Les taxis et VTC solidement installés sur la desserte des aéroports franciliens

Portés par la hausse continue du trafic aérien, l’absence de liaisons ferrées fiables et l’arrivée d’Uber il y a dix ans, les VTC et les taxis contrôlent désormais un tiers de la desserte des aéroports franciliens. Les mises en service, d’ici cinq ans, du CDG-Express et du prolongement de la ligne 14 jusqu’à Orly ne devraient pas remettre en cause cette forte présence.

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Stanley Robotics déploie son robot voiturier Stan sur 2 000 places de parking à l’aéroport de Lyon

Stanley Robotics, qui propose d’automatiser le stationnement des véhicules à l’aide de boxes et de robots voituriers autonomes baptisés Stan, poursuit le déploiement de sa solution à l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry. La start-up s’occupera de 2 000 places à l’été 2020, et espère à terme étendre ce projet à 6 000 places.

Stanley Robotics déploie son robot voiturier Stan sur 2 000 places de parking à l'aéroport de Lyon
Stanley Robotics déploie son robot voiturier Stan sur 2 000 places de parking à l’aéroport de Lyon © Stanley Robotics

Stanley Robotics poursuit le déploiement de sa solution de robots voituriers à l’aéroport de Lyon-Saint Exupéry. La start-up, qui propose d’automatiser le stationnement des véhicules à l’aide de boxes et de robots voituriers autonomes, a annoncé mardi 21 janvier 2020 vouloir étendre sa solution à 2 000 places d’ici à l’été 2020.

Un déploiement qui prend du retard, puisqu’il devait initialement avoir lieu fin 2019, mais qui confirme que l’expérimentation, débutée en janvier 2018, se déroule bien. Après des tests peu concluants menés avec le groupe Aéroport de Paris (ADP) sur un parking sous-terrain, Stanley Robotics semble donc avoir trouvé un modèle plus concluant avec Vinci Airports sur un parking de surface.

Stan soulève la voiture et va la garer

Le principe de ce robot voiturier est simple. Il suffit de réserver en ligne une place de parking et d’aller le jour J au parking donné. Le client doit alors garer sa voiture dans l’un des boxes installés par Stanley Robotics et se diriger vers les bornes pour scanner sa réservation. Une fois qu’il s’est assuré avoir bien fermé son véhicule, mis le frein à main et récupéré ses affaires, il valide le dépôt de son véhicule. La porte du box se ferme et le robot voiturier Stan peut entrer en action.

“La porte s’ouvre de l’autre côté du box et un robot Stan arrive, se glisse sous la voiture et l’attrape par les pneus avec ses petits bras qui la soulèvent pour aller la garer”, détaillait en mars dernier Aurélien Cord, fondateur et CTO de Stanley Robotics, à L’Usine Digitale. Au préalable, le client doit indiquer son numéro de vol retour afin que la restitution du véhicule se déclenche lorsque l’avion atterrit. L’utilisateur retrouve alors sa voiture, prête à partir dans l’un des boxes.

Un nombre d’utilisateur mensuel croissant

Equipé d’un GPS centimétrique, de Lidars et différents capteurs, Stan se déplace de manière autonome. Un système débarqué doit simplement lui signaler où stationner les véhicules ou les récupérer. En plus du confort pour les clients, cette installation permet d’augmenter la capacité de stockage de 50% grâce à la densification du stationnement et au stationnement multi-files.

Pour gérer les 2 000 places de parkings, Stanley Robotics va installer 28 boxes et déployer 7 robots autonomes fonctionnant en simultané. A terme, Stanley Robotics et Vinci Airports aimeraient déployer ce projet sur plus de 6 000 places. Le service de robot voiturier a vu passer 8 000 utilisateurs depuis son lancement et ce chiffre devrait continuer à grimper si l’on en croit la start-up, qui assure que le taux d’utilisateur mensuel augmente en permanence.

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Volocopter présente VoloCity, un taxi volant prêt à la commercialisation et conforme aux normes européennes

La start-up allemande Volocopter a dévoilé son premier taxi volant commercial, baptisé VoloCity, le 21 août 2019. Il s’agit du quatrième modèle conçu par l’entreprise depuis sa création en 2011. Les trois premiers ont servi à parfaire la R&D de la jeune pousse et à effectuer les nombreux essais nécessaires à la validation de la technologie.

Une offre de transport aérien express pour les grandes villes

VoloCity peut transporter deux adultes et leurs bagages sur une distance de 35 km et à une vitesse maximale de 110 km/h. Volocopter entend clairement remplacer l’hélicoptère comme moyen de transport express en zone urbaine très dense, mais elle cherche surtout à faire exploser la croissance de ce marché. Comme ses nombreux concurrents, elle s’appuie sur une technologie dérivée des drones : une multitude de rotors alimentés par batterie.

En l’occurence le VoloCity dispose de 9 batteries et 18 moteurs électriques dotés chacun d’une hélice. Ce système permet le remplacement de batteries à chaud pour garantir une disponibilité rapide après chaque vol dans le cadre d’un service de taxi aérien. La start-up met aussi en avant la faible nuisance sonore de ses appareils : un Volocopter 2X (précédent modèle) serait environ 5 fois moins bruyant qu’un petit hélicoptère.

Plus sûr que l’hélicoptère

Enfin, une forte redondance (batteries, moteurs, contrôles, électronique de bord…) et une assistance au pilotage très poussée garantissent un maximum de sécurité, même si le pilote lâche les commandes. Volocopter indique d’ailleurs que le Volocity a été conçu en fonction de la certification SC-VTOL publiée en juillet 2019 par l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA). La start-up a également réalisé plus de 1000 vols d’essais à l’heure actuelle, à la fois avec pilote ou en mode autonome.

Le fait de pouvoir un jour voler sans pilote, même s’il n’est pas mis en avant par Volocopter dans l’immédiat, est l’un des gros attraits de cette technologie. C’est aussi là-dessus que planchent Airbus, Uber, le chinois EHang, ou les start-up de Larry Page (cofondateur de Google). Une rude concurrence pour Volocopter, qui compte 150 employés à travers le monde et a levé 35 millions d’euros jusqu’ici (notamment de la part de Daimler et Intel).

Un premier “Voloport” à Singapour d’ici fin 2019

Le premier vol d’essai public du VoloCity aura lieu à Singapour au quatrième trimestre 2019. Volocopter dévoilera également à cette occasion son premier “VoloPort”. Le développement des infrastructure est désormais la priorité de la jeune pousse, qui indique être déjà en discussions avec un certain nombre d’opérateurs de transport, de villes et d’autorités de régulation aériennes à travers le monde. Elle cite en exemple Fraport, qui a la charge de l’aéroport international de Francfort.

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Rhônexpress perd son recours contre le Sytral sur la desserte de l’aéroport Saint-Exupéry

Le tribunal administratif de Lyon a débouté Rhônexpress (Vinci) de sa demande de 1,8 million d’euros de réparation au Sytral qui avait mis en service deux lignes de bus dans l’Est lyonnais. La requête incluait aussi un préjudice économique pour des travaux engagés par le Sytral sur la ligne de tramway T3 « omnibus » partagée avec celle de Rhônexpress, tramway rapide reliant la Part-Dieu à l’aéroport Saint-Exupéry.

Alors que Rhônexpress  invoquait une concurrence contraire au contrat de concession, le tribunal estime que les lignes de bus 29/30 avaient pour objectif « l’amélioration de la desserte des zones économiques de l’Est lyonnais et ainsi d’assurer le transport des salariés entre leur domicile et la plateforme aéroportuaire et les zones d’activités adjacentes ». La décision insiste également sur la différence de durée importante de trajet entre les bus (50 et 70 minutes) et le service express (moins de 30 minutes). Quant aux perturbations créées par les travaux, selon le tribunal, l’impact a été faible (2,3 % des courses supprimées) et « ne présentait donc pas le caractère d’anormalité requis » pouvant engager la responsabilité du Sytral.

La décision du tribunal administratif permettra au Sytral de remettre en service deux lignes de bus vers l’aéroport pour 1,90 euro (ou inclus dans l’abonnement TCL) contre environ 27 euros le billet Rhônexpress. Elle peut aussi conforter le Sytral dans sa négociation engagée récemment avec Rhônexpress pour offrir d’ici fin 2019 une solution alternative au monopole ferroviaire avec une ligne de bus directe à un tarif attractif.

Source : Rhônexpress perd son recours contre le Sytral sur la desserte de l’aéroport Saint-Exupéry – Ville, Rail et Transports

Des robots voituriers à l’aéroport de Lyon

L’aéroport de Lyon a présenté hier un service de robots voituriers, conçu avec l’entreprise française Stanley Robotics, qu’il compte déployer à grande échelle dans les prochaines semaines. Quatre robots tracteront les véhicules pour les garer sur un parking extérieur de longue durée contenant 500 places. À terme, l’aéroport envisage d’étendre le dispositif à 6 000 places. Pour bénéficier de ce service, il faut réserver une place de parking sur le site de l’aéroport, puis déposer son véhicule dans l’un des 12 boxes dédiés. Les robots voituriers le récupèrent pour le placer sur le parking, puis le remettent dans l’un des boxes au retour des voyageurs. Le dispositif doit permettre aux voyageurs de gagner du temps et à l’aéroport de gagner de la place, selon le groupe Aéroports de Lyon, pour lequel il s’agit du premier système au monde de stationnement entièrement automatisé pour un parking en extérieur.

Places aéroportuaires durables

Les places aéroportuaires sont des lieux privilégiés pour l’accueil et le développement d’activités diversifiés, liées à l’aérien, mais pas seulement. Au cours des dernières années, de nombreuses places ont tiré profit de ce mouvement pour capter des activités économiques et créer des emplois. D’autres, en cours de construction, visent à parvenir aux mêmes objectifs d’attractivité.

Avec le recul, les développements opérés autour des grands aéroports internationaux n’ont pas toujours été optimisés (difficultés de circulation, consommation d’espaces, allocation non optimale du foncier, etc.) générant notamment un gaspillage de ressources. Ce modèle de développement a un horizon limité et la recherche d’un certain équilibre entre les fonctions est souhaitable pour inscrire le développement des places aéroportuaires dans le temps long.

Identifier et tester des bonnes pratiques

Pour diminuer ces difficultés et optimiser les potentiels de développement et de création d’emplois des places aéroportuaires, une Initiative Metropolis sur la place aéroportuaire durable a été lancée par l’IAU, la Région Île-de-France et Paris Region Entreprise pour la période 2015-2017. Les objectifs de l’Initiative sont les suivants :

  • identifier, par l’échange d’expériences, les bonnes pratiques permettant aux responsables publics locaux de créer ou développer leurs territoires aéroportuaires,
  • créer un référentiel commun de bonnes pratiques en matière de développement et d’aménagement durables des places aéroportuaires,
  • tester ces « bonnes pratiques identifiées » sur une place aéroportuaire d’une métropole participante. Renforcer l’expertise des participants en matière d’aménagement durable des places aéroportuaires (aménagement, gouvernance, développement économique, attractivité, emploi, formation, etc.).

Source : Places aéroportuaires durables

Défi “Ideas for Boarding” pour imaginer les déplacements dans les aéroports du futur

Le 25 juin dernier, Mobilité Durable a assisté à la finale du concours “Ideas for Boarding”, organisé par Studyka et l’Aéroport Paris Charles de Gaulle. L’occasion pour nous de rencontrer de jeunes talents qui réinventent la mobilité de demain, au sein des aéroports.

Source : Défi “Ideas for Boarding” pour imaginer les déplacements dans les aéroports du futur

Via : mobilite-durable.org

Quelques infos sur la réforme territoriale (Loi “Notre” relative à la Nouvelle organisation territoriale de la République)

La réforme territoriale (loi “Notre” relative à la Nouvelle organisation territoriale de la République) prévoit :

  • Les Métropoles auront plus de pouvoir et interviendront dans la voirie départementale, les transports scolaires et la promotion internationale du territoire.
  • Les intercommunalités montent en puissance

Le relèvement du seuil d’intercommunalité de 5 000 à 20 000 habitants permettra d’avoir davantage de capacités à agir au niveau des bassins de vie d’aujourd’hui, plus étendus que ceux d’hier. Il s’accompagne d’un mouvement d’augmentation des compétences des intercommunalités (tourisme, aires d’accueil des gens du voyage, maisons de services au public), qui permettra la diminution du nombre de syndicats intercommunaux (13 700 actuellement) et génèrera des économies de gestion dans des services utilisés au quotidien par nos concitoyens comme l’eau, les déchets ou les transports. Des adaptations sont prévues pour les territoires à caractéristiques spécifiques. (voir infra)

Elles seront en charge de l’élaboration d’un schéma régional en matière de développement économique, d’innovation et d’internalisation (SRDEII) ; de la coordination sur leur territoire de toutes les actions en faveur de l’économie ; de l’animation des pôles de compétitivité. Elles se voient également confier la gestion des ports et des aéroports, infrastructures nécessaires au développement et à l’emploi. Elles piloteront encore toutes les politiques en matière de transport TER, et transports inter-urbains, ainsi que la voirie qui sont des politiques complémentaires dont l’efficacité sera renforcée si elles sont confiées à une seule collectivité. Enfin, elles disposent de l’autorité de gestion des fonds européens depuis 2014 dans le cadre de la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles et sont pleinement responsables en matière de formation professionnelle depuis le 1er janvier 2015. (voir infra)
En termes de calendrier, pas tout saisi, mais le Conseil Constitutionnel est saisi suite à l’adoption de la Loi par la Commission Mixte Paritaire : voir LégiFrance et le site du Sénat et celui de l’Assemblée Nationale.

A suivre donc…
NB : j’ai lu sur l’un des sites consultés que les Régions pourront conventionner pour déléguer aux Départements une partie du volet Transport notamment.