ville à certaines périodes de l’année. Les arrêts, conçus comme de véritables stations de métro, sont surélevés de la même manière et dotés de portes palières pour accéder aux véhicules. Les clients valident avant de monter à bord afin de limiter le temps d’arrêt. En heure de pointe, la fréquence atteint sur les stations les plus fréquentées un bus toutes les deux minutes. Et sur le trajet, peu ou pas de feu rouge, mais des rampes pour pouvoir enjamber les croisements sans ralentir.

Lutter contre la saturation

Plébiscité au démarrage, le système s’est toutefois grippé ces dernières années. Face à une demande galopante, le nombre de bus en circulation n’a pas suivi, et le système est aujourd’hui saturé à l’heure de pointe, provoquant le mécontentement des clients. Pour y remédier, la dernière équipe municipale a lancé un grand plan d’investissement, avec la construction de trois nouvelles routes dédiées et surtout une commande massive de bus biarticulés, qui doit à terme ajouter 140.000 places dans le système, soit 40 % de capacité supplémentaire.

Ce round de modernisation a profité à Transdev-Fanalca, qui a remporté deux des principaux appels d’offres lancés l’an dernier et qui génère désormais 140 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel. Et la coentreprise ne se limite plus au bus : elle exploite également le tout nouveau téléphérique urbain, bâti pour desservir Ciudad Bolívar, situé comme la plupart des quartiers pauvres sur les hauteurs de la ville.

L’arlésienne du futur métro

Surtout, les deux partenaires sont sur les rangs pour exploiter et maintenir la future ligne de métro automatique que la municipalité souhaite construire, et dont l’appel d’offres doit être lancé en théorie ce mois-ci. Mais le projet traîne depuis près de quinze ans, et les prochaines élections municipales pourraient générer de nouveaux délais.

Ces tribulations contrastent avec la relative rapidité avec laquelle le TransMilenio est sorti de terre. Un modèle, espère Transdev, qui pourrait inspirer d’autres villes ayant un besoin urgent (et à un coût abordable) d’un système de transport public pour désengorger leurs rues, que ce soit ailleurs en Colombie, au Chili – où le groupe est également présent – ou encore en Afrique.

Mais certaines leçons sont également valables en France, estime Thierry Mallet  : « L’exemple de Bogotá montre qu’une politique de BHNS avec des voies véritablement réservées et des aménagements adaptés permet la qualité de service d’un tramway, voire d’un métro. » Avis aux municipalités qui seraient prêtes à s’en inspirer.

Les villes françaises séduites elles aussi

Sans aller jusqu’à rivaliser avec Bogotà, les villes françaises ont elles aussi développé depuis une quinzaine d’années des lignes de bus à haut niveau de service (BHNS). Selon un récent comptage de l’UTP, la fédération patronale des transports publics, l’Hexagone compte environ une centaine de lignes de BHNS, dans 46 agglomérations.

Voies dédiées sur au moins une partie de la ligne, priorité aux feux de circulation, fréquence élevée… L’objectif est identique, augmenter la vitesse de circulation pour attirer plus de passagers. L’aspect financier joue également : construire un kilomètre de ligne de BHNS coûte entre 2 et 10 millions d’euros, contre une fourchette comprise entre 13 et 22 millions pour un tramway.

Source : A Bogotá, le bus transporte autant de passagers qu’un RER | Les Echos

Le BHNS, nouvelle coqueluche des transports publics urbains ?

Trente et une lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) ou de prolongements de lignes ont été créées dans 23 agglomérations, en seulement dix ans. Moins cher que le tram, de moindre capacité aussi, il lui sert aussi de complément. Le BHNS n’est pas pour autant l’apanage des grandes collectivités. Retour sur cette success story.

Source : Le BHNS, nouvelle coqueluche des transports publics urbains ?

Voir aussi l’étude réalisée par TTK et Trans-Missions pour la Fnaut, qui s’appuie sur les chiffres transmis par les agglomérations, a analysé les cas de six lignes de BHNS (T-Zen 1 et TVM en Île-de-France, Metz, Nantes, Rouen et Strasbourg) et trois tramways (Besançon, Lyon et Tours) afin d’aider les élus à prendre la bonne décision.

Amiens commande 43 bus électriques à Irizar

La métropole d’Amiens a annoncé, le 23 octobre 2017, à Busworld, l’achat d’une quarantaine de bus 100% électriques articulés Irizar. Ce tout nouveau matériel, qui ressemble à un tram, sera mis en service en 2019 sur le nouveau réseau de BHNS,  un compromis qui doit permettre aux élus de faire oublier le projet de tram classique abandonné en 2014.

Source : Amiens commande 43 bus électriques à Irizar

Le grand retour du tram à Lausanne

Le Conseil d’Etat vaudois demande 287 millions de francs au Grand Conseil en vue de la réalisation d’un tram reliant différents quartiers. L’Ouest lausannois est en effet le théâtre d’un développement démographique presque aussi important que sa capitale.

Source : Le grand retour du tram à Lausanne – Le Temps

Et aussi : Suisse : un tramway pour Lausanne – Construction Cayola

Connecticut’s CTfastrak BRT a Success

Shiny green and white articulated buses glide in and out of sleek stations that protect riders from the elements. Level boarding, simple off and on-board payment, ubiquitous display signs with real-time arrival information and cleanly designed system maps further ensure a comfortable and worry-free user experience. Enthusiastically received by the public, press and authorities, and with robust ridership levels, CTfastrak is a bold display of BRT’s potential to rapidly and radically upgrade transit in US cities.

Source : www.itdp.org

Voir aussi quelques photos et du “avant-après

Global BRTData

The goal of BRTData is to improve the sustainable transport community’s access to reliable and current data about the BRT and bus corridors currently in operation. We aim to improve the quality and impact of the industry by opening up access to data about the design, performance and cost of these systems. The platform provides a convenient repository of data from a variety of sources including researchers, transit agencies, municipalities and NGOs.

Source : Global BRTData

Tempo, le nouveau bus qui ressemble à un tramway au Mans

Le bus express entre la gare SNCF et Allonnes entre en service ce samedi. Tempo vient compléter les deux lignes du tramway auquel, malgré ses roues, il ressemble beaucoup.

Source : Transports. Tempo, le nouveau bus qui ressemble à un tramway au Mans | Ouest France Entreprises

et site des travaux et présentation de la ligne.

Les bus de l’Étang de Berre se dotent d’un bus à haut niveau de service

Le Syndicat des transports de l’Est de l’Étang de Berre a inauguré la station ‘témoin’ de son futur bus à haut niveau de service. Cet axe structurant reliera les communes de Marignane, Saint-Victoret, Vitrolles et les Pennes-Mirabeau sur une longueur de 17 kilomètres, dont 3 seront en site dédié. La date de mise en service est prévue pour septembre 2016.

Source : Les bus de l’Étang de Berre se dotent d’un bus à haut niveau de service

Extension de la ligne A du SMTD : la voie béton présente des malfaçons

Fissures, raccords qui ne sont pas à la même hauteur, différences de niveau du béton sur certaines parties du site propre : des interventions seront nécessaires sur cette voirie réservée qu’emprunteront les bus à haut niveau de service quand elle entrera en fonction. Le SMTD n’aura rien à débourser.

Source : Extension de la ligne A du SMTD : la voie béton présente des malfaçons – La Voix du Nord

Bus Rapid Transit in Europe

EuroTransport has recently showcased1 several Bus Rapid Transit (BRT) systems in the UK along with the success of Keolis in introducing BRT in their areas of operation. The bigger question is; does BRT also work for the rest of Europe? To find out, Public Transport Industry Expert Graham Ellis has been looking at the BRT picture across Europe.

Source : Bus Rapid Transit in Europe

Rouen : Siemens va équiper les bus de la ligne T4 de son système de guidage aux arrêts

Optiboard, la solution de guidage des bus aux arrêts développée par Siemens, a été retenue par la métropole de Rouen pour équiper les véhicules de sa future ligne de Bus à haut niveau de service (BHNS) T4. Reste maintenant à choisir le constructeur de bus.

Extrait : Optiboard est une évolution du système Optiguide développé par Siemens depuis des années et qui équipe déjà les bus des autres lignes Teor de Rouen ou de lignes BHNS comme Tango+ à Nîmes. Mais au contraire d’optiguide, Optiboard qui est une solution plus simple, n’est pas soumis aux lourdes règles du décret relatif à la sécurité des transports guidés (STPG n°2003-425). Optiboard assiste le conducteur “qui garde les mains sur le volant”, mais ne se substitue pas à lui.

Source : Rouen : Siemens va équiper les bus de la ligne T4 de son système de guidage aux arrêts