Comment améliorer la sécurité à moto ?

En remontant une file, une moto a six fois plus de chances de percuter un piéton. Une équipe de chercheurs de Marseille étudie les risques liés à la circulation des deux et trois-roues motorisés en ville afin de mieux les prévenir. Comme l’explique cette vidéo publiée avec Le Monde, ils travaillent au sein d’une discipline peu connue, au carrefour de l’urbanisme et des sciences humaines : l’accidentologie.

Source : Comment améliorer la sécurité à moto ?

Position du GART sur la gratuité dans les transports publics

La tarification constitue un élément important de l’attractivité des réseaux de transport public. De la compétence des autorités organisatrices de transport, elle relève d’un choix politique même si les exploitants sont, bien évidemment, force de proposition en la matière. La politique de tarification doit concilier trois objectifs à caractère parfois antagonistes : couvrir les coûts de production du service, favoriser une politique de report modal et de fidélisation des usagers et, enfin, garantir le droit au transport pour tous.

Les élus du GART défendent la liberté des autorités organisatrices de transport en matière de politiques tarifaires et respectent le choix de certaines d’entre elles d’offrir la gratuité totale sur leur territoire. Si celle-ci peut être pertinente dans certains réseaux où les recettes tarifaires sont très faibles, voire inférieures au coût de la perception, elle ne peut toutefois pas être généralisable à l’ensemble des territoires.

Les entreprises et les administrations sont les principaux contributeurs au travers du versement transport lequel apporte 47 % du financement, tandis que les collectivités locales, les usagers et l’État y participent, respectivement, à hauteur de 35 %, 17 % et 1 %.

Ce dépliant présente la position des élus du GART sur le sujet et référence les réseaux adoptant soit une gratuité totale, soit une gratuité conditionnée.

Source : Position du GART sur la gratuité dans les transports publics – Gart

5 innovations pour la mobilité à Grenoble

Alors que les assises de la mobilité se sont ouvertes à Paris pour trois mois, Grenoble-Alpes Métropole teste depuis le 28 septembre cinq nouveaux équipements favorables aux mobilités actives à l’échelle d’un quartier. La métropole s’appuie sur un projet 100% participatif et 100% coproduit, baptisé « Chrono en marche ! »

Entamé au printemps 2015, ce processus vise à obtenir le meilleur aménagement possible pour rendre les transports en commun plus visibles et augmenter la marchabilité.

Au programme, un axe apaisé où chacun a sa place, un banc multi-usages long de 15 mètres, un abri voyageurs nouvelle génération, un gouvernail pour se mettre sur le bon chemin, une signalétique « petits poucets »… Des innovations imaginées par les usagers et qui vont être testées pendant quelques mois.

Axe apaisé : le partage de la rue, une valeur montante

Grenoble-Alpes Métropole continue de mettre en œuvre sa Métropole Apaisée en expérimentant « un axe apaisé » rue Ampère. Elle parie sur le dialogue, le respect et la bonne volonté de chacun : automobiliste, cycliste, chauffeur de bus et piéton.

Voici le résultat de cette démarche en cinq actes :

  • Le rue donne sa place à chacun grâce à un procédé innovant favorable à la cohabitation
  • Le végétal s’épanouit tout le long de la rue jusqu’à l’abri voyageurs
  • Les passages piétons sont plus clairs, plus spacieux
  • La station apaisée un atout pour le bus, une sécurisation pour les piétons
  • Les transports en commun deviennent visibles

Un abri voyageurs nouvelle génération signé JCDecaux

L’abribus est l’objet qui a suscité le plus de créativité pendant la consultation numérique des usagers. Petits et grands l’ont doté de nouveaux services, ont transformé son espace,… Les idées les plus plébiscitées ont été retravaillées par les équipes de JCDecaux. Cette co-production a donné naissance  un prototype unique au monde : l’abri voyageurs nouvelle génération.

Il propose des services utiles et innovants :

  • Une ouverture sur le quartier : elle permet de naviguer facilement entre l’abri et le trottoir.
  • Un éclairage adapté : des spots LED basse consommation pour un éclairage dès le début de soirée et une intensité lumineuse réduite de 70% lorsque l’abri n’est pas occupé.
  • Un toit photovoltaïque : un panneau solaire installé sur le toit produit l’énergie nécessaire au fonctionnement des prises USB et de l’écran e-paper.
  • Un écran e-paper : un écran ultra basse consommation qui fonctionne comme une liseuse afin d’avoir d’accès à de l’information voyageurs toujours d’actualité
  • Des prises USB : pour recharger ses appareils tout en attendant le bus
  • Une paroi végétalisée : un habillage végétal comme un geste en faveur de la biodiversité et de la qualité de l’air.

Un banc public long de 15m créé par des étudiants de l’Ecole d’architecture de Grenoble

Chrono en marche ! a sollicité l’école d’architecture de Grenoble pour imaginer et réaliser un banc public. Cet ouvrage sculptural anime l’espace public dans le quartier Bouchayer-Viallet… Aux usagers d’inventer la vie qui va avec…

Le banc Cétoi-Cémoi peut accueillir jusqu’à 20 personnes. Polyvalent, il multiplie les positions à l’infini : adossée, assise, au repos, seul ou à plusieurs. Composé de 3000 pièces de bois dont 350 profils, il s’étire sur 15 mètres de long en deux parties.

Le gouvernail, une invention mondiale : mettre le piéton sur le bon chemin

Sa vocation ? Mettre le piéton dans la bonne direction de sa destination finale. Un nouvel objet de signalétique qui révolutionne le rapport des usagers à la cartographie et qui ne fait pas appel au numérique. A tester Square des Fusillés à Grenoble.

Sa forme ? Un cadran situé à hauteur d’homme capable de pivoter à 360° sur son mât.

Ses informations? Le cadran renferme un plan couvrant un rayon de 600 mètres, naturellement praticable par un piéton.

Comment ça marche? Tous les centres d’intérêt sont répertoriés selon des zones numérotées dans une légende. Là, le piéton repère sa destination et le numéro de la zone correspondante. Pour s’orienter, il tourne physiquement avec le gouvernail jusqu’à placer le numéro face à lui. Il n’a plus qu’à commencer à marcher tout droit.

Les « petits poucets » revus et améliorés

Depuis plus d’un an, habitants et usagers du quartier Bouchayer-Viallet expérimentent la signalétique qu’ils avaient imaginée : un marquage au sol, sous la forme de stickers plus ou moins grands pour guider pas à pas vers les lieux d’attractivité du quartier. Boussole et Start-points collés sur le bitume facilitent les déplacements à pied.

Avec 3 mètres de diamètre, la boussole collée au sol ne passe pas inaperçue. Éclectique, elle indique aussi bien les sommets environnants, que les transports en commun de proximité ou les principaux lieux d’attractivité du quartier. Des pictogrammes utilitaires rendent la lecture simple et immédiate pour tous. Le temps de marche jusqu’à sa destination finale indiqué rassure.

Plus d’informations

Source : 5 innovations pour la mobilité à Grenoble – Gart

Le retour de l’automobile reine – été 2017

Navettes autonomes, autopartage, covoiturage, VTC… C’est le retour de l’automobile dans la chaîne de mobilité pour réaliser les premiers et derniers kilomètres, en complément des transports publics ou en concurrence.

Source : [Été 2017] Le retour de l’automobile reine

Les défis du transport urbain – été 2017

Les réseaux de transport n’ont pas attendu la parution du décret sur les véhicules à faibles émissions pour expérimenter et commander des bus propres. Parallèlement, le vote de la loi Savary-Le Roux a entraîné une nouvelle vague de campagne de prévention-dissuasion pour lutter contre la fraude.

Source : [Été 2017] Les défis du transport urbain

Qualité des infrastructures de transport au regard du développement durable : quelques exemples de bonnes pratiques

L’ARENE souhaite sensibiliser et aider les Maîtres d’Ouvrages (collectivités territoriales, opérateurs de transport…) à la prise en compte du développement durable dans leur projet de création ou de réhabilitation d’infrastructure de transport.

Cette volonté de l’ARENE s’appuie sur la mission qui lui est confiée par la Charte régionale de qualité des infrastructures de transport, élaborée conjointement avec la Région Ile de France et approuvée par son Conseil Régional en mars 2000. Cette charte pose les grands principes mais ne précise pas leur traduction opérationnelle.

Dans ce cadre, l’ARENE a réalisé une première identification d’infrastructure de transport, ayant plus ou moins intégré dans leur projet des exigences associées au développement durable. L’objectif était de repérer des bonnes pratiques, sous trois niveaux d’analyse complémentaires :

  • Comment traduire, au niveau d’un projet complexe, la prise en compte du développement durable en termes d’organisation et de gestion ?
  • Comment intégrer le développement durable dans un projet d’infrastructure, selon une approche globale ou sectorielle?
  • Quels sont les techniques, produits ou matériaux à utiliser respectueux de l’environnement ?

L’objet du présent document est d’illustrer les possibilités d’intervention et d’application du développement durable dans le domaine des transports, à l’aide d’exemples. Les trois approches précitées ont permis de classer les projets recensés en fonction de leur intégration de ces exigences, au niveau :

  • de l’organisation et de la gestion du projet s’apparentant à un système de management environnementale) ;
  • de la conception et l’aménagement de l’infrastructure ;
  • des techniques, des produits et des matériaux utilisés.

Ce guide n’a pas pour vocation de présenter des opérations intégrant le développement durable dans toutes ces dimensions mais bien de mettre en évidence les efforts constatés et les premières réalisations existantes dans ce domaine, aussi partielles soient elles. Il s’agit davantage de porter à connaissance des tentatives novatrices qui ouvrent une voie nouvelle sur le développement durable des transports. Leur exemplarité ne résulte pas d’une analyse fine de type « benchmarking» mais plutôt d’une mise en évidence d’approches, globales ou sectorielles, cohérentes, ambitieuses et transférables qui confèrent à ces expériences un intérêt certain au titre de bonne pratique.

Les expériences recensées correspondent surtout à des exemples français de bonnes pratiques existantes dans les approches environnementales et sociales intégrées à la conception et à la réhabilitation d’infrastructures de transport. Les fiches d’expériences précisent notamment le type de réalisation, les outils et les méthodes développés, les thématiques traitées et les partenaires impliqués.

Source : 1ER couv Exemples CONSEIL EXPRE.PDF – qualite_des_infrastructures_de_transport_au_regard.pdf

Autocars : comment réussir la transition énergétique ?

La Fédération Nationale des Transports de Voyageurs (FNTV) a publié, en partenariat avec l’Ademe et Régions de France, l’étude ‘Quelles filières énergétiques pour les autocars ?’. Un document très complet qui doit permettre aux entreprises comme aux autorités organisatrices de ‘réussir une transition énergétique réaliste’.

Source : Autocars : comment réussir la transition énergétique ?

Amiens commande 43 bus électriques à Irizar

La métropole d’Amiens a annoncé, le 23 octobre 2017, à Busworld, l’achat d’une quarantaine de bus 100% électriques articulés Irizar. Ce tout nouveau matériel, qui ressemble à un tram, sera mis en service en 2019 sur le nouveau réseau de BHNS,  un compromis qui doit permettre aux élus de faire oublier le projet de tram classique abandonné en 2014.

Source : Amiens commande 43 bus électriques à Irizar

Uber ouvre ses données sur les trajets de ses chauffeurs

La plate-forme open data Uber Movement publie gratuitement les données anonymisées des courses de ses chauffeurs en Île-de-France. Les informations recueillies sur les temps de parcours sur certaines zones, doivent permettre aux collectivités comme aux urbanistes de mieux cibler les investissements dans les transports.

Source : Uber ouvre ses données sur les trajets de ses chauffeurs

Projet de décision sur les règles d’accès, d’allocation des capacités et de tarification des gares routières

Le code des transports impose aux exploitants de gares routières et autres aménagements d’arrêt mentionnés à l’article L.3114-4 dudit code de définir et mettre en œuvre des règles d’accès transparentes, objectives et non discriminatoires. Il leur impose également de tenir une comptabilité propre à cette activité s’il en exerce d’autres.

L’Arafer doit préciser par une décision motivée les prescriptions applicables pour l’élaboration et la mise en œuvre des règles d’accès, notamment tarifaires et relatives à l’allocation des capacités, ainsi que les prescriptions applicables s’agissant de la comptabilité propre.

L’Autorité souhaite donc consulter les acteurs du secteur afin d’éclairer sa réflexion et recueillir l’avis des parties prenantes sur les orientations envisagées.

Le document de consultation publique est accompagné à toutes fins utiles d’une étude comparative, menée par l’Autorité, des règles d’accès aux aménagements notifiées au 31 décembre 2016.

La consultation publique s’est déroulée du 28 août au 22 septembre 2017.

Source : Projet de décision sur les règles d’accès, d’allocation des capacités et de tarification des gares routières – Arafer

Solutions alternatives à la voiture individuelle dans le périurbain

Dans la perspective de la préparation du prochain Contrat de Parc 2015-2020, le PNR du Vexin français a lancé une réflexion portant sur la mobilité périurbaine durable et a souhaité que l’IAU l’accompagne dans sa démarche. C’est dans ce cadre que s’inscrit la présente contribution qui s’attache à identifier et à analyser les solutions alternatives à la voiture individuelle dans le périurbain. Elle complète un premier rapport qui a permis d’établir un diagnostic de la mobilité des habitants du Vexin français.

S’appuyant sur l’étude d’initiatives « exemplaires » puisées en France et en Europe, ce travail a permis de mettre en évidence la diversité des réponses envisageables, en fonction des besoins et contexte spécifiques à chaque territoire. Parmi le panel des solutions les plus prometteuses, citons les axes bus forts organisés autour de systèmes de rabattement performants, les services de Transport à la demande (TAD) optimisés, les solutions de voiture partagée (autopartage, covoiturage), ainsi que les modes actifs (marche, vélo) sur les courtes et moyennes distances.
À moyen terme, il convient de mobiliser les leviers de l’aménagement urbain et de la planification pour renforcer l’offre de services et de commerces dans les centres-bourgs, et ainsi réduire les besoins et les distances de déplacement dans le périurbain.
Notons que les différentes solutions présentées dans ce rapport sont tout à fait complémentaires et tout l’enjeu est donc de les articuler au mieux afin de proposer à chaque usager les possibilités concrètes de se déplacer dans les meilleures conditions et de s’affranchir de la voiture individuelle.
Cette étude montre pour finir l’importance :

  • des innovations technologiques (géolocalisation, sites internet, applications pour smartphone) qui permettent d’optimiser le fonctionnement de ces modes alternatifs ;
  • des actions d’information, de communication et de sensibilisation pour inciter aux changements de comportements et à l’adoption des pratiques d’écomobilité.

Source : Solutions alternatives à la voiture individuelle dans le périurbain

Access denied: wheelchair metro maps versus everyone elses

From Paris to New York, we’ve matched metro maps against versions that only include fully accessible stations. The results are discouraging – but are any cities doing it right?

Source : Access denied: wheelchair metro maps versus everyone elses | Cities | The Guardian

Qu’est-ce qu’un port intelligent ?

Véritables nœuds de la mondialisation, les ports sont soumis à des contraintes économiques, sociales et environnementales de plus en plus fortes. La révolution numérique leur offre de multiples solutions, leur permettant de se transformer en smart port. Mais être intelligent ne se résume pas à mettre en œuvre des innovations technologiques. Cela consiste aussi à adopter une approche collaborative, créative et audacieuse dans la gestion de l’activité portuaire.

Source : Qu’est-ce qu’un port intelligent?

Mobilité scolaire en région de Bruxelles-Capitale

Un nouveau Cahier du Moniteur de la Mobilité

En Région de Bruxelles-Capitale, selon l’Observatoire de la Mobilité , 265.000 élèves se déplacent quotidiennement pour aller à l’école. On estime qu’à l’intérieur de la Région, plus de 40% des déplacements vers les écoles du réseau fondamental s’effectuent en voiture. Or, les distances entre le domicile et l’école sont souvent courtes et les premiers kilomètres sont les plus polluants. De plus, les embouteillages devant les écoles sont coutumiers.

Mais il existe des solutions. À l’image des plans de déplacements d’entreprises, Bruxelles Mobilité a initié, il y a déjà 10 ans, la démarche des plans de déplacements scolaires avec l’étroite collaboration des associations COREN et GoodPlanet, Brulocalis, la STIB et l’IBSR.

Les plans de déplacements scolaires ont fêté leurs 10 ans en 2016. Sur une décennie, 330 écoles se sont lancées dans la démarche, ce qui concerne pas moins de la moitié des élèves bruxellois. A ce jour, 264 de ces établissements sont toujours actifs.

Le présent cahier du Moniteur de la Mobilité a pour ambition de dresser un bilan des 10 ans du processus des plans de déplacements scolaires. Nous vous présenterons également les mesures et activités existantes en Région de Bruxelles-Capitale en faveur de la mobilité scolaire. Pour effectuer ce travail de synthèse, nous avons donné la parole aux différents acteurs de cette mobilité: Bruxelles Mobilité, associations, écoles, communes, zones de police, etc. Ceux-ci ont réfléchi aux évolutions de la mobilité scolaire et de leurs actions sur les 10 années qui viennent de s’écouler et proposent des pistes pour l’avenir.

Plus d’info

Téléchargez le Cahier du Moniteur de la mobilité : « La mobilité scolaire »

Rapport annuel fréquentation stations ski du monde

Laurent Vanat est un généraliste qui sait aussi se transformer rapidement en spécialiste.

Publication pertinente : 2017 International Report on Snow & Mountain Tourism – Overview of the key industry figures for ski resorts. This document, the worldwide acknowledged reference in the industry, features global market data and summary reports about the 67 countries in the world offering equipped outdoor ski areas covered with snow. Downolad the full report in English (13.7 Mo).

Source : Laurent Vanat consultant