Le transport de marchandises à la voile commence à travers l’Atlantique

Après des années de cabotage, Towt, la société finistérienne de transport de marchandises à la voile, a élargi l’horizon de ses routes aux Amériques. Et ne compte pas changer de cap de sitôt.

Source : Le transport de marchandises à la voile commence à travers l’Atlantique

Voie sur berge à Paris : rétablissons les faits

Décidée par Anne Hidalgo il y a plus d’un an, la fermeture d’une partie de la voie sur berge de la rive droite parisienne suscite toujours la controverse, entretenue par un rapport officiel récent concluant à l’inefficacité de la mesure. L’auteur de cette tribune, qui a lu le rapport en son entier, explique pourquoi il y voit « un petit chef-d’œuvre de manipulation ».

Source : Voie sur berge à Paris : rétablissons les faits

À Nantes, une maison construite par impression 3D

Au croisement de l’architecture, de la robotique et de la science des matériaux, le projet nantais Yhnova a consisté à construire une maison de cinq pièces par impression 3D. Comme le montre cette vidéo publiée avec Le Monde, c’est un robot qui, à partir d’un modèle numérique de l’habitation, a monté les parois en mousse expansive et coulé le béton.

Source : À Nantes, une maison construite par impression 3D | CNRS Le journal

Rencontres nationales du transport public 2017

Les Rencontres nationales du transport public ont été inaugurées par la ministre des Transports, Elisabeth Borne. Keolis a annoncé un partenariat pour développer des valideurs moins chers qui dématérialisent les tickets, RATP Dev lance une solution big data pour optimiser la gestion des réseaux, tandis que Transdev lance une expérimentation d’autocar 100% électrique.

Source : RNTP 2017 – Jour 1

Au menu, la présentation d’une étude du Cerema sur la billettique destinée aux collectivités, Conduent qui imagine un modèle économique original pour sa solution de validation sans contact et une transition énergétique qui inquiète élus et opérateurs.

Source : RNTP 2017 – Jour 2

Dernier jour du salon. La plénière de clôture est consacrée à l’ouverture à la concurrence dans le transport ferroviaire et à la remise des challenges de la Journée du transport public.

Source : RNTP – Jour 3

Bruxelles va s’équiper en bus électriques Bolloré

Le groupe Bolloré a remporté l’appel d’offres de la Société des transports intercommunaux de Bruxelles (STIB). L’accord-cadre, d’une durée de quatre ans, prévoit la fourniture de bus 100% électriques à plancher bas dotés de la recharge pendant la nuit.

Source : Bruxelles va s’équiper en bus électriques Bolloré

TGV Lyria crée une classe affaires sur le modèle de l’aérien

La compagnie ferroviaire spécialisée dans les liaisons entre la France et la Suisse, lance, le 10 décembre 2017, la classe Business 1ère calquée sur les standards de l’aérien.  Une première étape dans la refonte de l’offre qui s’achèvera avec le renouvellement du matériel roulant à partir de 2020.

Source : TGV Lyria crée une classe affaires sur le modèle de l’aérien

Brest expérimente l’arrêt à la demande

Depuis le 1er décembre 2017, Brest Métropole et Keolis Brest expérimentent durant deux mois l’arrêt à la demande sur la ligne 1 de bus à partir de 22h00. Une mesure qui reste encadrée pour respecter les règles de sécurité routière.

Source : Brest expérimente l’arrêt à la demande

Les solutions de la Fnaut pour réduire les temps de parcours en train

L’association  d’usagers a présenté, le 6 décembre 2017, l’étude de l’expert ferroviaire Gérard Mathieu sur les moyens qui permettraient de réduire les temps de parcours en train sans augmenter la vitesse de circulation. Des préconisations qui rendent le rail plus attractif par rapport à la route.

Source : Les solutions de la Fnaut pour réduire les temps de parcours en train

Le BHNS, nouvelle coqueluche des transports publics urbains ?

Trente et une lignes de bus à haut niveau de service (BHNS) ou de prolongements de lignes ont été créées dans 23 agglomérations, en seulement dix ans. Moins cher que le tram, de moindre capacité aussi, il lui sert aussi de complément. Le BHNS n’est pas pour autant l’apanage des grandes collectivités. Retour sur cette success story.

Source : Le BHNS, nouvelle coqueluche des transports publics urbains ?

Voir aussi l’étude réalisée par TTK et Trans-Missions pour la Fnaut, qui s’appuie sur les chiffres transmis par les agglomérations, a analysé les cas de six lignes de BHNS (T-Zen 1 et TVM en Île-de-France, Metz, Nantes, Rouen et Strasbourg) et trois tramways (Besançon, Lyon et Tours) afin d’aider les élus à prendre la bonne décision.

Le mythe du multitâche, et autres histoires d’inattention

Un conducteur roulant à vitesse très faible possède un champ visuel de 180 degrés. À 90 km/h, ce champ visuel est réduit de moitié, parce que le cerveau humain peut seulement traiter un nombre limité d’informations à la fois. Que se passe-t-il quand on ajoute un téléphone à cette équation?

La cécité d’inattention est une conséquence de la distraction cognitive causée par une conversation téléphonique. Les conducteurs regardent bien à travers le pare-brise, mais leur cerveau ne traite pas l’ensemble des informations qui lui parviennent. L’économie cérébrale de l’être humain est efficace, mais elle a ses limites, car le cerveau est un instrument puissant, mais malicieux. La « charge cognitive », la quantité d’attention consciente mobilisée sur une ou plusieurs tâches, est à double tranchant. Lorsqu’elle est trop élevée, notre cerveau trie et élimine des éléments qui peuvent être cruciaux. Mais avec une charge cognitive trop faible, l’individu a tendance à se mettre en pilotage automatique et à cesser de percevoir des repères clés de son environnement. L’idée très à la mode selon laquelle certaines personnes sont capables d’effectuer en même temps plusieurs tâches nécessitant de la concentration est une fiction.

Source : Le mythe du multitâche, et autres histoires d’inattention – Paris Innovation Review

Aide à la mobilité : Michelin guide les poids lourds

Lors du salon Solutrans dédié au transport routier et urbain, le groupe Michelin a présenté ses solutions d’aide à la conduite des poids lourds.

L’offre Michelin s’articule autour de quatre modules. MyBestRoute est un calculateur d’itinéraire intégrant les contraintes propres au gestionnaires de flottes de poids lourds. Il permet de comparer plusieurs itinéraires en fonction des temps de conduite, des coûts totaux d’utilisation mais également des coûts de carburant et les péages. Le répartiteur peut ensuite envoyer l’itinéraire retenu sur le smartphone du chauffeur. Parmi les trois autres briques, notons également la proposition d’embarquer les chauffeurs dans un jeu sérieux afin de développer les comportements minimisant les accélérations/décélérations, analysées via les traces GPS de leur parcours. Classés chaque jour, les bons conducteurs gagnent des bons d’achat Amazon.

Le communiqué de presse complet publié à l’occasion du salon Solutrans sous ce lien

Source : Aide à la mobilité : Michelin guide les poids lourds

L’Arafer publie son 1er bilan du transport ferroviaire de voyageurs en France

L’Observatoire des transports et de la mobilité de l’Arafer a publié le 16 novembre un bilan du marché du transport ferroviaire de voyageurs en France pour les années 2015 et 2016.

Le document de 50 pages (+ annexes) dresse un panorama détaillé de l’offre, de la qualité de service, de la demande, des résultats financiers des entreprises ferroviaires ainsi que des concours publics, région par région.

Un contenu inédit qui complète les statistiques publiées par d’autres organismes nationaux et européens.

Consulter le bilan détaillé et ses annexes

Source : L’Arafer publie son 1er bilan du transport ferroviaire de voyageurs en France – Gart

Smart city et données personnelles : quels enjeux de vie privée ?

Le LINC (Laboratoire d’innovation numérique de la CNIL) publie son 5ème cahier Innovation et prospective intitulé : « La plateforme d’une ville – Les données personnelles au cœur de la fabrique de la smart city ».

Ce cahier explore les enjeux politiques et sociaux qui émergent autour de la place croissante des données dans la ville, au-delà de la seule conformité à la loi Informatique et Libertés ou au Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD). Ce cahier entend également contribuer aux débats et questionnements en cours sur la smart city, à travers un prisme de lecture et un éclairage propres à la CNIL : l’accompagnement de l’innovation couplé à la protection des données et des libertés individuelles en contexte urbain. Il s’adresse à tous les acteurs qui gravitent autour de ces questions, et notamment aux collectivités locales, qui font face à de nouvelles problématiques.
Il souligne les conséquences de la massification des données sur les politiques publiques urbaines et en particulier sur les équilibres dans les rapports public / privé. Il propose de remettre en perspective la ville au prisme de l’économie des plateformes, et des équilibres de force entre acteurs publics, acteurs privés et citoyens.

Après une première partie décrivant les limites de l’expression « smart city », la mise en données de la ville numérique est abordée selon trois angles :

  • Quand les modèles économiques des plateformes transforment la ville : ou comment l’arrivée des grands acteurs du numérique dans les services urbains (Sidewalk CityLab, Waze Connected Citizen de Alphabet/Google, Uber ou Facebook) pose la question des contreparties réelles demandées aux individus et aux acteurs publics pour des services présentés comme gratuits.
  • La ville liquide : à qui profitent les flux ? : ou comment la promesse de la ville fluide pose la question de la liberté et des droits des individus qui parfois réduits à une somme d’éléments à optimiser et de problèmes à résoudre par la technologie.
  • Vers un mode « navigation privée » dans l’espace public ? : ou comment les impératifs de sécurité et la généralisation des dispositifs de captation mettent à mal l’anonymat, pourtant constitutif de la ville.

Dans une dernière partie, quatre scénarios prospectifs de régulation permettant d’engager un rééquilibrage privé/public par les données sont explorés. Ils sont mis en perspective pour répondre aux questions suivantes :

  • Comment organiser un retour vers l’acteur public de données produites par l’entremise des individus dans le cadre de services portés par des acteurs privés ?
  • Comment permettre à ces acteurs publics de réutiliser ces données à forte valeur ajoutée pour des finalités d’intérêt général, dans le respect des droits des entreprises en question, ainsi que des droits et libertés des personnes concernées ?

Ces quatre scénarios, présentés dans une matrice à quatre entrées comme autant de leviers actionnables, envisagent notamment des configurations privilégiant le recours à :

  • un « open data privé obligatoire » ;
  • des « données d’intérêt général augmentées » ;
  • des solutions de « plateformes d’accès aux données »,
  • la «  portabilité citoyenne » ;

Sans privilégier l’un ou l’autre de ces scénarios, qui ne sont pas exclusifs, il s’agit de présenter l’économie générale de chacun, de souligner leurs potentialités et de mettre en lumière les enjeux qu’ils soulèvent pour la protection des données personnelles des citoyens.

Ce cahier IP est distribué avec son tiré à part, « Voyage au centre de la ville de demain », qui expose trois scénarios à horizon 2026 conçus dans le cadre d’ateliers de design fiction, organisés et animés par LINC en partenariat avec Five by Five (agence d’innovation) et Usbek & Rica (magazine d’exploration du futur) :

  • Guanxi – Le jeu d’aventures professionnel dont vous êtes le héros
  • Citysense – Une ville individualisée
  • Marianne Reloaded – Le civic bot

LIEN vers le cahier
LIEN vers le tiré à part

Source : Smart city et données personnelles : quels enjeux de vie privée ?

Smart city : Google va construire un quartier à Toronto

Organiser les informations. Le projet de Google se développe dans de nombreux secteurs : des moteurs de recherche à la cartographie, des transports à la smart city. Sur ce dernier secteur, le géant d’Internet ne se contente plus du monde virtuel des 0 et des 1. Il passe à la construction avec la création d’un quartier expérimental à Toronto.

Le 17 octobre, a été annoncée officiellement la création de Quayside, un quartier de près de 5 hectares sur les quais, au sud-est de Toronto. Ce n’est pas un habituel promoteur qui pilotera son aménagement, mais Sidewalk Labs, une des nombreuses filiales d’Alphabet, la maison mère de Google, qui a prévu d’y déménager son siège social canadien. Sidewalk Lab a déjà consacré 50 millions de dollars au projet. À terme, une fois la preuve de concept réalisée, le projet pourra s’étendre sur 300 hectares supplémentaires.

Google promet d’y intégrer tous les capteurs possibles et imaginables (consommation d’énergie, qualité de l’air, circulation, déchets…) ainsi qu’une multitude de caméras afin d’observer de près le comportement des résidents, des passants, de celles et ceux qui y travailleront. Véritable laboratoire à ciel ouvert, chacun y aura son propre compte personnel sécurisé, afin d‘accéder à une palette de services, personnels et publics : laisser entrer le plombier quand on est au bureau, payer son club de gym, réserver un véhicule partagé ou autonome (avec Waymo), un vélo… Une application de cartographie est prévue qui enregistrera tous les mouvements sur l’espace public, tandis qu’un concept de logement flexible baptisé Loft sera également testé.

Sidewalk Labs exploitera toutes les données collectées pour évaluer le projet, le faire évoluer rapidement, comprendre le fonctionnement d’un quartier grandeur nature dans toutes ses interactions. Arrivera-t-elle à faire vivre un véritable quartier ? À mettre ses idées au service de tous et pas seulement les riches technophiles blancs ? Sidewalk Labs semble bien décidé à avancer en concertation avec les « gens » de Toronto. Un article paru dans Wired met cette initiative en perspective d’autres utopies comme Brasília, Songdo ou Epcot Center.

Source : Smart city : Google va construire un quartier à Toronto
Pour aller plus loin : Le site de Sidewalk Toronto sous ce lien

A world of languages – and how many speak them

There are at least 7,102 known languages alive in the world today. Twenty-three of these languages are a mother tongue for more than 50 million people. The 23 languages make up the native tongue of 4.1 billion people. We represent each language within black borders and then provide the numbers of native speakers (in millions) by country. The colour of these countries shows how languages have taken root in many different regions.

Source : INFOGRAPHIC: A world of languages – and how many speak them | South China Morning Post