Le mal des transports va-t-il augmenter avec les voitures de demain ?

Nous sous-estimons trop souvent l’importance de nos fonctions d’équilibre. Et pourtant, qu’un détail vienne les perturber et c’est la chute ou… le mal des transports ! L’être humain a découvert à son corps défendant les désagréments de la « cinétose » à mesure qu’il multipliait ses moyens de déplacement.

On estime que 25 à 30 % de la population y est régulièrement sujette – un chiffre qui pourrait être sous-évalué, tant ce phénomène est mal compris : on le résume souvent à des symptômes de malaise (nausée, sueurs, pâleur, hypothermie, maux de tête, vomissements) alors qu’il peut aussi se manifester sous des formes plus légères comme la somnolence, l’apathie ou une diminution des capacités cognitives. 60 à 70 % des voyageurs l’expérimenteraient au moins une fois dans leur vie.

C’est à bord des voitures qu’on en fait le plus fréquemment les frais. Les passagers y sont plus sensibles que le conducteur par manque d’anticipation des trajectoires. Les conflits entre les informations apportées par nos différents sens perturbant notre équilibre et les difficultés à ajuster notre posture pour nous y adapter sont les deux principales théories pour l’expliquer de façon générale.

Source : Le mal des transports va-t-il augmenter avec les voitures de demain ?

Le bruit détruit plus la santé que la pollution de l’air

Infarctus, stress, réduction des défenses immunitaires… Un rapport de l’Ademe, l’Agence de la transition écologique, démontre les impressionnants dégâts sanitaires causés par le bruit, notamment des voitures et deux-roues. Des dégâts totalement ignorés par les autorités.

Source : Le bruit détruit plus la santé que la pollution de l’air

Le développement de la télémédecine pourrait avoir un impact insoupçonné sur les déplacements en Île-de-France

Chaque jour, deux millions de déplacements sont liés à des motifs de santé en Île-de-France. Alors que les téléconsultations ont explosé pendant le confinement, la massification de cette pratique en période post-crise pourrait entraîner une baisse de 300 000 à 500 000 déplacements quotidiens, majoritairement en voiture, dans la région.

Source : Le développement de la télémédecine pourrait avoir un impact insoupçonné sur les déplacements en Île-de-France

20 ans Vélo & Modes Actifs

Les Modes Actifs, qu’est-ce que c’est ?

Les Modes Actifs regroupent l’ensemble des déplacements faisant appel à notre énergie, notre force physique : vélo classique, vélo à assistance électrique, marche à pieds, trottinette, roller, etc. Sur des distances plus ou moins longues, ils constituent une véritable alternative à l’autosolisme permettant ainsi de réduire la pollution de l’air mais aussi de favoriser l’activité physique et donc la santé des usagers.

L’expertise Vélo & Modes Actifs d’Inddigo célèbre ses 20 ans !

A cette occasion, nous vous proposons de découvrir des contenus exclusifs créés par les experts mobilité d’Inddigo pour célébrer en beauté les 20 ans de ce mode de déplacement durable.

#1 Vélo et Modes Actifs : retour sur 20 ans d’histoire

Nicolas MERCAT, consultant mobilité pour Inddigo revient sur les moments clés de l’histoire du vélo & des modes actifs de déplacement dans un article de blog accompagné d’une infographie.

#2 Vélo et Modes actifs : quels défis pour les années à venir ?

Nicolas MERCAT nous donne sa vision prospective sur l’avenir du vélo & des modes actifs en France. Quels sont les défis et enjeux à relever pour ancrer ces pratiques dans les habitudes des français ?

#3 Vélo et Modes actifs : quels usages pour le VAE ?

Gwendal CARABOEUF revient sur l’évolution fulgurante du marché du Vélo à Assistance Eléctrique (VAE) et sur ses enjeux notamment pour la mobilité en milieu rural, pour le développement de la pratique au sein des familles et chez les femmes en particulier ainsi que pour son usage loisir.

Source : 20 ans Vélo & Modes Actifs – INDDIGO

Bénéfices sanitaires attendus d’une zone à faible émissions, Évaluation quantitative d’impact sanitaire prospective pour l’agglomération parisienne

Parmi les dispositifs de lutte contre la pollution atmosphérique, les zones à faibles émissions, qui s’appuient en France sur la classification Crit’air, ont déjà montré leur efficacité dans plusieurs grandes agglomérations européennes. Pour accompagner au mieux leur dimensionnement et leur déploiement, l’ORS Île-de-France a développé, avec Airparif et Santé publique France, une approche innovante d’évaluation prospective de leurs impacts sanitaires. Cette étude compare différents scénarios de ZFE et illustre la gamme des bénéfices sanitaires potentiels.
•  Quel que soit le scénario étudié, la mise en œuvre de la ZFE produirait des bénéfices sanitaires en matière de réduction du nombre de décès et de pathologies chroniques, notamment chez les enfants ;
• L’élargissement du périmètre de la ZFE parisienne à l’A86 amplifierait le bénéfice sanitaire attendu de même que le renforcement du niveau de restriction de circulation (interdiction d’un niveau Crit’air supplémentaire). Il apparait que le paramètre « périmètre » est au moins aussi déterminant que le paramètre « Crit’air »;
• Cette évaluation montre aussi que les bénéfices s’étendraient au-delà du périmètre de la ZFE et que le périmètre le plus large favoriserait l’équité sociale;
• Ce travail propose un cadre méthodologique de quantification des bénéfices sanitaires attendus, applicable à d’autres mesures.

Source : Bénéfices sanitaires attendus d’une zone à faible émissions, Évaluation quantitative d’impact sanitaire prospective pour l’agglomération parisienne – Observatoire régional de santé Île-de-France

En prenant les transports,vous restez en bonne santé

“La sédentarité est un facteur de risque majeur dans notre société”

baromètre santé nutrition de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes), 2008.

La sédentarité c’est rester assis, chez soi, au travail, en prenant sa voiture. Cela nous concerne tous, et c’est un vrai problème de santé mondiale. La sédentarité est considérée par l’OMS comme le 4ème facteur de risque de mortalité au niveau international (diabète, maladie cardiaque, cancer). Si vous ne voulez pas devenir comme les humains du film Wall-E, immobiles dans leurs fauteuils roulants futuristes, apprenez à dynamiser votre corps au quotidien.

L’OMS recommande 30 minutes d’exercice physique par jour, or seul un quart des Français correspond à ces critères de santé. Et, parmi eux, les usagers des transports publics se trouvent en bonne place ! Selon une étude d’Ile-de-France Mobilités et de l’Inserm, les Franciliens prenant les transports en commun accomplissent chaque jour cette demi-heure d’exercice, et consomment 180 kilocalories en moyenne*.

Pourquoi pratiquer 30 minutes d’activité par jour ?

Vous pourriez tout aussi bien faire une grosse séance de sport le week-end ? Ce à quoi François Carré, cardiologue du sport au CHU de Rennes et ambassadeur de la Fédération française de cardiologie, vous répondrait : « Est-ce que vous pensez que vous brosser les dents une fois par semaine suffit ? ». L’activité physique est un entretien du corps qui doit s’effectuer chaque jour. Ainsi, vous pouvez être un sportif et souffrir de sédentarité car vous restez tout le temps assis.

Comment évacuer la sédentarité de son quotidien ?

Une des solutions les plus efficaces est de prendre les transports en commun associés aux mobilités actives (marche, vélo) qui peuvent vous apporter ces 30 minutes d’activité quotidienne. C’est l’alternative à l’utilisation systématique de la voiture qui est une des causes principales de la sédentarité (vous restez assis même lorsque vous voulez vous déplacer !). Dans les transports publics, au contraire, vous marchez entre les stations, restez debout, montez les escaliers, et ainsi dynamisez votre corps ! Cela fortifie vos muscles, dont votre coeur, améliore la circulation sanguine, et permet une meilleure résistance au stress.Les transports publics, couplés aux mobilités actives (marche, vélo), sont l’alternative à l’utilisation systématique de la voiture, et permettent à votre corps de rester en bonne santé.

*étude d’Ile-de-France Mobilités et de l’Inserm, 2016.

Source : En prenant les transports,vous restez en bonne santé | Journée du transport public

Le vélo en ville, c’est bon pour la santé et l’environnement !

Contexte – La promotion de la marche et du vélo comme modes de déplacement présente plusieurs avantages tels que la réduction des émissions de polluants et l’augmentation de l’activité physique de la population. Mais, dans le même temps, les personnes qui adoptent ces modes de transport actifs peuvent se trouver exposées à un risque accru d’accidents de la circulation et d’inhalation de polluants. Le programme européen de recherche TAPAS (2009-2013) a été élaboré dans l’optique d’aider les décideurs à concevoir des politiques urbaines qui contribuent à la lutte contre le changement climatique et encouragent des pratiques favorables à la santé tout en réduisant les risques potentiels liés à ces pratiques.

Méthodes – Des modèles quantitatifs d’évaluation d’impact sanitaire (EIS) ont été développés dans le cadre d’une approche multidisciplinaire pour estimer les impacts globaux, dans six villes européennes, de politiques de promotion des transports actifs. Sont présentées ici les EIS réalisées à Barcelone (Espagne) concernant l’impact de l’installation d’un système de vélos en libre-service et celui de scénarios de report de l’utilisation de la voiture vers le vélo et les transports en commun. Les impacts sur la mortalité et la morbidité, au regard des risques liés à une augmentation de l’inhalation de polluants et d’accidents de la circulation, et celui de l’activité physique ont été estimés.

Résultats – Quel que soit le scénario, les bénéfices liés à l’activité physique induite par les modes de transport actif ou lors du report vers les transports en commun sont supérieurs aux risques associés à l’accroissement de l’exposition à la pollution de l’air et aux accidents de circulation. On observe également une diminution des émissions de gaz à effet de serre, par exemple de 9 000 tonnes par an dans le cas de la mise en place du système de vélos en libre-service à Barcelone.

Conclusions – Les bénéfices sur la santé des populations de politiques urbaines visant à promouvoir la marche et le vélo sont supérieurs aux risques liés à une augmentation de l’exposition à la pollution atmosphérique et aux accidents de circulation. Pour apprécier complètement ces bénéfices, de nouvelles EIS sont nécessaires en vue d’identifier les politiques de promotion des transports actifs les plus efficaces et cerner les caractéristiques des personnes les plus à même d’adopter ces modes de transports, avec un risque environnemental et individuel le plus réduit possible.

Source : Le vélo en ville, c’est bon pour la santé et l’environnement !