Les Tops & Flops des Smart Cities

De Stockholm à Medellin, de Toronto à Singapour, pendant leur tour du monde en pleine pandémie, Dim et Ben d’Across The Blocks ont vu le meilleur et le pire de ces villes qui cherchent à gouverner via la Big Data. Leur conclusion ? Les stratégies les plus efficaces ne sont pas forcément les plus intelligentes : ce sont les plus apprenantes – on pourrait dire résilientes.
On vous embarque pour une expédition à la découverte des tops et flops des Smart Cities.
Et pour découvrir leur rapport complet, c’est là.

Source : Les Tops & Flops des Smart Cities – Cartes – Merci Alfred

Comment Google redessine les flux et les rues

C’est par un post sur le blog Sidewalk Talk que Sidewalk Labs, société sœur de Google (filiale de la maison mère Alphabet) a présenté le 26 avril son programme pour la ville du futur. Une smart city bien sûr. Le programme repose sur une séparation virtuelle et dynamique des flux, se substituant à la séparation fixe et réelle des trottoirs et des rues.

Source : Comment Google redessine les flux et les rues – Ville, Rail et Transports

Smart city : Google va construire un quartier à Toronto

Organiser les informations. Le projet de Google se développe dans de nombreux secteurs : des moteurs de recherche à la cartographie, des transports à la smart city. Sur ce dernier secteur, le géant d’Internet ne se contente plus du monde virtuel des 0 et des 1. Il passe à la construction avec la création d’un quartier expérimental à Toronto.

Le 17 octobre, a été annoncée officiellement la création de Quayside, un quartier de près de 5 hectares sur les quais, au sud-est de Toronto. Ce n’est pas un habituel promoteur qui pilotera son aménagement, mais Sidewalk Labs, une des nombreuses filiales d’Alphabet, la maison mère de Google, qui a prévu d’y déménager son siège social canadien. Sidewalk Lab a déjà consacré 50 millions de dollars au projet. À terme, une fois la preuve de concept réalisée, le projet pourra s’étendre sur 300 hectares supplémentaires.

Google promet d’y intégrer tous les capteurs possibles et imaginables (consommation d’énergie, qualité de l’air, circulation, déchets…) ainsi qu’une multitude de caméras afin d’observer de près le comportement des résidents, des passants, de celles et ceux qui y travailleront. Véritable laboratoire à ciel ouvert, chacun y aura son propre compte personnel sécurisé, afin d‘accéder à une palette de services, personnels et publics : laisser entrer le plombier quand on est au bureau, payer son club de gym, réserver un véhicule partagé ou autonome (avec Waymo), un vélo… Une application de cartographie est prévue qui enregistrera tous les mouvements sur l’espace public, tandis qu’un concept de logement flexible baptisé Loft sera également testé.

Sidewalk Labs exploitera toutes les données collectées pour évaluer le projet, le faire évoluer rapidement, comprendre le fonctionnement d’un quartier grandeur nature dans toutes ses interactions. Arrivera-t-elle à faire vivre un véritable quartier ? À mettre ses idées au service de tous et pas seulement les riches technophiles blancs ? Sidewalk Labs semble bien décidé à avancer en concertation avec les « gens » de Toronto. Un article paru dans Wired met cette initiative en perspective d’autres utopies comme Brasília, Songdo ou Epcot Center.

Source : Smart city : Google va construire un quartier à Toronto
Pour aller plus loin : Le site de Sidewalk Toronto sous ce lien