You Can Get There From Here – Evaluating Transportation Diversity: Multimodal Planning for Efficient and Equitable Communities

‘Transportation diversity’ refers to the variety of mobility and accessibility options available in a particular situation, including various modes, services and destinations. A transport system must be diverse in order to serve diverse demands, including the needs of people who cannot, should not or prefer not to drive. Multimodal planning that increases transport system diversity tends to increase efficiency, equity and resilience, and achieves specific planning goals. Conventional planning undervalues many of these benefits, resulting in less diverse, more automobile-dependent transport systems than optimal to serve user needs and achieve planning goals. This report examines consumer demands for various travel options, transport diversity benefits, and methods for evaluating optimal transport system diversity.

Source : You Can Get There From Here – choice.pdf

A noter :

  • Le tableau 4 : plutôt intéressant et peut resservir éventuellement, bien que très généraliste.
  • En pages 20 et suivantes, des indicateurs sur la performance multimodale.
  • Figure 13 : part modale dans différentes villes USA. NYC largement TC.
  • Sur cette page <http://shrinkthatfootprint.com/shrink-your-travel-footprint>, on retrouve de manière plus claire un graphique sur « l’intensité carbone de différents modes de transport ».

Le quotidien des Franciliens à travers leurs déplacements : une multitude d’agendas

Travail, études, activités et déplacements rythment le quotidien des Franciliens, dont l’organisation de la journée dépend de leur place dans le cycle de vie. Le lieu de résidence influe sur les modes de déplacement, peu sur les durées, à l’exception des étudiants, qui dépendent des transports en commun. Optimiser son temps en enchaînant les déplacements est surtout le lot des femmes actives. Aussi l’expression métro-boulot-dodo n’est plus appropriée pour qualifier la diversité des activités et des agendas journaliers franciliens. […]

Source : Le quotidien des Franciliens à travers leurs déplacements : une multitude d’agendas

Seulement 2% des actifs se rendent à leur travail en vélo

L’Insee a publié, le 17 janvier 2017, un document synthétique sur la pratique du vélo dans les trajets domicile-travail. La part modale de la bicyclette reste marginale à l’exception de quelques grands agglos comme Strasbourg, Grenoble ou Bordeaux. La veille, le Club des villes et territoires cyclables a publié ses pistes pour développer la pratique du vélo, de quoi inspirer les candidats à la présidentielle.

Source : Seulement 2% des actifs se rendent à leur travail en vélo

EMD, EDGT, EDVM : plus de 150 enquêtes réalisées depuis 1976 !

Géographie, historique et chiffres-clefs des enquêtes ménages-déplacements

En 2015, 90 territoires français étaient couverts par une enquête ménages déplacements (EMD), une enquête ménages déplacements villes moyennes (EDVM) ou une enquête déplacements grand territoire (EDGT). Cela représente 30% de la superficie nationale, 40% des communes et 70% de la population du pays.

Source : EMD, EDGT, EDVM : plus de 150 enquêtes réalisées depuis 1976 ! – Cerema Territoires et ville

Nouveaux modes de travail et enjeux de mobilité

L’Île-de-France, grande région métropolitaine, représente plus de 6 millions d’emplois. Chaque jour plus de 41 millions de déplacements se font dont 12 millions pour des déplacements domicile-travail. En dépit d’une trame viaire exceptionnellement dense, la mobilité francilienne est proche de la saturation. Les projets de développement des réseaux de transports, en particulier le réseau express du Grand Paris, vont fluidifier certains trajets. Mais des solutions sont également à trouver dans l’aménagement et l’organisation des territoires. C’est pourquoi cette étude porte un regard croisé sur les nouveaux modes de travail et sur les tendances récentes de mobilité afin d’en cerner les impacts sur l’organisation spatiale et les temporalités.

La crise et le numérique transforment le travail

En effet, les modes de travail se transforment (flexibilité des contrats et des horaires, travail indépendant, multi-activité) et de nouvelles formes de travail apparaissent (travail nomade, coworking, etc.) portées par des technologies de l’information toujours plus innovantes. En 10 ans, les non-salariés, essentiellement des indépendants ont représenté 40 % des gains d’emplois en Île-de-France. Les lieux d’emplois se multiplient : le nombre d’actifs ayant deux ou plusieurs lieux de travail fixe et habituel a presque doublé en 10 ans. Les horaires de travail se diversifient, temps partiel de courte durée pour certains actifs, dépassement des horaires pour d’autres. Par ailleurs, la composition de la population active évolue, sous l’effet du vieillissement de la population, du prolongement des études ou encore de la progression des femmes sur le marché du travail. Ces évolutions du marché de travail ont des conséquences spatiales et temporelles :

  • La géographie de l’emploi en Île-de-France pourrait être davantage polarisée sur des pôles économiques en développement, et en même temps plus dispersée avec plus de travail à domicile, plus de tiers-lieux situés à proximité de ce domicile, plus de travail chez des particuliers, ou à proximité des zones de résidence.
  • Ces évolutions participent fortement à une tendance majeure : la complexification et la désynchronisation des grands temps sociaux qui rythmaient la vie collective de l’Île-de-France et son organisation spatiale.

Des solutions adaptées à la diversité des territoires et des Franciliens

Parallèlement, les préoccupations environnementales et la saturation des réseaux de transport tant routiers que collectifs génèrent un changement des pratiques de mobilités. La place de la voiture diminue, les modes actifs (marche, vélo…) se développent à Paris et en petite couronne, les déplacements domicile-travail se font plus tardifs, le partage de véhicules se développe. L’étude identifie plusieurs types d’actions possibles dont les tiers-lieux (espaces de coworking et de télétravail), pour lesquels la Région Île-de-France a le projet de créer un réseau régional de « 1000 tiers-lieux à l’horizon 2021 ». D’autres recommandations sont proposées comme la mise en place d’une gestion territoriale des horaires, le développement du partage de véhicule, la promotion des transports en commun à la demande, etc.

Source : Nouveaux modes de travail et enjeux de mobilité

et rapport complet à Télécharger

De plus en plus de personnes travaillent en dehors de leur commune de résidence

En France, en 2013, 16,7 millions de personnes quittent quotidiennement leur commune de résidence pour aller travailler, soit deux personnes ayant un emploi sur trois. C’est dans le Nord-Pas-de-Calais-Picardie et en Île-de-France que la proportion de navetteurs est la plus importante. Globalement, elle a augmenté de six points depuis 1999, témoignant de la déconnexion croissante entre lieu de domicile et lieu de travail. Les navetteurs se déplacent très majoritairement en voiture. Les habitants des communes très densément peuplées font toutefois exception, ces dernières étant mieux équipées en transports collectifs. Par rapport à 1999, les personnes ayant un emploi parcourent des distances plus longues pour aller travailler. La moitié d’entre elles réside à plus de 15 kilomètres de son travail, soit 2 kilomètres de plus qu’en 1999.

Source : De plus en plus de personnes travaillent en dehors de leur commune de résidence – INSEE

Les effets du tramway sur la fréquentation du transport public. Un bilan des agglomérations françaises de province

Cet article propose d’actualiser un bilan réalisé en 2006 des effets de la réintroduction du tramway sur la fréquentation du transport public dans les agglomérations françaises de province. Sa démarche se légitime par la multiplication des mises en service, permettant de doubler le panel, et par l’ouverture d’un débat sur les effets réels du tramway, mis en question par des approches empiriques et socio-psychologiques. L’analyse se construit à partir de la fréquentation du transport public publiée annuellement dans les annuaires statistiques du CERTU1. Se fondant sur les mises en service de tramway entre 1985 et 2007, elle s’interroge à la fois sur ses effets sur la fréquentation du transport collectif, et sur celle de leur évolution diachronique au cours des deux décennies étudiées. Les résultats confirment que l’introduction du tramway a un effet fort sur la fréquentation, quoiqu’elle soit légèrement sensible aux aléas conjoncturels. Néanmoins, ses effets semblent minimes en termes de report modal depuis l’automobile, tandis que deux points méritent d’être approfondis pour une meilleure compréhension : le rôle dans ce succès de la refonte du réseau de transport, et les motivations socio-psychologiques à l’origine du choix modal du tramway.

Source : Vincent Gagnière, « Les effets du tramway sur la fréquentation du transport public. Un bilan des agglomérations françaises de province », Revue Géographique de l’Est [En ligne], vol. 52 / 1-2 | 2012, mis en ligne le 16 octobre 2012, consulté le 16 août 2016. URL :

Voir également : A Dijon, le tramway accélère le trafic voyageurs et le nombre d’abonnés

Étude : Mobilité et villes moyennes. État des lieux et perspectives

À la suite des élections municipales de 2014, la presse s’est emparée d’un mouvement qui, selon elle, touche plusieurs agglomérations, et en particulier les villes moyennes. Celui d’une redéfinition, voire même une remise en question, des choix opérés en matière de projets de mobilité durable et de déplacement tels que décidés par les équipes précédentes. La problématique concerne la place de la voiture en centre-ville et plus précisément, le postulat selon lequel, seule la voiture contribue au dynamisme économique des centres villes.

Face à ce constat, le GART a souhaité analyser ce phénomène, au travers de son étude « Mobilité et villes moyennes. État des lieux et perspectives ». Fort des analyses réalisées dans ce cadre, tous les modes de transport ont leur créneau de pertinence dans la chaîne de mobilité. La cohabitation entre dynamisme de centre-ville et solutions de mobilité durable est compatible.

Il paraît nécessaire de réfléchir à des solutions pour les agglomérations de taille intermédiaire et il n’existe pas de modèle « unique » en la matière ; cette étude propose des pistes qui peuvent être adaptées aux contextes locaux, notamment :

– l’intégration de la voiture dans une logique de mobilité durable et de complémentarité avec les modes alternatifs ;

– l’évolution des réseaux de transport collectif et le développement des solutions coordonnées de mobilité.

À l’heure de la COP21, le GART considère qu’il est essentiel de réaffirmer la place des villes moyennes dans la lutte engagée en faveur du report modal et de la transition énergétique.

Source : Site GART – Mobilités

Téléchargez ici l’étude mobilité et villes moyennes 1,35 Mo

Péage urbain : dispositifs existants, succès, obstacles, etc.

Le péage urbain est mis en œuvre dans le monde depuis de nombreuses années, Singapore l’ayant introduit pour la première fois en 1975. En Europe, la congestion routière touche particulièrement les zones urbaines et coûte chaque année 100 milliards d’euros. L’Organisation Mondiale de la Santé estime à 1,3 millions le nombre décès causés chaque année par la pollution atmosphérique, dont une part importante est générée par le trafic routier. Le péage urbain ne s’est malgré tout pas développé de façon aussi importante que les services de mobilité comme le vélo ou la voiture partagée. Cependant, ce système de tarification très débattu a connu un regain d’intérêt ces dernières années.

Les dispositifs existants ont-ils rencontré le succès attendu ? Quelles sont les obstacles à l’introduction des péages urbains ? Comment améliorer l’acceptabilité du public ? Voici quelques éléments de réponses dans cette nouvelle newsletter e-udpate !

Source : ENDURANCE e-update April 2015

Transdev scrute les attentes des voyageurs numériques

Transdev a présenté son étude Les voyageurs numériques lors des Rencontres nationales du transport public. L’objectif ? Mieux connaître les attentes des usagers ou non des transports. Cette enquête réalisée sur des territoires très variés montre que les voyageurs souhaitent que les opérateurs facilient leurs déplacements et leur permettent de faire de leur trajet, un temps utile.

Source : Transdev scrute les attentes des voyageurs numériques

Voir aussi l’étude : Transdev Explorer – Les Voyageurs Numériques

Le Gart se penche sur la mobilité des “agglos” de taille moyenne

Lors des Rencontres nationales du transport public, le Gart a présenté les résultats de son étude Mobilité et villes moyennes. L’association d’élus en charge des transports fait plusieurs préconisations pour que ces agglomérations de taille moyenne trouvent un juste équilibre entre la voiture et les transports publics.

Source : Le Gart se penche sur la mobilité des “agglos” de taille moyenne

A Lyon, la voiture recule encore

Selon les premiers résultats de l’enquête ménage réalisée par le Sytral, la part modale des déplacements réalisés en voiture est passée en dessous des 45%. Celle des transports publics est passée de 14% à 18% en dix ans.

Source : A Lyon, la voiture recule encore

Le planification de la mobilité urbaine en France

Description des pratiques actuelles de planification de la mobilité.

Avec des liens vers les répartitions modales de plusieurs villes françaises (carte en bas de page) ou européenne (Espagne, Allemagne, etc.)

Source : ENDURANCE :: Countries/Cities

Voir également : ENDURANCE : Construire des réseaux nationaux qui durent

La principale tâche des Points focaux nationaux (NFPs en anglais) du projet ENDURANCE est de créer des réseaux sur les SUMP sur le long terme, pour encourager et soutenir les collectivités locales dans l’élaboration et la mise en œuvre de plans de mobilité urbaine durable (SUMP en anglais). Ces réseaux encouragent le développement et le soutien d’une politique nationale pour les SUMP, facilitent l’échange de connaissance au niveau national, fournissent de l’information et de la formation dans leur langue nationale. Chaque NFP adapte la structure et le contenu de son réseau à sa propre situation nationale. Cet e-update est l’occasion de présenter les solutions variées qu’ils ont mis en œuvre et de partager leurs premiers succès avec vous.

It’s amazing how many more commuters would drive less if they didn’t get free parking

The lure of the space overwhelms almost all other commuter benefits.

Via : citylab.com et paristechreview.com

Faut-il vraiment pédaler pour la planète ?

La Fédération européenne des cyclistes a calculé en 2011 que si tous les Européens pédalaient autant que les Danois, l’Union européenne parviendrait à réduire ses émissions de 12 % à 26 % en 2050.

Source : LeMonde.fr : Faut-il vraiment pédaler pour la planète ?