240 participants et 40 intervenants, lors de la journée du 9 novembre ! Une journée de débats sur le covoiturage “courte-distance” qui a débouché sur des pistes de réflexions à travailler : nouveaux modèles économiques, de gouvernance, nouveaux formats techniques…
Les Assises ont permis de donner la parole à tous les acteurs du covoiturage qu’ils soient privés ou publics, et ont démontré la diversité des usages, des pratiques et des formats du covoiturage courte-distance : il n’y a plus UN covoiturage, mais DES covoiturages et de multiples niches et formats sont investis !
Autre sujet abordé : recherche modèle économique désespérément ! Car si de nombreux modèles existent, lucratifs, associatifs, collaboratifs ou publics… ils ne sont pas encore rentables et peinent à atteindre la masse critique tant convoitée. Face à ces difficultés, plusieurs pistes de solutions ont été évoquées et en particulier des modèles s’appuyant sur les entreprises, les aides publiques ou une reconnaissance du covoiturage comme un transport en commun à part entière.
Cela conduit à l’émergence de nouveaux modèles de gouvernance public-privé qui peuvent prendre diverses formes : un laisser-faire organisé, la contractualisation entre un ou des opérateurs et la collectivité, une plateforme de plateformes telle celle existant en Ile de France, un partenariat entre collectivités comme avec le projet Ouest Go ou encore une réelle intégration du covoiturage comme service publique avec un engagement fort de la collectivité en ce sens.
Face à ces questionnements la technologie apporte des réponses au fort potentiel. On voit ainsi apparaître des modèles basés sur des algorithmes en open-source, qui semblent très intéressants à prospecter. La question de la preuve de covoiturage est également centrale, tant en matière de gouvernance que de modèle économique, et des solutions techniques se développent pour trouver la solution qui fera mouche. Cependant, bien que la technologie joue un rôle central dans de nombreuses plateformes, beaucoup d’opérateurs s’accordent pour dire que le covoiturage de demain ne reposera pas essentiellement sur elle. Les opérateurs font d’ailleurs preuve d’une grande créativité dans les techniques utilisées pour massifier la pratique du covoiturage, et nombre d’entre elles ne reposent pas sur la technologie mais sur l’animation, l’accompagnement, l’incitation .
Le covoiturage de courte-distance de demain émergera de l’ensemble de ces tentatives, plus ou moins fructueuses mais toujours créatives et mettant au service de cette pratique tous les moyens qu’il puisse exister pour l’ancrer dans les usages.
Les actes complets de cette journée seront prochainement disponibles, mais vous pouvez déjà retrouver toutes les présentations des intervenants en ligne
vous pouvez également lire la synthèse de la journée
APcovoit synthese (PDF 60.63 ko)