Pistage dans le cyberespace – Technopolice

La généralisation de l’usage de la téléphonie mobile, du bornage par les antennes wi-fi et de la pratique de stockage dit « cloud » a fait émerger de nouvelles manières d’appréhender les déplacements dans l’espace public. De plus en plus répandues dans le contexte de la pandémie et d’une volonté affirmée de « gérer les foules », ces technologies participent aussi d’une surveillance généralisée des individus, souvent à des fins marchandes. En collectant massivement nos données privées dans certains espaces publics, ces dispositifs de surveillance − cartographiés par le collectif Technopolice − mettent à mal la protection de celles-ci. En outre, ils surdéterminent nos comportements, car si le pistage numérique aide à prédire les déplacements des foules, il permet aussi de les diriger sans qu’elles en aient conscience. En modifiant ainsi nos manières d’appréhender et d’habiter collectivement l’espace public, ces dispositifs ne présentent-ils pas un risque pour une approche véritablement émancipatrice de celui-ci ? Et si oui, comment en sortir ?

Source : Pistage dans le cyberespace – Technopolice

Présentations salon GéoDataDays 2021

Plénières et Grands Débats 

En savoir plus


Parcours “Le Spatial pour les Territoires”

En savoir plus


La montagne : un terrain de pratique exemplaire pour l’information géographique

En savoir plus


Biodiversité végétale, espaces naturels, forêts… des espaces mieux connus et gérés grâce à l’information géographique

En savoir plus


De la réalité virtuelle aux jumeaux numériques : des modes de représentation et de gestion qui bousculent les codes

En savoir plus


Géomatique et sécurité informatique : quelques conseils

En savoir plus


Energies renouvelables : un fort potentiel pour l’information géographique

En savoir plus


Plateformes territoriales et innovation : conseils et retours d’expériences

En savoir plus


L’IA : quelles compétences en information géographique et comment les acquérir ?

En savoir plus


Big data, temps réel : ces nouveaux types de données qui enrichissent les SIG

En savoir plus


Géo-entreprises : quelles aides et partenariats pour booster votre développement et continuer à innover ?

En savoir plus


PCRS : quoi de neuf en 2021 ?

En savoir plus


Ateliers sponsors

En savoir plus


Démonstrations sponsors

En savoir plus

Source : Présentations – GéoDataDays 2021

Carto GRAOU

Cette carte est un projet « béta » lié à une application métier dédiée aux agents de conduite et commerciaux des trains SNCF.
Elle est livrée sans garanties de fiabilité ou de mise à jour.

Les données présentées, en plus du fond de carte ©OpenStreetMap et ©OpenMapTiles, viennent de ©SNCF Réseau et toutes disponibles en opendata sur https://data.sncf.com.
De plus, quelques extras sont disponibles sur un dépôt github (notamment le GeoJSON des points kilométriques non distribué par SNCF Réseau).
Enfin, les pictos commencent à être disponibles sur un dépôt GitHub dédié également.

Pour plus d’informations sur la signalisation ferroviaire, consultez cet article très pédagogique sur le site de l’EPSF.

Site : Carto GRAOU

OpenRailwayMap

Ce projet a été fondé en décembre 2011 afin d’établir une carte mondiale, ouverte, à jour et détaillée des réseaux ferroviaires, basée sur OpenStreetMap.

Le projet OpenRailwayMap concerne tous les véhicules sur rail et transport guidé, c’est à dire le chemin de fer, le métro, les trams, le chemin de fer miniature et les funiculaires. La carte ne comprend pas le métro aérien, les monorails, et maglevs.

Le nom OpenRailwayMap fait généralement référence à la carte en ligne. Mais le projet a aussi pour objectif d’apporter des informations concernant le chemin de fer à OpenStreetMap. En développant un référentiel de données consistent, en fournissant une liste d’emails pour les discussions, en développant des plugins pour la mise à jour, le recueil de ces données est amélioré et les données sont rendues utilisables pour d’autres applications et développeurs.

Site : OpenRailwayMap

Open data : OpenStreetMap assemble les orthophotos

Christian Quest s’est attaqué à l’assemblage de toutes les orthophotographies publiées en open data et leur mise en ligne sur un serveur WMS d’orthophotos. 12 terra-pixels ont été tuilés, avec des images allant de 1 cm de résolution (Lyon Fourvière) à 50 cm (ortholittorale), prises par drone ou par avion.

Une carte se dessine… sur Umap avec encore de gros trous !

Source : Open data : OpenStreetMap assemble les orthophotos

Google et les big geodata : ce qui va arriver

À l’occasion de BeGeo, Ed Parsons, Monsieur technologies géospatiales de Google a présenté la position de l’entreprise face au « big geodata ».

« Le big data, c’est comme le sexe chez les adolescents. Tout le monde en parle, personne ne sait vraiment ce que c’est, tout le monde pense que les autres le pratiquent. Du coup, tout le monde raconte qu’il est un spécialiste. » Ce billet(librement traduit par nos soins), publié par Dan Ariely sur Facebook en 2013, reste largement d’actualité. Mais pour Ed Parsons, le big data est une réalité chez Google, qui a depuis longtemps dépassé le stade de l’adolescence.

L’analyse d’immenses volumes de données est même la base du savoir-faire de l’entreprise. Dans le domaine géographique, le géant de l’Internet se pose également en maître, grâce notamment à toutes les données accumulées : photographies immersives, images satellitaires, points d’intérêts, etc. « Il y a 23 milliards de mots dans Wikipedia… et 40 milliards dans les images StreetView. »Noms de rues, de boutiques, signalisations diverses… les rues sont des livres ouverts pour qui sait les lire. Désormais, avec notre aide quand les algorithmes calent un peu via le « recaptcha », Google se sert de ces images pour faire de la reconnaissance de forme et générer de nouvelles bases de données. Et c’est un peu la même approche qui va être proposée avec Skybox et ses capacités d’acquisition d’images vidéo. Désormais, les algorithmes de reconnaissance de forme, dûment entraînés sur de grands volumes de données, pourront identifier le nombre et la variation quotidienne des voitures dans un parking, des containers ou des navires dans un port, etc. « Quatre cents satellites vont être lancés dans les prochaines années » annonce Ed Parsons. Vraiment ? Même s’ils sont effectivement bien moins chers à produire, ils ne sont encore que cinq à avoir pris la voie des airs. « Il suffit d’une cinquantaine pour assurer la revisite journalière de plusieurs centaines de points du globe » insiste Ed Parsons, et ça, c’est pour dans cinq ans, promet-il.

 

Source : Google et les big geodata : ce qui va arriver : DécryptaGéo, l’information géographique

Pour accéder directement à la présentation d’Ed Parsons, suivez ce lien

Et pour quelques timelapse sympathiques : earthengine.google.com