Le covoiturage du quotidien, des déplacements entre collègues

L’étude de l’Ademe et l’enquête Ipsos pour Vinci Autoroutes s’intéressent au covoiturage du quotidien. Il apparaît que ces déplacements de courte distance sont principalement réalisés entre collègues de travail et la mise en relation se fait majoritairement via l’entreprise.

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Affaire Volkswagen : l’autobus donne des leçons à l’automobile

La tricherie avérée de Volkswagen a mis en lumière la fragilité des tests d’émissions de gaz à effet de serre des automobiles. Réalisés sur banc, avec des moteurs spécialement optimisés, ces tests ne permettent pas de juger de la réalité. D’où une distorsion de concurrence avec les autobus qui sont évalués en conditions réelles “du puits à la roue”.

Extrait : Selon la base carbone, une base de données publiques sur les émissions des véhicules en condition réelle d’utilisation et “du puits à la roue”, administrée par l’Ademe, les véhicules particuliers émettent en moyenne 207 g de CO² par kilomètre. De son côté, le Comité français des constructeurs automobiles (CCFA) indique, dans un rapport de juillet 2014, que le taux moyen d’émission de CO² des voitures neuves vendues en France est descendu à 115,07 g/km.

Source : Affaire Volkswagen : l’autobus donne des leçons à l’automobile

Panama : Alstom remporte un contrat de 300 millions d’euros

Alstom, leader d’un consortium composé de CIM, Sofratesa, Thales et TSO, a remporté un contrat octroyé par Consórcio Línea 2 pour la fourniture d’un système intégré de métro pour la ligne 2 du métro de Panama. La part d’Alstom dans ce contrat s’élève à environ 300 millions d’euros. Cette nouvelle ligne devrait entrer en circulation en 2019.

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La réforme du stationnement repoussée à 2018

La réforme du stationnement, qui devait entrer en vigueur au 1er octobre 2016, est repoussée au 1er janvier 2018, après les présidentielles. La mission interministérielle chargée de la mettre en œuvre explique ce report par des difficultés techniques.

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Keolis propose “une app killer” aux autorités organisatrices

PlanBookTicket est l’appli mobile tout-en-un de Keolis qui permet à la fois de préparer son trajet, d’acheter et de valider son titre de transport. La solution sera commercialisée en marque blanche par son nouveau pôle Solutions & Services, baptisé Kisio. Un cheval de Troie pour les réseaux opérés par ses concurrents ?

Source : Keolis propose “une app killer” aux autorités organisatrices

Nice : Alstom remporte le marché du tram de Nice en mode innovation

Alstom a remporté le marché pour la fourniture de 19 rames de tramway destinées à équiper la ligne 2 de Nice. S’y ajoutent, en option, 18 rames pour la future ligne 3. Ces véhicules seront dotés du système de rechargement des batteries aux arrêts (SRS) qui permet de s’affranchir des lignes aériennes. Un tramway qui biberonne, une grande première hexagonale.

Source : Nice : Alstom remporte le marché du tram de Nice en mode innovation

Wetruck : après le covoiturage, le co-camionnage

Les routiers redeviendront-ils sympas comme le clamait une célèbre émission de radio des années 70 ? Le site WeTruck.com se propose de mettre en contact les adeptes du covoiturage avec des camionneurs pour effectuer leurs trajets.

Source : Wetruck : après le covoiturage, le co-camionnage

IDF : Le Stif, la RATP et la SNCF s’engagent à améliorer la qualité des transports

Les projets de nouveaux contrats Stif avec la RATP (5 ans) et la SNCF (4 ans) promettent aux usagers davantage d’investissements, de qualité de service et de présence humaine. Ces deux contrats doivent encore être soumis au vote des administrateurs du Stif lors de son conseil d’administration du 7 octobre 2015.

Source : IDF : Le Stif, la RATP et la SNCF s’engagent à améliorer la qualité des transports

Le conseil d’administration du Syndicat des Transports d’Île-de-France du 7 octobre 2015 a voté les nouveaux contrats avec la RATP et la SNCF pour la période 2016-2020. Au total, c’est près de 20 milliards d’euros que le Stif versera aux deux entreprises pour le fonctionnement et l’investissement du réseau francilien.

Source : Le Stif vote les contrats avec la RATP et la SNCF

Transport urbain : la recette par voyage en baisse depuis dix ans

L’UTP constate que la recette par voyage est en baisse continue depuis dix ans. En cause, une progression des recettes systématiquement inférieure à celle du trafic. L’organisation professionnelle considère que ce décalage persistant menace la pérennité de l’offre de transport public urbain.

Source : Transport urbain : la recette par voyage en baisse depuis dix ans

LaMiLo, le Centre de Distribution Urbaine fête sa première année d’existence

Nous vous présentions le projet LaMiLo dans le numéro 41 du Moniteur de la Mobilité et de la Sécurité Routière. Ce projet européen avait pour but à Bruxelles de lancer un centre de distribution urbaine (CDU) afin de proposer une solution concrète au problème du transport de marchandises non-optimisé, qui représente environ 45% des marchandises mais 80% des déplacements.

Voir pages 24 et suivantes du Le Moniteur de la mobilité et de la sécurité routière n° 43.

Enjeux spatiaux, économiques et politiques des scénarios de mobilité durable à l’horizon 2050

Réflexions du PREDIT : Programme de recherche et d’innovation dans les transports terrestres.

Lien vers dossier.

Extrait de la synthèse : Recommandations

De façon générale, pour les énergies carbonées, largement utilisées pour la mobilité, et plus largement pour toutes les mobilités motorisées, qui coûtent cher aux administrations publiques, l’usager ne doit pas être anesthésié. La rareté des fonds publics est durable, à tous les sens du terme. Elle invite à ce que soient mis en place des mécanismes de régulation de la demande d’intervention publique. Le secteur des transports est celui où cette logique s’applique aisément.

  • Pour les transports collectifs, l’usager doit être prévenu que les prix des billets et des abonnements vont augmenter, éventuellement en tenant compte des revenus comme cela se pratique déjà localement. A l’exception de certains publics, il ne s’agit plus de baisser le coût du transport, fut-il collectif, pour en favoriser l’usage (voir rapport n°5).
  • Pour les modes de transport individuels motorisés, il sera nécessaire, partout où cela est possible, de mettre en place des systèmes de redevance ou de tarification qui auront le double avantage d’apporter des recettes et de révéler la disposition à payer et donc l’utilité réelle du déplacement. Ils inciteront à un usage collectif de l’automobile (voir rapport n°9)
  • Les collectivités territoriales, qui gèrent en France l’immense majorité du million de kilomètres de routes, doivent acquérir la possibilité d’instaurer non pas des taxes, mais une redevance d’usage (voir rapport n°9). Ce principe doit à terme s’étendre aux véhicules particuliers. Pour des raisons d’acceptabilité, une telle mesure peut dans un premier temps être en partie compensée par une baisse de la TICPE (ex TIPP). Le principe est que l’on paye un prix et non pas une taxe pour l’usage des routes. Le développement des véhicules hybrides et électriques rend encore plus évidente cette substitution de la redevance à la TICPE.

Parallèlement à cette hausse progressive du coût de la mobilité, les politiques publiques doivent continuer à promouvoir les mesures qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre.

  • Renforcer les incitations au renouvellement du parc automobile pour que le progrès technique fasse baisser la consommation moyenne des véhicules et donc les émissions de CO2 (voir rapport n°6). Les progrès techniques pour les véhicules légers sont au cœur de la baisse importante des émissions qu’envisagent les scénarios pour les passagers.
  • Les trafics de marchandises constituent un point dur. Le transport ferroviaire ne peut se substituer largement à la route (voir rapport n°7) et les véhicules lourds ne peuvent aisément passer à la traction électrique. D’où la nécessité de poursuivre l’amélioration des standards et de mettre en place une redevance d’usage qui rationalisera l’usage des PL.
  • En ce qui concerne les transports collectifs, les TGV et trains régionaux ne doivent être développés qu’au sein de leur zone de pertinence (voir rapport n°5). L’investissement public dans les infrastructures doit être jugé à l’aune des services qui en découlent. Pour certains transports collectifs, il est plus judicieux d’utiliser la route, qui existe et est entretenue.

Covoiturage : y a-t-il des passagers dans la voiture ?

Xerox vient d’expérimenter un système de comptage automatique des occupants d’une voiture. Un préalable indispensable avant d’autoriser les covoitureurs à emprunter les voies réservées sur autoroutes.

Source : Covoiturage : y a-t-il des passagers dans la voiture ?

Le minibus autonome d’Easymile à la conquête de la Californie

L’entreprise française Easymile et la société californienne Gomentum station, ont signé un accord de partenariat pour tester en Californie une flotte de véhicules autonomes pouvant transporter 10 personnes.

Source : Le minibus autonome d’Easymile à la conquête de la Californie

Doubles-sens cyclables à Paris : une évaluation concluante

La ville de Paris a récemment publié son bilan des doubles-sens cyclables. Les résultats viennent confirmer à grande échelle ce qui a déjà été observé dans d’autres villes : le double- sens cyclable n’est pas un aménagement dangereux.

Source : Doubles-sens cyclables à Paris : une évaluation concluante – Direction technique Territoires et ville

Le vélo en ville, c’est bon pour la santé et l’environnement !

Contexte – La promotion de la marche et du vélo comme modes de déplacement présente plusieurs avantages tels que la réduction des émissions de polluants et l’augmentation de l’activité physique de la population. Mais, dans le même temps, les personnes qui adoptent ces modes de transport actifs peuvent se trouver exposées à un risque accru d’accidents de la circulation et d’inhalation de polluants. Le programme européen de recherche TAPAS (2009-2013) a été élaboré dans l’optique d’aider les décideurs à concevoir des politiques urbaines qui contribuent à la lutte contre le changement climatique et encouragent des pratiques favorables à la santé tout en réduisant les risques potentiels liés à ces pratiques.

Méthodes – Des modèles quantitatifs d’évaluation d’impact sanitaire (EIS) ont été développés dans le cadre d’une approche multidisciplinaire pour estimer les impacts globaux, dans six villes européennes, de politiques de promotion des transports actifs. Sont présentées ici les EIS réalisées à Barcelone (Espagne) concernant l’impact de l’installation d’un système de vélos en libre-service et celui de scénarios de report de l’utilisation de la voiture vers le vélo et les transports en commun. Les impacts sur la mortalité et la morbidité, au regard des risques liés à une augmentation de l’inhalation de polluants et d’accidents de la circulation, et celui de l’activité physique ont été estimés.

Résultats – Quel que soit le scénario, les bénéfices liés à l’activité physique induite par les modes de transport actif ou lors du report vers les transports en commun sont supérieurs aux risques associés à l’accroissement de l’exposition à la pollution de l’air et aux accidents de circulation. On observe également une diminution des émissions de gaz à effet de serre, par exemple de 9 000 tonnes par an dans le cas de la mise en place du système de vélos en libre-service à Barcelone.

Conclusions – Les bénéfices sur la santé des populations de politiques urbaines visant à promouvoir la marche et le vélo sont supérieurs aux risques liés à une augmentation de l’exposition à la pollution atmosphérique et aux accidents de circulation. Pour apprécier complètement ces bénéfices, de nouvelles EIS sont nécessaires en vue d’identifier les politiques de promotion des transports actifs les plus efficaces et cerner les caractéristiques des personnes les plus à même d’adopter ces modes de transports, avec un risque environnemental et individuel le plus réduit possible.

Source : Le vélo en ville, c’est bon pour la santé et l’environnement !

Piétons : 15 % des morts sur les routes

Une moindre utilisation de la marche à pieds peut s’expliquer par un fort sentiment de vulnérabilité des piétons : 85% des Français estiment qu’à pied, on est plus vulnérable que lorsqu’on circule en voiture ou en deux-roues motorisés. Une perception de vulnérabilité plus importante chez la population utilisant plus favorablement la marche comme principal moyen de déplacement : les 65 ans et plus. En comparaison avec les autres moyens de déplacement, la marche est l’un des modes où le sentiment de danger est le plus élevé. Une sensation de danger ressentie en marchant sur une route sans trottoir pour 41% des Français et lorsqu’un véhicule a circulé trop près d’eux pour 31%. Des situations dangereuses qui diffèrent selon le lieu d’habitation. Des Français également conscients que les piétons peuvent mettre en danger les autres usagers.

Source : Piétons : 15 % des morts sur les routes