When Are Bus Lanes Warranted? Considering Economic Efficiency, Social Equity and Strategic Planning Goals

This report describes a framework for determining when bus lanes are warranted. Bus lanes increase urban transport system efficiency and equity by favoring higher value trips and more space-efficient modes over lower-value trips and space-intensive modes. Bus lanes can carry more passengers than general traffic lanes, and so increase total capacity (people per traffic lane), increase transit system operating efficiency, directly benefit bus passengers, cause travelers to shift from automobile to transit which reduces various transportation problems, and support more transit-oriented development. This paper examines how these impacts are considered in conventional planning, describes examples of bus lane planning and evaluation, and discusses ways to optimize their implementation. This analysis suggests that bus lanes are generally warranted where, after all economically justified pro-transit policies are implemented, they would attract more than 800 peak-hour passengers (about 20 buses) on surface streets or 1,800 peak-hour passengers (about 40 buses) on grade-separated highways, since they carry more passengers than a general traffic lane, and so save total travel time. Bus lanes are often justified with even lower ridership levels, due to the additional indirect benefits provided by reduced urban-peak automobile travel. Comprehensive evaluation can justify extensive bus lane networks in most cities, particularly rapidly-growing cities in developing countries.

Via :  Victoria Transport Policy Institute

For an application of this analysis see, “The Case For Bus-Only Lanes on Georgia Street: An Observational Study” (http://bit.ly/1NlTHxI )

La France et ses territoires

L’édition 2015 de La France et ses territoires brosse un portrait complet du territoire national, vu par la statistique publique. L’analyse couvre les grands thèmes suivis par l’INSEE (population, emploi…) et montre que le nouveau découpage en treize régions a tendance à gommer les anciennes différences. Ainsi, le PIB par habitant s’homogénéise et la démographie est mieux répartie. Mais ce « lissage » ne doit pas faire oublier les différences entre les espaces à forte, moyenne, faible et très faible densité. L’utilisation d’une maille kilométrique pour représenter les populations (comme l’illustre la figure ci-dessous) permet de faire ressortir cette hiérarchie. Il ne doit pas non plus masquer le contraste qui se creuse entre une France du Sud qui concentre les emplois les plus qualifiés et une France du Nord plus agricole, ouvrière et industrielle. La publication est aussi l’occasion de comparer les villes françaises à quelques villes européennes. Bonne nouvelle : nos villes sont plutôt sûres, jeunes, et nous disposons de 42 m2 habitables par personne, alors que la moyenne européenne est à 36 m2.

Beaucoup d’indicateurs statistiques, bien que peu/pas sur la mobilité et les transports.

Source : DécryptaGéo

Au Japon, tous fans de train !

Au Japon, les usagers du train sont de véritables fans. Le rail fait partie intégrante de la culture nippone…au point d’être devenu un objet de collections !

Quelques liens pertinents dans l’article.

Via mobilite-durable.org

Tarifs SNCF au kilomètre : du simple au quadruple

La tarification au kilomètre du train a été abandonnée depuis des années. Mais il est quand même intéressant d’évaluer pour diverses liaisons son coût. À l’arrivée, de belles différences !

Via Que Choisir

It’s amazing how many more commuters would drive less if they didn’t get free parking

The lure of the space overwhelms almost all other commuter benefits.

Via : citylab.com et paristechreview.com

Le pair, le réseau, le blockchain et le désir mimétique

Blablacar publiait récemment une étude montrant que le covoiturage conduit à des pratiques de conduite moins accidentogène qu’en étant seul dans sa voiture. Ce constat est vrai dans de nombreux domaines : par exemple, l’alimentation diffère entre les personnes qui mangent seules et celles qui mangent en groupe. L’autosurveillance de soi est modifié sous le regard des autres. En conséquence, la mise en réseau, favorisant la rencontre, comme le partage de biens et de services créent les conditions favorables à des changements de comportement individuel. Ce triptyque – Soi, objet désiré, médiateur – n’est pas nouveau, c’est la thèse centrale de René Girard sur le désir mimétique comme socle de nos sociétés.

Source : Le pair, le réseau, le blockchain et le désir mimétique

Et voir l’étude (bien que commandité par Blablacar).

Faut-il vraiment pédaler pour la planète ?

La Fédération européenne des cyclistes a calculé en 2011 que si tous les Européens pédalaient autant que les Danois, l’Union européenne parviendrait à réduire ses émissions de 12 % à 26 % en 2050.

Source : LeMonde.fr : Faut-il vraiment pédaler pour la planète ?

Que ce passe-t-il quand un quartier décide de bannir la voiture pendant un mois ?

Il y a 2 ans, un quartier de Suwon, une grande ville de Corée du Sud, s’est lancé dans une expérience sans voiture d’un mois, rapporte FastCoExist. L’initiative – baptisée le festival de l’écomobilité – lancée par Konrad Otto-Zimmermann, directeur créatif du cabinet l’idée urbaine, permet aux citoyens de mieux envisager ce que serait leur ville sans voiture, en le vivant concrètement.

Le processus de production de l’événement a pris lui-même 2 ans. En septembre 2013, 1500 voitures ont été déplacées et garées en dehors du quartier. 400 vélo ont été livrés et des navettes très régulières ont été mises en place pour aider les gens à rejoindre les parkings. Le quartier a été transformé avec des sièges et des bancs, les bars et restaurants ont élargis leurs terrasses… La durée de l’expérience avait pour but de casser les routines des habitants et de prendre le pouls de la valeur de l’amélioration obtenue. Certaines des améliorations, comme l’élargissement des trottoirs, l’installation de mini-parcs ont été prolongées au-delà de l’événement, certaines déviations maintenues et la vitesse réduite. Un jour par mois, le quartier demeure sans voitures.

Reste que le coût de l’expérience (10 millions de dollars dont l’essentiel est allé à l’aménagement de la voirie) est tout de même important. Un livre a été éditépour raconter l’expérience. Cet automne, Otto-Zimmerman va répéter l’expérience dans un quartier de Johannesburg en Afrique du Sud et une autre ville devrait suivre.

Via : à lire ailleurs