Gratuité totale sur le réseau de transports : l’étude de faisabilité – Syndicat Mixte des Transports en Commun de l’Agglomération grenobloise

Le 15 novembre, le SMTC organisait une soirée de présentation de l’étude de faisabilité de la gratuité totale sur le réseau de transports en commun.

Source : Gratuité totale sur le réseau de transports – l’étude de faisabilité | Syndicat Mixte des Transports en Commun de l’Agglomération grenobloise

Lien vers l’étude.

20 ans Vélo & Modes Actifs

Les Modes Actifs, qu’est-ce que c’est ?

Les Modes Actifs regroupent l’ensemble des déplacements faisant appel à notre énergie, notre force physique : vélo classique, vélo à assistance électrique, marche à pieds, trottinette, roller, etc. Sur des distances plus ou moins longues, ils constituent une véritable alternative à l’autosolisme permettant ainsi de réduire la pollution de l’air mais aussi de favoriser l’activité physique et donc la santé des usagers.

L’expertise Vélo & Modes Actifs d’Inddigo célèbre ses 20 ans !

A cette occasion, nous vous proposons de découvrir des contenus exclusifs créés par les experts mobilité d’Inddigo pour célébrer en beauté les 20 ans de ce mode de déplacement durable.

#1 Vélo et Modes Actifs : retour sur 20 ans d’histoire

Nicolas MERCAT, consultant mobilité pour Inddigo revient sur les moments clés de l’histoire du vélo & des modes actifs de déplacement dans un article de blog accompagné d’une infographie.

#2 Vélo et Modes actifs : quels défis pour les années à venir ?

Nicolas MERCAT nous donne sa vision prospective sur l’avenir du vélo & des modes actifs en France. Quels sont les défis et enjeux à relever pour ancrer ces pratiques dans les habitudes des français ?

#3 Vélo et Modes actifs : quels usages pour le VAE ?

Gwendal CARABOEUF revient sur l’évolution fulgurante du marché du Vélo à Assistance Eléctrique (VAE) et sur ses enjeux notamment pour la mobilité en milieu rural, pour le développement de la pratique au sein des familles et chez les femmes en particulier ainsi que pour son usage loisir.

Source : 20 ans Vélo & Modes Actifs – INDDIGO

Rhônexpress perd son recours contre le Sytral sur la desserte de l’aéroport Saint-Exupéry

Le tribunal administratif de Lyon a débouté Rhônexpress (Vinci) de sa demande de 1,8 million d’euros de réparation au Sytral qui avait mis en service deux lignes de bus dans l’Est lyonnais. La requête incluait aussi un préjudice économique pour des travaux engagés par le Sytral sur la ligne de tramway T3 « omnibus » partagée avec celle de Rhônexpress, tramway rapide reliant la Part-Dieu à l’aéroport Saint-Exupéry.

Alors que Rhônexpress  invoquait une concurrence contraire au contrat de concession, le tribunal estime que les lignes de bus 29/30 avaient pour objectif « l’amélioration de la desserte des zones économiques de l’Est lyonnais et ainsi d’assurer le transport des salariés entre leur domicile et la plateforme aéroportuaire et les zones d’activités adjacentes ». La décision insiste également sur la différence de durée importante de trajet entre les bus (50 et 70 minutes) et le service express (moins de 30 minutes). Quant aux perturbations créées par les travaux, selon le tribunal, l’impact a été faible (2,3 % des courses supprimées) et « ne présentait donc pas le caractère d’anormalité requis » pouvant engager la responsabilité du Sytral.

La décision du tribunal administratif permettra au Sytral de remettre en service deux lignes de bus vers l’aéroport pour 1,90 euro (ou inclus dans l’abonnement TCL) contre environ 27 euros le billet Rhônexpress. Elle peut aussi conforter le Sytral dans sa négociation engagée récemment avec Rhônexpress pour offrir d’ici fin 2019 une solution alternative au monopole ferroviaire avec une ligne de bus directe à un tarif attractif.

Source : Rhônexpress perd son recours contre le Sytral sur la desserte de l’aéroport Saint-Exupéry – Ville, Rail et Transports

Le prix du transport public augmente moins que celui des autres services publics

Comparés à l’utilisation des véhicules personnels (19, 6 %), des services de l’eau (25, 4 %) ou de l’énergie (33, 9 %), les transports collectifs affichent les hausses de tarifs les plus sages (8, 5 %).

Source : INSEE Indice des prix à la consommation entre 2008 et 2018

L’offre française de transports publics est l’une des plus attractives d’Europe

En France, le prix du ticket de transport figure parmi les plus bas d’Europe. C’est à Stockholm 4, 20 € (zones A-C)1, Copenhague 3, 20 € (2 zones)2 et Londres 3, 15 € (zones 1-3)3 que les prix sont les plus élevés. A Paris, le prix du ticket est de 1, 90 €4 et en province 1, 25 € en moyenne (toutes tailles de réseaux confondues)5. Les réseaux de transport français incitent davantage les citoyens à utiliser les transports publics par leurs billets avantageux.

Sources :

  • 1 sl.se/en/fares–tickets
  • 2 visitcopenhagen.com
  • 3 tfl.gov.uk
  • 4 navigo.fr/titres/ticket-t-tarifs-et-zones, 2019
  • 5 Enquête TCU 2017, DGITM, GART, UTP

Le prix de votre ticket de transport

Vous êtes-vous demandé ce qui se cachait derrière le prix de votre ticket de transport ? Saviez-vous que le voyageur paie un tiers du prix du ticket, soit 32,8 % (avant remboursement de 50 % par l’employeur). Le reste, soit 67,2 % est la part payée par la collectivité locale (Versement de Transport et impôts locaux). Ces contributions locales permettent de financer et développer les réseaux de transport public des territoires et de gérer son fonctionnement.

Source : Les chiffres clés du transport public urbain 2017, Publication UTP, 2019

Forfait mobilité, free floating, open data et MaaS… que contient le projet de loi d’orientation des mobilités ?

Le projet de loi d’orientation des mobilités, dite LOM, a été adopté mardi 18 juin 2019 par l’Assemblée nationale. Pensée comme une boîte à outils à destination des autorités organisatrices des transports, la LOM peut favoriser l’émergence du covoiturage et de l’auto-partage. Cette loi prévoit aussi la mise en place d’applications de MaaS (mobility as a service) et instaure l’ouverture de certaines données.

Les autorités organisatrices des transports pourront favoriser le covoiturage et l’auto-partage

La LOM met en place les autorités organisatrices des transports (AOT) qui reposent sur un couple intercommunalités – région devant proposer des solutions alternatives à la voiture individuelle. La création de ces AOT devrait “lever certains verrous et les différentes incitations qui existent pourront permettre l’émergence de start-up dans le secteur de la mobilité”, analyse auprès de L’Usine Digitale Pascal Melet, directeur général du salon Autonomy. Par exemple, des voies dédiées au covoiturage pourraient voir le jour. Côté auto-partage, “les AOT doivent favoriser l’octroi de places de stationnement pour les véhicules en auto-partage et accorder un label pour les véhicules autorisés à les utiliser”, affirme Pascal Melet. “Rien de très révolutionnaire, mais un signal qui va dans le bon sens et clarifie certaines situations“, ajoute-t-il.

Open data et application MaaS

Les AOT devront faire en sorte qu’une application multimodale existe sur leur territoire. Celle-ci devra regrouper l’ensemble des moyens de transport disponibles sur le territoire de la collectivité et les informations temps réel sur leur situation. Autre disposition favorisant le développement de telles applications : “La LOM prévoit dans son article 9 que les entreprises devront partager leurs données notamment pour que les systèmes de billettique des services de transport puissent être intégrés dans d’autres plateformes”, déclare Pascal Melet. L’Assistant pour les mobilités d’e-voyageurs SNCF va dans ce sens d’une application de MaaS (Mobility as a Service), tout comme l’app du Groupe RATP à Annemasse, ou l’appli Star de Keolis à Rennes. Les applications locales, spécifiques à certaines agglomérations, devraient cohabiter avec des applications plus générales qui se justifient sur des territoires où il y a moins de concurrence.

“Les entreprises de VTC, comme Uber, vont bénéficier de cette ouverture des données mais ne sont pas engagées”, précise Pascal Melet. N’ayant ni horaire ni prix fixes, ces plates-formes ont réussi à ne pas se voir imposer l’ouverture de leurs données, mais elles bénéficieront de l’ouverture des données des autres moyens de transport. Et ce d’autant plus que les acteurs du VTC tendent à diversifier leurs activités et vouloir devenir des plates-formes multimodales comme le montre Uber, qui a ajouté les transports en commun sur son app à Denver (Etats-Unis).

Création d’un  forfait mobilité qui pourrait favoriser le covoiturage

Des accords devront être trouvés ou des plans de mobilité établis par les entreprises afin d’améliorer les trajets domicile travail (vélo, covoiturage, horaires décalés, télétravail, espace de coworking…). Allant dans ce sens, et favorisant les moyens de mobilité autre que la voiture, la LOM instaure le forfait mobilité durable. Les employeurs peuvent verser jusqu’à 400 euros par an à leurs employés venant en vélo ou en covoiturage que ce soit le conducteur et/ou le passager. “Même les automobilistes qui n’auraient pas trouvé de personne à transporter se verront aider financièrement, précise Pascal Melet. Une bonne chose pour le covoiturage, secteur dans lequel l’offre fait la demande”. Seul hic : ce forfait mobilité durable est facultatif. Mais il peut être accordé en plus du remboursement de la moitié de l’abonnement de transport en commun. Le gouvernement souhaite prendre un décret pour inclure les véhicules et scooter en partage dans ce forfait mobilité.

Des services en free floating plus encadrés ?

La LOM donne des outils aux collectivités locales compétentes pour encadrer l’implantation des services en free floating (vélos, trottinettes, scooters…) : “soit les collectivités font une délégation de service public soit elles imposent un cahier des charges et sélectionnent quelques sociétés”, résume Pascal Melet. Une seconde option vers laquelle semble vouloir se diriger la ville de Paris qui a vu plus d’une dizaine de sociétés proposant des trottinettes électriques en libre-service s’implanter sur son territoire en peu de temps. La Mairie a récemment annoncé vouloir autoriser trois acteurs dans la ville proposant un total de 15 000 trottinettes.

Si dans un premier temps, cette annonce pourrait entraîner “une course effrénée au développement des trottinettes dans Paris”, à terme le marché se stabilisera, analyse Pascal Melet. Le secteur devrait se consolider et certaines start-up devraient disparaître. Certains opérateurs non retenus par la Mairie de Paris pourront se tourner vers d’autres villes ou des sociétés privées désireuses de proposer un tel service à leurs salariés.

De nouvelle garanties pour les indépendants du numérique ?

La LOM contient des dispositions visant à “rééquilibrer les relations entre chauffeurs VTC, les livreurs à 2/3 roues et les plateformes” du numérique, selon le gouvernement. Cet article reprend une partie de l’amendement voté au projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel qui a été censuré par le Conseil constitutionnel. Par exemple, les plateformes sont invitées à établir une charte, qui peut être homologuée par l’administration, et portera sur “les conditions d’exercice, les modalités permettant aux travailleurs d’obtenir un prix décent pour les prestations, le développement des compétences professionnelles, les conditions de travail ou encore les garanties de protection sociale complémentaire négociées par la plateforme”, liste simplement le gouvernement.

La question de la formation de ces indépendants grâce à un abondement spécifique des plateformes au Compte personnel de formation (CPF) revient aussi. La LOM instaure un droit à la déconnexion pour ces indépendants, la possibilité de choisir leurs temps d’activité et de refuser une course en tout état de cause (ils devront être informés du prix minimum prévisible de la prestation et de la distance à parcourir). Des dispositions qui vont dans le sens d’une amélioration des conditions de travail de ces indépendants.

Source : Forfait mobilité, free floating, open data et MaaS… que contient le projet de loi d’orientation des mobilités ?

Le Luxembourg va devenir le premier pays au monde à rendre tous les transports publics gratuits

Le Luxembourg est en passe de devenir le premier pays au monde à rendre tous ses transports en commun gratuits.

Ces dernières années, ce sont des villes qui ont passé le cap, comme Dunkerque, Aubagne ou Châteauroux en France. La ville de Paris y réfléchit également.

Gratuit dès 2020

Les amendes pour non présentation de titres de transports dans les trains, tramways et bus seront levées à l’été 2019 grâce aux plans du gouvernement de coalition réélu dirigé par Xavier Bettel, qui a été assermenté pour un second mandat mercredi 5 décembre.

Dès le début de l’année 2020, la gratuité va peu à peu se généraliser sur l’ensemble des réseaux du Grand-Duché.

Il y a une semaine, à l’annonce de cette mesure choc, on ignorait encore le calendrier de mise en place de cette réforme.

Le Premier ministre, dont le parti démocrate forme désormais un gouvernement avec le parti ouvrier socialiste de gauche et les Verts, s’était engagé à donner la priorité à l’environnement lors de la récente campagne électorale des législatives.

Ce projet de gratuité est en bonne voie puisqu’elle est désormais officiellement inscrite au programme du gouvernement. Il s’est engagé avec ses alliés à sa mise en place durant ce nouveau mandat dont la durée est de cinq ans.

Les routes du Luxembourg saturées par les travailleurs frontaliers

Le Luxembourg doit faire face à un afflux de plus en plus important de travailleurs frontaliers attirés par des salaires bien plus attractifs.

Les automobilistes passent énormément de temps dans les bouchons dans cette ville de seulement 116 000 habitants. Selon une étude publiée par la société américaine Inrix, ils ont passé, en moyenne, 33 heures dans des bouchons durant l’année 2016.

Face à ce constat, au printemps dernier, la France et le Luxembourg ont signé des accords pour dégager d’importants investissements en faveur des transports en commun entre les deux pays.

Une enveloppe de 240 millions d’euros prévoit divers chantiers en faveur des trains, du covoiturage ou encore des solutions de transports qui favorisent les transports collectifs.

Un premier geste pour les jeunes depuis l’été 2018

Par ailleurs, depuis le 1er août 2018, tous les étudiants inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur du Luxembourg bénéficient déjà d’une « mKaart » permettant de prendre les transports en commun gratuitement.

Cette carte est nominative et permet aux usagers de voyager gratuitement sur l’ensemble du réseau luxembourgeois, et pas uniquement dans la capitale. Elle comporte une validité d’un an et est renouvelable à condition de présenter un certificat d’inscription dans un établissement d’études supérieures du Luxembourg.

En 2016, le gouvernement n’était pas favorable à la gratuité

En seulement deux ans, la position du Luxembourg a évolué de manière spectaculaire sur le sujet. En 2016, le ministre en charge des Transports de l’époque, François Bausch (devenu ministre de la Défense dans le gouvernement Bettel II), rejetait pourtant tout projet de rendre les transports en communs gratuits.

Dans le cadre d’une question parlementaire posée par le député David Wagner, il avait répondu que « les recettes des transports publics ne couvrent qu’une infime part des coûts et que les tarifs des transports en commun au Luxembourg figurent parmi les plus bas d’Europe ».

Par Nicolas Zaugra (publié le 06/12/2018)
A lire sur le site actu.fr

Source: bonnes-nouvelles.be

Les Français plus nombreux dans les transports publics

L’enquête annuelle de l’Union des transports publics, intitulée Observatoire de la mobilité 2018, va pouvoir nourrir les débats suscités par la future loi d’orientation des mobilités. L’enquête présentée le 27 novembre montre en effet que si la surface desservie par les transports publics urbains en province ne cesse de croître (elle a augmenté de 25 % en deux ans), la population desservie n’augmente que très faiblement (+2 %). « Cela témoigne de l’étalement urbain dont l’un des effets est le maintien du “tout-voiture” », notent les auteurs de l’étude. Selon Thierry Mallet, président de l’UTP, « on voit bien que la voiture va continuer à jouer un rôle majeur car les transports publics ne peuvent aller chercher tout le monde partout ». D’où l’idée d’inventer de nouvelles solutions de transports, essentiellement basées sur les comportements collaboratifs et soutenues financièrement par les futures autorités organisatrices de la mobilité que veut créer la LOM sur tout le territoire (lire aussi « LOM : de bons outils, mais quel chantier ! »).

Globalement, 73 % des Français ont accès à un réseau de transport public. L’enquête réalisée en septembre 2018 à partir d’un questionnaire soumis à un échantillon représentatif (1 501 individus de 18 ans et plus, vivant dans une agglomération de plus de 50 000 habitants) montre aussi l’engouement des Français pour les transports publics. Ils sont de plus en plus nombreux à les utiliser : 70 % les utilisent régulièrement alors qu’ils étaient 67 % en 2015(avant tout le bus, puis le métro et le tramway).

Mais alors que va se réunir en décembre en Pologne la COP24 et que le débat s’amplifie sur la nécessité de réduire les émissions de CO2, la principale raison de leur choix en faveur des transports collectifs est leur côté pratique pour 46 % des personnes interrogées. La raison environnementale est la dernière évoquée par seulement 14 % d’entre eux. « Pour la première fois, l’argument écologique qui avait doublé entre 2015 (7 %) et 2017 (14 %) cesse de progresser et se positionne après le motif économique, et ce, malgré la démission de Nicolas Hulot », notent les auteurs de l’étude.

Autre enseignement, le coût des transports est mal perçu par les utilisateurs, souligne l’UTP. Une majorité d’entre eux (34 %) pensent que l’évolution du coût des déplacements en transports est identique à celle du coût des déplacements en voiture. Et une proportion également élevée (30 %) est persuadée que le coût des déplacements en transports collectifs croît plus que celui en voiture. Les responsables de l’UTP, qui rappellent que cette augmentation reste bien en deçà du budget de l’automobiliste, et même en deçà de l’évolution des coûts des autres services publics, pourraient avoir intérêt à faire œuvre de pédagogie. D’autant qu’un autre débat (celui sur la gratuité des transports) est en train de monter à l’approche des élections municipales. L’UTP se prononce contre la gratuité en raison des besoins de financement considérables du transport public urbain estimés à plus de 16 milliards d’euros par an (dont 8,4 milliards pour la province). L’organisation professionnelle s’interroge sur la pérennité du versement transport apporté par les employeurs à hauteur de sept  milliards d’euros si des collectivités décidaient de passer à la gratuité.

Source : Les Français plus nombreux dans les transports publics – Ville, Rail et Transports

Paris veut accorder la gratuité des transports aux enfants

Après avoir reçu le 9 janvier le rapport sur « un big bang de la tarification des transports dans le Grand Paris », Anne Hidalgo a décidé de rendre les transports publics gratuits aux enfants de 4 à 11 ans ainsi qu’aux Parisiens handicapés de moins de 20 ans. Ils le sont déjà pour les moins de 4 ans. La maire de Paris a également décidé de rembourser à hauteur de 50 % le passe Navigo des collégiens et lycéens parisiens, en complément du coup de pouce déjà accordé par la région, et de proposer gratuitement l’abonnement Vélib’ aux Parisiens de 14 à 18 ans.

Ces mesures, qui seront mises en œuvre à partir de septembre 2019, « seront financées en 2019 par des redéploiements à hauteur de cinq millions d’euros », précise un communiqué de l’Hôtel de Ville. En année pleine, elles représenteront 15 millions que la Ville prévoit d’autofinancer « par exemple grâce aux recettes du nouveau marché de mobilier urbain d’information qui débutera en 2020 ».

Anne Hidalgo reprend ainsi à son compte quelques-unes des préconisations formulées dans le rapport par trois de ses adjoints (Emmanuel Grégoire, Christophe Najdovski et Jean-Louis Missika). Ce faisant, elle exclut, comme ils le recommandent, la gratuité totale des transports publics. Selon les trois adjoints en effet, une telle mesure serait très onéreuse : les dépenses annuelles de fonctionnement et d’investissement des transports collectifs franciliens sont évaluées à 12,4 milliards d’euros (soit 1 000 euros par habitant et par an). « En Ile-de-France, la mise en place de la gratuité totale des transports pour les usagers viserait principalement à réduire drastiquement les nuisances liées à la circulation des automobiles. Or, il apparaît que non seulement l’impact d’une telle mesure sur le trafic automobile serait très faible mais qu’elle risquerait également d’engendrer un report important des modes actifs vers les transports en commun », écrivent-ils. A titre d’exemple, ils citent la ville d’Hasselt en Belgique, qui l’a mis en place et a constaté que plus de la moitié des nouveaux utilisateurs des transports publics étaient des cyclistes et des piétons. Pas malin quand les transports publics sont déjà surfréquentés. « De plus, l’impact économique de son financement, difficile à assurer, ne peut être occulté. Aussi, force est de constater que cette politique ne permettrait pas de répondre aux enjeux prégnants de la mobilité francilienne », ajoutent-ils. « Pour les villes ayant mis en œuvre une politique de gratuité totale des transports en commun en réponse aux préoccupations environnementales, le bilan est donc très mitigé dans la mesure où les effets sur le trafic automobile sont faibles voire marginaux alors que dans le même temps, le report modal depuis les modes actifs n’est pas négligeable », concluent-ils.

Anne Hidalgo explique de son côté, dans une interview à Libération du 9 janvier, qu’elle propose aussi « à l’Etat et à la région de s’engager à nos côtés, en modulant le remboursement du passe Navigo des salariés en fonction de leurs revenus ». Concrètement, poursuit la maire de Paris, « les plus hauts revenus continueraient à bénéficier du remboursement de 50 % de leur carte Navigo par l’entreprise, mais les plus bas revenus bénéficieraient d’un remboursement plus élevé, jusqu’à 100 % remboursés pour les personnes qui ­touchent jusqu’à 1,5 fois le Smic. Une mesure équivalente pourrait être envisagée pour les familles ­monoparentales ». Ces mesures pourraient ­figurer, selon elle, dans la future loi d’orientation des mobilités et seraient prises en charge par les entreprises. Une proposition qui n’a pas manqué de faire réagir Jean-Louis Schilansky, le président du Medef Paris, qui s’est demandé sur « quelle étude d’impact » la maire de Paris s’appuyait pour réclamer de nouveaux efforts financiers aux entreprises. Et de rappeler que « les entreprises contribuent directement à 41 % du financement des transports en commun en Ile-de-France sans compter leur contribution de plus en plus importante aux infrastructures du Grand Paris Express. Les entreprises sont déjà taxées à hauteur 3 000 euros par salarié et par an pour financer les collectivités territoriales franciliennes et l’autorité organisatrice de transports ».

Source : Paris veut accorder la gratuité des transports aux enfants

Nice: Uber va remplacer les bus (publics) sur les lignes non assurées en soirée

Depuis hier, les abonnés annuels du réseau de transports en commun niçois Lignes d’Azur peuvent commander pendant la nuit un véhicule avec chauffeur de la plateforme américaine Uber à un tarif préférentiel sur des tronçons ordinairement desservis par le bus. Cette expérimentation d’un an est une première en Europe pour l’entreprise. Le service est accessible depuis l’application Uber. Il permet aux usagers de se déplacer depuis ou vers six stations de tramway entre 20h et 2h30, soit entre la fin de service des lignes de bus de jour et celle du tramway. Les clients paient la course 6 euros et le reste du coût est pris en charge à parts égales par l’agglomération niçoise et l’entreprise, qui ont alloué au dispositif un budget de 60 000 euros. Si l’agglomération estime que l’expérimentation est un succès, elle lancera un appel d’offres ouvert à d’autres entreprises.

Source : Nice: Uber va remplacer les bus (publics) sur les lignes non assurées en soirée

Projet de décision sur les règles d’accès, d’allocation des capacités et de tarification des gares routières

Le code des transports impose aux exploitants de gares routières et autres aménagements d’arrêt mentionnés à l’article L.3114-4 dudit code de définir et mettre en œuvre des règles d’accès transparentes, objectives et non discriminatoires. Il leur impose également de tenir une comptabilité propre à cette activité s’il en exerce d’autres.

L’Arafer doit préciser par une décision motivée les prescriptions applicables pour l’élaboration et la mise en œuvre des règles d’accès, notamment tarifaires et relatives à l’allocation des capacités, ainsi que les prescriptions applicables s’agissant de la comptabilité propre.

L’Autorité souhaite donc consulter les acteurs du secteur afin d’éclairer sa réflexion et recueillir l’avis des parties prenantes sur les orientations envisagées.

Le document de consultation publique est accompagné à toutes fins utiles d’une étude comparative, menée par l’Autorité, des règles d’accès aux aménagements notifiées au 31 décembre 2016.

La consultation publique s’est déroulée du 28 août au 22 septembre 2017.

Source : Projet de décision sur les règles d’accès, d’allocation des capacités et de tarification des gares routières – Arafer

Les recettes de Lyon pour être noté AA par standard & Poor’s

L’agence de notation financière Standard & Poor’s vient de relever la note du Sytral, l’autorité organisatrice des transports lyonnais, de AA- en 2014 à AA en 2015. Un signe de la bonne santé financière d’un réseau qui est aussi parmi les plus performants de France en matière d’offre et de fréquentation.

Source : Les recettes de Lyon pour être noté AA par standard & Poor’s

Tisséo lance le passe mobilité tout-en-un

Le passe Écomobilité entre en service le 1er mars 2016 à Toulouse. Cet abonnement annuel tout-en-un permet d’accéder aux transports en commun, aux services d’autopartage Citiz et de covoiturage SMTC-Tisséo, ainsi qu’aux parcs à vélo Tisséo.

Source : Tisséo lance le passe mobilité tout-en-un

Transport de voyageurs régionaux Comparaison fer/route du point de vue des coûts ressentis par l’usager

Ce rapport fait suite à une étude réalisée sur l’intermodalité entre la voiture et le train (Parcs-relais pour l’intermodalité voiture + train ; Revue bibliographique et études de cas de gares à vocation interurbaine) disponible sur le site de la DTecITM.
Cette étude comportait une comparaison des temps de parcours routiers et intermodaux (voiture+train) vers la gare de la ville principale de la région. Il a été choisi de traiter l’aspect coûts séparément dans cette note, en raison de sa complexité.

Notamment, se pose la question de la perception du coût par les usagers, car celui-ci peut varier en fonction des usagers (abonnements train ou télépéage) et se décompose en parts fixes et variables, notamment pour la voiture (coût d’achat, de roulement, d’entretien, d’assurance)

L’objectif de cette note est ainsi de connaître les différents postes qui composent le coût de la voiture et du train et de mettre en évidence la différence entre le coût complet moyen et le coût “ressenti”. Cette note est organisée sur deux parties :
Partie I : Détermination du coût “ressenti” de la voiture et du train à partir d’une synthèse bibliographique (avec une comparaison sur des liaisons régionales).
Partie II : Estimation du coût “complet moyen” de la voiture et du train à partir d’une synthèse bibliographique (avec une comparaison sur des liaisons régionales).

Source : CEREMA

Document : 1501w-Transport_regionaux_voyageurs_comparaison (format pdf – 4.1 Mo – 05/03/2015)

Péage urbain : dispositifs existants, succès, obstacles, etc.

Le péage urbain est mis en œuvre dans le monde depuis de nombreuses années, Singapore l’ayant introduit pour la première fois en 1975. En Europe, la congestion routière touche particulièrement les zones urbaines et coûte chaque année 100 milliards d’euros. L’Organisation Mondiale de la Santé estime à 1,3 millions le nombre décès causés chaque année par la pollution atmosphérique, dont une part importante est générée par le trafic routier. Le péage urbain ne s’est malgré tout pas développé de façon aussi importante que les services de mobilité comme le vélo ou la voiture partagée. Cependant, ce système de tarification très débattu a connu un regain d’intérêt ces dernières années.

Les dispositifs existants ont-ils rencontré le succès attendu ? Quelles sont les obstacles à l’introduction des péages urbains ? Comment améliorer l’acceptabilité du public ? Voici quelques éléments de réponses dans cette nouvelle newsletter e-udpate !

Source : ENDURANCE e-update April 2015