Parts modales et partage de l’espace dans les grandes villes françaises – FNAUT

Bruno Cordier, du cabinet ADETEC, présente aujourd’hui son étude sur les parts modales et les grandes villes françaises. Une expertise qui confirme les thèses de la FNAUT.

  • Parts modales
    • En moyenne, les habitants des villes-centres effectuent 49 % de leurs déplacements en voiture, 36,6 % à pied, 11,8 % en transports collectifs et 2,6 % à vélo.
    • Il y a de gros écarts entre les villes les plus vertueuses (Paris, Lyon, Grenoble, Rennes, Strasbourg), où la part de la voiture dans la ville-centre varie entre 13 et 36 % et les moins vertueuses (Saint-Nazaire, Dunkerque, Bayonne, Troyes, Pau) où elle varie entre 63 et 67 %.
    • Les écarts entre les villes se font surtout sur la marche à pied, puis sur les transports collectifs et moindrement sur le vélo.
    • Les habitants des banlieues effectuent 70 % de leurs déplacements en voiture, 21,3 % à pied, 7,1 % en transports collectifs et 1,6 % à vélo.
    • Ceux des couronnes périurbaines effectuent 74,8 % de leurs déplacements en voiture, 18,5 % à pied, 5,6 % en transports collectifs et 1,2 % à vélo.
    • Il y a plus d’écarts entre les villes-centres et les banlieues qu’entre les banlieues et les couronnes périurbaines  les politiques de mobilité restent encore largement à développer en dehors des villes-centres.
    • Globalement, les métropoles sont plus vertueuses que les villes moins grandes.
  • Partage de l’espace
    • Seulement 2 métropoles (Lyon et Lille) et 3 villes (Paris, Saint-Nazaire et Avignon pour son cœur historique) disposent de données complètes permettant de calculer le partage de l’espace entre les différents modes de déplacement.
    • La surface d’espace public affectée à la mobilité varie entre 13 m² par habitant à Paris et 59 m² par habitant à Saint-Nazaire.
    • La part de cette surface affectée à la voiture varie entre 49,5 % à Lyon et 91 % dans une commune de la périphérie de Lille.
    • Les villes où l’espace est le plus rare sont celles qui le partagent le mieux (Lyon, Paris et Villeurbanne).
  • Analyse croisée
    • Forte corrélation entre la part d’espace accordée à la marche et à la voiture et l’usage de chacun de ces modes.
    • Corrélation moindre pour les transports collectifs et surtout le vélo.
  • A faire
    • Calcul du partage de l’espace dans toutes les villes. Quelques-unes l’auront peut-être dans quelques mois (le Havre, Tours, Annecy).
    • Etude complète sur les autres facteurs influant sur les parts modales, à l’instar de ce qui a été fait pour les villes moyennes (ADETEC, 2019) :
      Dans les villes moyennes, les principaux leviers pour réduire l’usage de la voiture et développer la marche, le vélo et les transports collectifs sont :
      l’urbanisme (densité, formes urbaines, degré de périurbanisation, mixité fonctionnelle…),
      l’offre de voirie, son partage et la modération des vitesses,
      le stationnement automobile,
      les offres propres à chaque mode de déplacement alternatif (marche, vélo, transports collectifs),
      l’acculturation des acteurs (élus, techniciens) et la formation des techniciens.

Source : Parts modales et partage de l’espace dans les grandes villes françaises – FNAUT

Documentation :

Diaporama  : Parts modales et partage de l’espace dans les grandes villes françaises

Point de vue de la FNAUT

Etude complète : Parts modales et partage de l’espace dans les grandes villes françaises

Rapport : Le palmarès des mobilités

QR code : toujours sous l’œil de l’État

Le QR code s’est imposé partout en France. Il l’est depuis longtemps dans les pays asiatiques. Imaginé par l’industrie automobile, il sert aujourd’hui à « contrôler les humains ». Retour sur l’histoire de cette technologie détournée.

Source : QR code : toujours sous l’œil de l’État

L’approche tactique dans l’espace public trace son chemin

Les impératifs de gestion de crise, et particulièrement la problématique de distanciation physique, ont amené les décideurs à agir vite et sur tous les fronts. L’état d’urgence sanitaire a généralisé une prise de conscience sur les enjeux de mobilité active et a ouvert une fenêtre d’opportunité pour déployer des projets d’espace public restés dans les cartons des collectivités. Prenant la forme d’actions d’aménagement, parfois expérimentales, sur l’espace public, l’urbanisme tactique a largement été médiatisé. L’Institut lance une nouvelle série de chroniques sur ces expériences, existantes ou inédites, et consacre le premier numéro à l’approche tactique qui a pris sa source dans les années 2000 et a été remise en lumière dans le contexte exceptionnel que nous traversons.

Source : L’approche tactique dans l’espace public trace son chemin

Présentations salon GéoDataDays 2021

Plénières et Grands Débats 

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Parcours “Le Spatial pour les Territoires”

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La montagne : un terrain de pratique exemplaire pour l’information géographique

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Biodiversité végétale, espaces naturels, forêts… des espaces mieux connus et gérés grâce à l’information géographique

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De la réalité virtuelle aux jumeaux numériques : des modes de représentation et de gestion qui bousculent les codes

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Géomatique et sécurité informatique : quelques conseils

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Energies renouvelables : un fort potentiel pour l’information géographique

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Plateformes territoriales et innovation : conseils et retours d’expériences

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L’IA : quelles compétences en information géographique et comment les acquérir ?

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Big data, temps réel : ces nouveaux types de données qui enrichissent les SIG

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Géo-entreprises : quelles aides et partenariats pour booster votre développement et continuer à innover ?

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PCRS : quoi de neuf en 2021 ?

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Ateliers sponsors

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Démonstrations sponsors

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Source : Présentations – GéoDataDays 2021

CCAG 2021 : Les évolutions à retenir

Plus de dix ans après l’entrée en vigueur des arrêtés portant approbation de cinq nouveaux CCAG, il est apparu nécessaire de les réviser, afin de tenir compte des évolutions du droit de la commande publique, de rééquilibrer les relations contractuelles entre les parties et, de les moderniser.

En outre, il devenait urgent de dédier un CCAG à la maîtrise d’œuvre (CCAG MOE), tenant compte des spécificités et de la nature des prestations réalisées.

Ainsi, le 1er avril 2021, les arrêtés portant approbation des six nouveaux CCAG sont parus au Journal Officiel et sont immédiatement entrés en vigueur. Dans un souci de pédagogie, une période transitoire, pendant laquelle les acheteurs peuvent encore faire référence aux anciens CCAG, a été prévue.

Durant cette période, qui s’étend du 1er avril au 31 septembre 2021, en l’absence de précisions quant à la version du CCAG applicable, le marché est réputé faire référence à la version de 2009.

Source : CCAG 2021 : Les évolutions à retenir

Les effets de la pandémie sur les transports publics en Île-de-France

Après des mois de crise sanitaire liée à l’épidémie de covid-19, la reprise économique  ’accompagne d’un retour des voyageurs dans les transports en commun franciliens, et en particulier sur le réseau ferré dit Mass Transit. Mais la crise a aussi joué un rôle d’accélérateur pour certaines évolutions sociétales avec le développement du télétravail, des achats à distance et de la pratique du vélo. De nouveaux usages et de nouveaux besoins ont émergé. Quels pourraient être leurs impacts sur les transports ? Comment le Mass Transit peut-il continuer à être un levier majeur de la décarbonation de la mobilité en Île-de-France ? Afin d’analyser les nouvelles tendances qui se dessinent, nous avons mené une étude partenariale avec la Mass Transit Academy, Transilien SNCF, les agences Kisio et Sustainable Mobilities, ainsi qu’avec la participation du courtier immobilier en ligne Pretto.

Source : 6clics – OneDrive

E-commerce : quels effets sur l’aménagement du territoire ?

Sujets mis en lumière par la crise sanitaire, l’essor du commerce en ligne et sa logistique questionnent l’organisation des territoires. À la demande de la Dreal Auvergne-Rhône-Alpes, une étude a été confiée à urbA4, le réseau des agences d’urbanisme de la région, en coopération avec le bureau d’études AID Observatoire.

Source : E-commerce : quels effets sur l’aménagement du territoire ? – Observer – Article

L’étude complète

Mieux comprendre les peurs féminines dans les transports publics

Bien que le terme date des années 1970, l’action publique contre « les violences envers les femmes » dans l’espace public n’est que très récente : elles y étaient réputées rarement victimes, et l’insécurité qu’elles y ressentaient était jusqu’alors perçue comme inscrite dans leur sexe. Au-delà de cette « évidence », l’enquête publiée en 2020 permet de saisir le plus fort sentiment d’insécurité des femmes comme le résultat du caractère systémique des atteintes sexuelles qu’elles redoutent ou/et subissent dans les espaces de mobilité, ce qui ne va pas sans entraver leur liberté de mouvement.

Source : Mieux comprendre les peurs féminines dans les transports publics

South Korea’s street lights up as road safety for pedestrians that stare at their phones while crossing

Le « smombie warning system »

Vous avez sûrement déjà entendu parler des smombies (les « zombies du smartphone »), ces piétons qui préfèrent regarder leur smartphone plutôt que la chaussée (et la circulation) lorsqu’ils traversent la rue. En Corée du Sud, le phénomène fait rage, mais heureusement, c’est également de là que nous viennent plusieurs solutions ingénieuses permettant d’éviter que les passants se fassent écraser comme des mouches ! Il y a quelque temps, on vous parlait déjà de cette astucieuse invention appelée « Third Eye », sorte de web-cam se fixant en haut du crâne et permettant de ne plus avoir besoin de lever les yeux de son écran. Rappelons que ce projet, initié par le designer Paeng Min-wook, était une démarche satirique censée alerter contre la prolifération de ces fameux smombies… Sans succès, apparemment !

De ce fait, et voyant que ses habitants n’avaient pas du tout pour projet de décoller les mirettes de leur smartphone adoré, la capitale sud-coréenne a mis les petits plats dans les grands pour développer un vrai « smombie warning system » ! Il s’agit de feux de circulation (pour piétons, du coup) directement intégrés dans le sol à côté des marquages zébras. Ajoutez à cela le fait que certains croisements sont désormais équipés de radars permettant de notifier les passants et leur signifier de s’arrêter (ou au moins de jeter un coup œil devant eux pendant qu’ils arpentent les allées embouteillées de la mégapole). Avec tout ça, on imagine que Séoul va voir le nombre de smombies qui déambulent dans ses rues exploser, mais en toute sécurité… Et c’est déjà ça !

Source : South Korea’s street lights up as road safety for pedestrians that stare at their phones while crossing | Lifestyle | Independent TV

Comprendre les îlots de chaleur urbains

Responsables d’une surchauffe pouvant atteindre les dix degrés, les îlots de chaleur urbains se font particulièrement ressentir durant l’été. Valéry Masson étudie depuis une vingtaine d’années ces phénomènes localisés, qui échappent souvent aux outils météorologiques classiques.

Source : Comprendre les îlots de chaleur urbains | CNRS Le journal

La bicyclette, petite reine de la ville

Depuis le début de la crise sanitaire, le vélo connaît un développement sans précédent, tant du point de vue du nombre d’usagers que de celui des infrastructures et des politiques urbaines. Mais ces changement sont-ils voués à perdurer ? De nombreux projets de recherche s’intéressent à ces questions, en France mais aussi dans le monde.

Source : La bicyclette, petite reine de la ville | CNRS Le journal

Les mobilités quotidiennes bouleversées par la crise sanitaire : témoignages de la situation vécue par les habitants de Bogotá et Lima

Les habitants de Lima, au Pérou, et de Bogotá, en Colombie, ont expérimenté un bouleversement de leurs mobilités quotidiennes durant le confinement qui s’est étalé de mars à juillet 2020. À travers des chroniques familiales et des entretiens menés à distance, la recherche menée dans le cadre du projet ANR Modural sur les pratiques de mobilité durable explore les perturbations vécues par les individus et leurs familles, dans leurs activités professionnelles comme dans leur vie privée, ainsi que les stratégies adoptées pour y faire face.

Source : Les mobilités quotidiennes bouleversées par la crise sanitaire : témoignages de la situation vécue par les habitants de Bogotá et Lima | Forum Vies Mobiles – Préparer la transition mobilitaire

La Ferromobile, voiture électrique pouvant rouler sur des rails à 100 km/h.

Après le miel, les amandes et les glaces, Arnaud Montebourg veut faire rouler des voitures sur des petites lignes désaffectées. En campagne occitane, le serial entrepreneur depuis qu’il a (provisoirement) abandonné la politique, était l’invité surprise de la grand-messe des transports publics, les RNTP, qui se tenaient fin septembre à Toulouse. Convié par Systra, le candidat à la présidentielle 2022 a présenté son dernier projet pour lequel il a réussi à embarquer la société d’ingénierie mais aussi Alstom et un constructeur automobile, plus habitués à concevoir des trains, des métros, des voitures et des tunnels qu’à porter les projets éclectiques d’un ex-ministre reconverti en apiculteur, producteur d’amandes bio ou de glaces fermières.

Source : Arnaud Montebourg, de la ruche au rail – Ville, Rail et Transports

La Fnaut attribue des tickets rouges aux villes ayant opté pour la gratuité totale de leurs transports

Source : La Fnaut attribue des tickets rouges aux villes ayant opté pour la gratuité totale de leurs transports – Ville, Rail et Transports

Citroën imagine le véhicule urbain et autonome de demain

Comment se déplacera-t-on demain en ville ? Pour répondre à cette question, Citroën a laissé libre cours à son imagination et a présenté le 29 septembre Urban Collëctif, son concept de transport urbain.

Source : Citroën imagine le véhicule urbain et autonome de demain – Ville, Rail et Transports

La circulation routière est largement sous-tarifée

Une étude récente de la DGT (Direction générale du trésor) n’a pas échappé à la vigilance de la Fnaut (Fédération nationale des associations d’usagers des transports). L’étude conclut, à partir des résultats du Commissariat général du développement durable, qu’en moyenne, les prélèvements ne couvrent qu’un tiers (36 %) du montant des coûts externes de la circulation routière.

Source : La circulation routière est largement sous-tarifée – Ville, Rail et Transports